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La nouvelle agence Ginko Mobilités a ouvert ses portes ce lundi 2 mai dans ses nouveaux locaux, rue Claude Goudimel, à côté de la place de la Révolution à Besançon. L’agence proposera les services habituels de l’ancienne boutique, mais en plus accueillera tous les services de mobilités du Grand Besançon.

Au cœur du centre-ville, des commerces et du marché, l’agence Ginko Mobilités qui remplace l’ancienne boutique, fermée définitivement, se déplace au plus proche des habitants. Située à proximité de la station tram « Révolution », elle est aussi à quelques pas de nombreuses lignes de bus. L’agence est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 18h, le samedi de 9h à 17h. Les usagers pourront désormais se renseigner sur tous les services de mobilités du Grand Besançon Métropole : les bus et trams Ginko, la location de vélos à assistance électrique et de vélos libre-service VéloCité, les covoiturages Ginko Voiture, Parking Relais et VéloParks, l'autopartage Citiz, et le stationnement Facility Park.

« C’est avec fierté et plaisir que nous inaugurons cette nouvelle agence » confiait Marie-Ange Debon, présidente du groupe Keolis. A ses côtés, Anne Vignot, présidente du Grand Besançon Métropole et Laurent Sénécat, directeur de Kéolis Besançon Mobilités. Ce dernier se félicite qu’après quatre mois de travaux « les conseillers de l’agence sont maintenant prêts à se mettre aux services des usagers, avec leurs sourires et leurs compétences. C'est une fierté pour tout le groupe Keolis de faire ce projet, c’est une révolution d’accueillir tous les modes de transport en un seul lieu. Besançon est une ville d’anticipation ».

 

Une meilleure gestion des flux et des locaux favorisant l’accueil

Avec comme objectif la fluidité des déplacements des clients, la nouvelle agence a été pensée pour éviter les files d’attente. Un gestionnaire de file avec des tickets selon le motif de visite permet de mieux orienter les visiteurs et d’évaluer le temps d’attente. Ce gestionnaire permet également d’avoir des statistiques de fréquentation et d’adapter la présence des conseillers selon les besoins. Ginko réaffirme par ailleurs son engagement en faveur de la proximité avec ses clients, avec pour ambition d’aller au-devant des clients, de les accueillir, de créer de la proximité, tout en travaillant sur la digitalisation et l’autonomie. Dès leur entrée dans l’agence Ginko Mobilités, les clients seront accueillis par un agent qui leur demandera le motif de leur visite. L’agent d’accueil pourra également orienter la personne vers les différents espaces de l’Agence Ginko Mobilités en fonction de son besoin.

 

L’accessibilité pour tous

Cette nouvelle agence est accessible aux personnes en situation de handicap. Un accès de plain-pied, un bureau et des outils digitaux accessibles, des équipements spécifiques (boucle magnétique, outil de retranscription pour les personnes malentendantes/sourdes sont autant d’éléments qui sont mis à disposition. En parallèle, les équipes de Kéolis Besançon Mobilités se sont rapprochées de celles du CCAS pour élaborer un programme de formations à destination des conseillers clientèle. L’objectif est de former les agents à l’accompagnement de personnes en situation de fragilité, en sensibilisant aux différentes formes de handicap. Les premières formations ont débuté en avril et se poursuivront jusqu’à la fin de l’année.  

 

Un espace autonome digital

Le visiteur aura accès à un espace « autonome/digital » avec différents outils proposés :

  • Un distributeur automatique de titres, pour acheter un titre ou se faire expliquer son fonctionnement
  • Un horodateur « stationnement » pour bénéficier d’une démonstration
  • Une borne tactile pour accéder aux fonctionnalités du site internet Ginko (calculateur d’itinéraires, fiches horaires, informations partenaires mobilité…) Plans de lignes, fiches horaires...
  • Une borne d’information voyageurs proposant les prochains passages en temps réel des véhicules à la station « Révolution » (tram) et à l’arrêt « Courbet » (bus)
  • Un valideur, pour expliquer le fonctionnement aux clients et vérifier les supports billettiques
  • Un plan du réseau, pour accompagner le client dans ses déplacements
  • Des documents autour des mobilités proposées sur le territoire et des informations « partenaires » en libre accès

 

 

Ce midi sonnait le départ de la deuxième édition de la Classic Grand Besançon Doubs. Après un départ fictif donné sur l’esplanade des Droits de l’Homme, ce sont quelques kilomètres plus loin, à Thise, que la course a véritablement débuté. Sous un grand soleil et 22°, toutes les conditions étaient réunies pour offrir une superbe course aux coureurs et un spectacle de qualité aux spectateurs.

Sur ses terres, Thibaut Pinot avait à cœur de briller, mais le coureur de l’équipe Groupama-FDJ a été distancé dans la dernière ascension menant à l’arrivée au Belvédère de Montfaucon. Peu avant, c’est Fabien Doubey, qui avait décidé de partir seul, à 25km de l'arrivée. Malheureusement il a été repris à 18km du terme de la course.

C’est dans un final dédié aux grimpeurs que l’espagnol Jesus Herrada de l’équipe Cofidis a fait la différence. Il succède ainsi à Biniam Girmay victorieux l’année passée. Victor Lafay son compatriote, et Alexis Vuillermoz le jurassien complètent le podium. Thibaut Pinot termine 14ème

En début d’après-midi, les sapeurs-pompiers ont été sollicités pour un feu de caravane sur la voie publique à Besançon, 3 rue des Causses. Plusieurs bouteilles de gaz ont été extraites du véhicule. Le feu a été éteint au moyen d’une lance.

Une voiture est entrée en collision avec le tramway à Besançon en début d’après-midi. Le conducteur s’est retrouvé piégé dans son véhicule. Le tramway est en partie sorti des rails mais aucune victime n’est à déplorer parmi les 20 passagers qui étaient à bord. La circulation a été interrompue dans les deux sens avant d’être rétablie quelques heures plus tard. La victime, un homme de 83 ans, a été prise en charge et évacuée sur les urgences.  

Six candidats à la Présidentielle ont participé au congrès annuel national de la FNSEA, le premier syndicat agricole français, qui s'est tenu à Micropolis, à Besançon, du 28 au 30 mars. Fabien Roussel, Marine Le Pen, Valérie Pécresse, Éric Zemmour, et Jean Lasalle ont fait le déplacement. Emmanuel Macron, retenu à Paris, a enregistré une vidéo la veille. En cette période de campagne présidentielle, le Conseil de l'agriculture française invitait les candidats à exprimer leur vision de l'agriculture. Tous ont livré quelques éléments de leurs programmes respectifs. Si certains n’ont pas convaincus, d’autres ont fait le show comme Jean Lassalle, la mascotte du public présent à Besançon.

 

 

C’est Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA et du Conseil de l'agriculture française qui a ouvert le bal. « Notre traditionnel rendez-vous prend une acuité particulière au regard de la situation dramatique que nous vivons en Ukraine. Il faut faire du secteur agricole une source de solution en matière d'emploi, de vitalité des territoires. Le but de ce grand oral est de vérifier qu'aucun candidat ne passe à côté d'une grande ambition agricole qu'il considère l'agriculture comme un outil de la relance et aille vers une souveraineté qui nous délivre de nos dépendances. Soyez à la hauteur des ambitions de l'agriculture française » conclut Christiane Lambert.

 

C’est ensuite au tour des 6 candidats de d’entrer en scène. Sous les applaudissements, Fabien Roussel, candidat du Parti Communiste, est le premier à s’avancer, et commence son propos en déclarant avoir l’honneur « d’être le seul candidat de gauche » présent à ce Grand oral. Le candidat PCF souhaite défendre une agriculture française, respectueuse de la terre et du vivant. Il veut aussi se fixer l'objectif d'avoir au moins 500.000 agriculteurs en 2030. « Cela suppose d'installer 20 à 25.000 agriculteurs par an » a-t-il déclaré. Le candidat ne cache pas non plus son amour de la viande, en soulignant « qu'il faut manger moins de viande, mais en manger de la bonne et de la Française ».

Fabien Roussel : 

 

Absent car retenu à Paris pour par un conseil de défense et un conseil des ministres, c’est ensuite une vidéo d’Emmanuel Macron qui est diffusée sur le grand écran. Le président sortant se penche sur la question de l'énergie, du rôle des biocarburants et de la production d'énergie renouvelable. « Nous allons aussi continuer à investir pour produire nos propres engrais », poursuit Emmanuel Macron avant de détailler d’autres investissements pour favoriser l'installation d'agriculteurs, 20.000 par an souhaités, afin de lutter contre les déserts vétérinaires en zone rurale. Il dit aussi vouloir veiller à faciliter l'accès au foncier, tout en contrôlant les achats des investisseurs étrangers. Emmanuel Macron souligne « l'engagement » des agriculteurs. Il évoque une « indépendance alimentaire de la France qui est non négociable, au moment où des pays comme la Russie se servent du blé comme d'une arme ». Enfin, il souhaite que le prochain quinquennat « redonne toute sa valeur à l'alimentation », en annonçant la mise en place d'un chèque alimentaire.

 

Marine Le Pen est la troisième candidate à s’adresser aux agriculteurs présents dans la salle. La présidente du Rassemblement National évoque la création d’un statut de l'animal dans le Code civil, avec la mise en place de règles pour les animaux de compagnie, sauvage, d'élevage, différentes en fonction de la destination des animaux. Elle s’attaque ensuite aux écologistes, qui selon elle, « ont conduit la France et l’Allemagne dans l’impasse ». « Les talibans de la verdure » dénommés ainsi par Marine Le Pen, « voudraient transformer les agriculteurs en paysagistes ». Avant de poursuivre « Les campagnes sont victimes d'une délinquance itinérante d'origine étrangère qui vient faire une forme de razzia dans les campagnes ». Christiane Lambert s’adresse alors à la candidate. « Ceux qui viennent taguer nos bâtiments et tailler nos bâches, ne sont pas d'origine étrangère. Par ailleurs, nous ne pouvons pas récolter nos vignes, ramasser nos fruits sur nos arbres sans main d’œuvre étrangère car nous avons des problèmes de recrutement » souligne la présidente de la FNSEA.

Marine Le Pen : 

 

C’est au tour de Valérie Pécresse de se présenter face à la foule. Elle débute son propos avec une charge contre l’Europe, en critiquant le projet Farm to Fork. « L’Europe n’a pas à importer des produits qui ne respectent pas les normes environnementales qu’on vous impose » souligne la candidate Les Républicains. Valérie Pécresse évoque aussi la féminisation du métier. « Avec moi, vous aurez une agriculture que les Français aimeront. Je serai la présidente qui rendra sa fierté à l'agriculture ». Elle se positionne aussi favorablement aux NBT, les New Breeding Techniques, des nouveaux OGM. La candidate revendique la sévérité à l’égard des « activistes qui mènent des actions punitives contre les agriculteurs » en prônant une impunité zéro. Puis, avant de quitter la scène, la présidente des Républicains apporte son soutien avec l’agriculteur de Charente, mis en examen pour avoir tué un cambrioleur dans la nuit de vendredi à samedi.

 

Éric Zemmour, le candidat de « Reconquête » succède à Valérie Pécresse. Ses premières cibles : les grandes surfaces « qui tirent les prix vers le bas ». « Vous devez pouvoir vivre dignement de votre travail. Certains d'entre vous vivent avec 300 euros par mois, auxquels il faut ajouter la pression de la grande distribution et de la réglementation européenne. La grande distribution ne doit plus décider seule de l'écoulement de votre production » souligne le candidat d’extrême droite. Il indique aussi vouloir supprimer la concentration des centrales d’achats et interdire l’implantation des grandes surfaces à l’entrée des petites villes. Eric Zemmour souhaite favoriser les circuits courts, notamment par le biais de la restauration collective. Puis, à son tour, il attaque l’Europe « déconnectée de la réalité », en voulant cultiver davantage en France, et en ne signant plus d'accords commerciaux de libre échange « sacrifiant notre agriculture ». « Il ne faut plus importer de produits agricoles qu'on ne peut pas cultiver chez nous » poursuit Éric Zemmour. Il indique aussi vouloir fusionner ministère de l'agriculture et de l'écologie, afin que ces deux thèmes soient abordés ensemble.

Éric Zemmour : 

 

Enfin, le clou du spectacle. Attendu par tous, Jean Lassalle, la mascotte du public bisontin, entre en scène sous l’ovation du public. Mêlant anecdotes de sa vie personnelle et histoires cocasses, sous les applaudissements d’un public hilare, difficile de cerner les réponses du candidat aux questions qui lui sont posées. Malgré tout, Jean Lassalle souhaite organiser un référendum sur l'utilisation des 3 milliards d'euros de son plan. 3 milliards « qu’il enlèvera à la contribution européenne pour les consacrer à une grande cause nationale pour le monde agricole » annonce-t-il. Il évoque ensuite les exportations et importations des produits agricoles français, en se voulant le défenseur des exploitations à taille humaine. 

Jean Lassalle : 

 

Malgré les millions de déplacés, les morts et les destructions massives la résistance ukrainienne ne faiblit pas. Face à cette situation le collectif Solidarité Ukraine de Besançon appelle à se rassembler ce samedi 26 mars à 16h place du 8 septembre. Les prises de parole feront le point sur la situation en Ukraine, et témoignerons de ce que vit la population restée à Marioupol. Les Ukrainiens vivants à Besançon et servant d'interprètes pour l'accueil parlerons de la situation et des besoins des réfugiés.

Un nourrisson de 6 mois se trouve entre la vie et la mort, ce mercredi, à l’hôpital de Besançon. Suite à un signalement du CHU de Besançon, ses parents ont été placés en garde à vue. Son père, âgé de 30 ans, est suspecté de l’avoir frappé à de nombreuses reprises. Au domicile familial situé à Recologne, les gendarmes ont découvert de nombreuses armes à feu.

Les médecins ont découvert de multiples marques de violences sur ce nourrisson, absolument pas accidentelles selon ces derniers. La mère, une femme de 29 ans, a été placée en garde à vue la première car elle était déclarée comme parent isolé, vivant seule avec son enfant. C’est plus tard qu’elle a avoué aux enquêteurs vivre avec son mari, le père de l'enfant, en niant être l'auteure des violences à l'encontre de son bébé, et en déclarant être victime de violences conjugales. Elle soupçonne son mari d'avoir frappé leur enfant. 

Un arsenal retrouvé au domicile familial

Le père de l'enfant, un homme de 30 ans, chauffeur routier, possède un casier judiciaire pour plusieurs infractions au code de la route. Lors de la perquisition menée au domicile familial, les gendarmes ont découvert 25 armes de chasse, dont certaines sans permis. L’homme a été mis en examen. Une enquête a été ouverte par le parquet de Besançon pour déterminer l'implication exacte des deux membres du couple. 

Un accident de la circulation s’est produit ce mercredi après-midi à l’entrée de Besançon, peu après Micropolis, sur la RN57. Le chauffeur d’un poids-lourd transportant du maïs a perdu le contrôle de son véhicule qui s’est couché sur la chaussée. Une partie de son chargement s’est déversé sur la route. L’homme de 44 ans a refusé son transport à l’hôpital. De gros bouchons se sont formés sur ce secteur durant la prise en charge du véhicule accidenté. Une opération de dépannage est en cours et la circulation routière a été détournée sur la rue de Dole, mais cela a engendré un autre accident à l’angle de la rue Polygone. Les véhicules qui souhaitaient sortir de la ville par la côte de Morre sont à l’arrêt. Idem pour ceux circulant sur le secteur de Beure. Tout le trafic de la RN57 est complétement saturé.

Ce lundi à Besançon un incendie s’est déclaré dans un appartement avenue Ile de France. Le sinistre a rapidement été maitrisé par les sapeurs-pompiers du Doubs. Aucune victime n’est à déplorer, mais les dégâts nécessiteront le relogement du locataire.

Alors que le conflit se poursuit en Ukraine et que les troupes russes s’amassent aux abords de Kiev, la capitale, et se font de plus en plus nombreuses, le monde se mobilise afin de venir en aide à la population ukrainienne. A Besançon, Stéphane Ravacley, le célèbre boulanger connu pour ses actions humanitaires, a décidé d’agir. Il organise le départ d’un convoi solidaire ce samedi 5 mars à 23h. Un appel aux dons est lancé, afin de récolter des produits d’hygiène (gels douche, dentifrice et brosses, couches, serviettes en papier), du matériel (couvertures thermiques, sacs de couchage, plaids, matelas gonflables, oreillers, tentes), de l’alimentation ou encore des médicaments. Différents points de collecte prennent place chaque jour au sein de la cité comtoise. Une cagnotte a également été mise en ligne afin d’apporter une aide financière pour ce convoi. 

 

Stéphane Ravacley :