Dans l’affaire de cette lycéenne de 18 ans, portée disparue durant plusieurs jours, qui dit avoir été enlevée, séquestrée et forcée à la prostitution, après avoir été retrouvée par un proche dans le quartier de Fontaine Ecu à Besançon, le Procureur de la République de Besançon, Etienne Manteaux, a tenu une conférence de presse ce vendredi soir.
Cette affaire va demander encore beaucoup d’investigations. Pour l’heure, la justice et la police disposent de peu d’éléments concrets. On sait que cette jeune fille consommait des produits stupéfiants et a quitté sa famille dans un moment de tension. Par ailleurs, l’examen médical n’a laissé apparaître aucune violence physique sur son corps.
Me Randall Schwerdorffer, avocat de Rashid Askari, nous l’a confirmé : il fera bien appel de la décision rendue par la cour d’assises du Doubs le 10 décembre dernier. Rachid Askari a été condamné de 30 ans de réclusion criminelle, assortie d'une période de sûreté de 20 ans pour avoir tué sa femme de 19 coups de couteau en pleine rue à Besançon en 2018. Il s'était également vu signifier une interdiction du territoire national lorsqu'il aura purgé sa peine, et le retrait total de l'autorité parentale. Un nouveau procès dans cette affaire aura bien lieu dans les prochains mois.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un équipage de police était requis par le CIC (centre d’informations et de commandement) pour une personne venant de se faire dérober son vélo BTWIN par un individu décrit comme « portant un pantalon rouge ». Un peu plus loin sur les lieux, les policiers remarquent effectivement un individu vêtu d’un pantalon de cette couleur poussant un vélo, et l’interpellent. La victime a formellement identifié l’individu, qui avait d’ailleurs porté un coup au visage de son ami de présent avec elle lors du vol. L’auteur, un homme de 27 ans, a été placé en garde à vue.
Les policiers de la BAC étaient requis hier à 22h50 à Besançon suite à l’appel du président du tribunal correctionnel de Besançon, qui venait d’entendre une conversation entre trois individus dont un qui se vantait d’avoir une interdiction de paraître à Besançon. Les policiers se rendaient sur le secteur, guidés par le CIC (centre d’informations et de commandement) avec l’appui des caméras de vidéosurveillance. C’est alors qu’ils aperçoivent ces individus en train de monter à bord d’un véhicule Dacia. Après vérifications, il s’est avéré que le propriétaire disposait bien d’une fiche l’interdisant de paraître à Besançon. Alors que les policiers décident de procéder au contrôle du conducteur, ce dernier n’obéis pas aux injonctions de s’arrêter, et démarre à tout allure, franchissant les 100km/h en ville, et prenant tous les risque pour échapper au contrôle. Arrivé avenue de l’Observatoire, il s’immobilise alors devant une barrière, et prend la fuite en courant. Les deux autres occupants du véhicule ont été conduits au commissariat pour être entendus en tant que témoins. Une enquête est en cours.
Ce jeudi à Besançon, les effectifs de police étaient requis à 22h10 par une personne indiquant qu’une femme alcoolisée aurait commis des dégradations sur son véhicule. Les policiers ne constatant pas de dégradations, ont tout de même pris en charge cette femme ainsi qu’un autre individu pour ivresse publique manifeste, place Jouffroy d’Abbans. Lors de son placement en cellule de dégrisement, cette dame de 54 ans refusait d’être fouillée et se débattait vivement. Elle s’est ensuite déshabillée entièrement dans le commissariat et devenait de plus en plus virulente en hurlant des propos incohérents et des insultes. Alors que les policiers la mettaient au sol pour tenter de la maîtriser, cette dernière mordait un des agents à la cheville. Elle a ensuite été placée en garde à vue.
Ce samedi 18 décembre aura lieu la journée internationale des droits des migrants. Pour l’occasion, une manifestation aura lieu place Pasteur à partir de 17 h. L’objectif de la manifestation est d’apporter un soutien aux migrants en demandant des aides concrètes.
Une manifestation solidaire
La manifestation, appelée par plus de 20 organisations syndicales, associatives et politiques, se voudra solidaire avec les migrants qui souffrent de plus en plus des comportements hostiles dont ils sont parfois victimes. L’occasion permettra aussi de dénoncer les discours anti-immigration qui émanent de certaines personnalités de la sphère politique. Le départ de la manifestation se fera donc à 17 h place Pasteur, avant de défiler jusqu’à la préfecture. Les manifestants comptent bien faire entendre leurs voix, et obtenir des aides concrètes pour les migrants, notamment en termes d’accès aux soins, à l’éducation et au logement.
Interview de la rédaction, Noelle Ledeur (Présidente de l'association Solidarité Migrants Réfugiés) :
Pour son dernier match de l’année 2021 au Palais des sports Ghani Yalouz, le GBDH a concédé sa sixième défaite de la saison. Défait 24-28 face aux Vikings de Caen, les Bisontins peuvent avoir des regrets tant les opportunités ont été nombreuses.
Une première période en demi-teinte
Devant un palais des sports bien garni, les Bisontins ont bien entamé la rencontre en menant 2-0 après deux minutes grâce à Adrien Claire et Brice Aillaud, les deux hommes forts de la soirée. Puis le trou d’air est arrivé, un passage à vide qui va permettre à Caen de prendre un avantage conséquent (3-8). Un écart trop important aux yeux de Benoit Guillaume qui décide de poser un temps mort (12’) pour stopper l’hémorragie. Une petite mise au point qui va faire le plus grand bien aux joueurs du GBDH. Plus incisif, plus dur en défense, mais surtout beaucoup plus efficace, les Bisontins vont refaire leur retard pour ne revenir qu’à une petite longueur des Caennais (9-10), forçant l’entraineur de Caen à poser lui aussi un temps mort (20’). Les deux équipes se rendront coup pour coup jusqu’à la mi-temps et les Bisontins rejoindront les vestiaires avec un seul petit but de retard (12-13).
Le GBDH dépassé
Au retour des vestiaires, les Bisontins vont connaître un nouveau passage à vide, qui sera cette fois-ci impardonnable. Les Caennais en profiteront pour se constituer une avance confortable en seulement quatre minutes de jeu (12-17). Les joueurs du GBDH vont alors se démener tout au long de la seconde période pour essayer de recoller au score, sans succès. Pire, ils se feront encore plus distancer, pour accuser un retard de 6 buts à 10 minutes du terme (19-25). La messe était dite. Malgré un léger retour en fin de match, les Bisontins s’inclineront 24-28 après un énième arrêt d’Alan Santos, le gardien caennais, auteur de 17 arrêts.
Le GBDH sur courant alternatif
La dernière défaite à domicile des Bisontins remontait au 1er octobre dernier, lorsqu’ils avaient chuté face à Ivry, leader incontesté du championnat. Mais hier soir, les joueurs de Benoit Guillaume se sont montrés beaucoup trop irrégulier pour espérer repartir avec les deux points de la victoire. Les Bisontins ont alterné les temps forts et les temps faibles, sans jamais vraiment trouver leur rythme de croisière. Face à une équipe de Caen réaliste (58% de réussite au tir), porté par un grand Mathias Creteau autour de 10 buts en 11 tentatives, les Bisontins ont toujours couru après le score sans jamais vraiment inquiéter leurs homologues Caenais. Mais ce qui a fait défaut au GBDH hier soir, c’est le manque de réussite au tir. Les opportunités ont pourtant été là , mais à de trop nombreuses reprises, les Bisontins ont manqué le cadre ou se sont heurtés à un Alan Santos des grands soirs. Des erreurs qui n’auront jamais permis aux joueurs du GBDH d’espérer un retour dans ce match.
« À notre niveau, on doit rater beaucoup moins de shoots que ça » Brice Aillaud.
« C'est très rageant »
Brice Aillaud, auteur de 7 réalisations, était très frustré après la rencontre. « C’est vraiment rageant, c’est un match qui était largement à notre portée ». L’arrière Bisontin était surtout lucide sur le manque de réussite de son équipe. « A notre niveau, on ne peut pas se permettre de rater autant d’opportunités. Même face à un grand gardien, nous devons être plus précis pour espérer quelque chose ». Très déçu par cette défaite pour le dernier match à domicile, Brice Aillaud ne s’avoue cependant pas vaincu et veut continuer à aller de l’avant. « Il y a du monde qui vient au match depuis le début de l’année, ça fait vraiment plaisir et c’est encore plus frustrant de perdre devant eux. Maintenant, à nous de continuer à aller de l’avant pour revenir plus fort en 2022 et ne plus perdre de match à domicile ».
Interview de la rédaction, Brice Aillaud (Arrière du GBDH) :
Installé Place de la Révolution du 8 au 19 décembre, le marché solidaire est coordonné par l’association RéCiDev, qui peut compter sur la présence de cinquante autres associations.
Noël sous le signe de la solidarité
Ce marché, qui a lieu tous les ans en décembre depuis 2001, permet de placer Noël sous le signe de la solidarité. Plus de cinquante associations sont présentes sur le marché afin de mettre en avant des produits issus de l’artisanat. Les origines des produits sont extrêmement variées, compte tenu du grand nombre d’associations internationales présentes sur le marché. Les visiteurs peuvent donc trouver des jeux et jouets, des livres, mais également des épices, du chocolat, des bijoux et du textile en provenance du monde entier.
Un marché convivial
Pour Marie Rivollet, qui est la coordinatrice du marché, la convivialité fait le charme de ce rendez-vous annuel. « C’est un marché très convivial, avec une ambiance chaleureuse, car les associations sont avant tout présentes pour discuter avec le public ». Ce marché solidaire est également l’occasion de découvrir d’autres cultures, et c’est aussi ça qui plaît aux visiteurs. « Ça change un petit peu de d’habitude, on y découvre des choses et on dit souvent que c’est l’occasion de faire le tour du monde au travers du marché » nous déclare Marie Rivollet.
Interview de la rédaction, Marie Rivollet (Coordinatrice du marché de Noël solidaire) :
Ce mardi 14 décembre s’est tenue la conférence de presse d’avant conseil communautaire. L’occasion pour la maire Anne Vignot et les élus de faire le point sur deux projets d’aménagements urbains ainsi que sur le dispositif « Sport de haut niveau individuel ».
Trois grands points à l’ordre du jour
Au cours de la conférence de presse, Monsieur Yves Guyen, maire d’École Valentin, a présenté le premier projet d’aménagement concernant un nouveau parking dédié au covoiturage sur la commune de Marchaux-Chaudefontaine. Ce futur parking de 49 places, équipés de station de recharge pour les véhicules électriques, permettra de répondre à une demande de plus en plus importante au niveau du covoiturage. Le financement de ce projet s’inscrit dans le cadre d’une convention avec la société usagère du réseau autoroutier APRR. Elle prendra donc en charge l’intégralité du coût des travaux, estimé à 180 000 € et qui commenceront début 2022. Le parking devrait être mis en service avant l’été.
Le deuxième projet d’aménagement concerne cette fois-ci la création d’une aire de très grands passages à Chemaudin-et-Vaux. Ce projet répond à une obligation réglementaire, à savoir celle de mettre à disposition une aire pour les gens du voyage. Cette aire permettra d’accueillir entre 50 et 200 caravanes sur une durée de 6 mois, notamment en période estivale. Durant toute l’année, cet espace pourra également être utilisé comme parc de stationnement. Le coût de ce projet est de 2.6 millions d’euros et les travaux débuteront en 2023.
Le troisième point concerne le dispositif « Sport de haut niveau individuel ». Il a été décidé d’orienter encore un peu plus ce dispositif vers les sports outdoor. L’enveloppe de cette aide qui était de 15 000 € passera à 50 000 € pour permettre aux athlètes et à leurs clubs d’avoir plus de moyens pour continuer leurs parcours vers l’excellence. Le montant de l’aide alloué aux structures dépendra de trois critères, à savoir le nombre d’athlètes présents sur les listes de haut niveau, le nombre de salariés ainsi que le budget de la structure.
Interview de la rédaction, Yves Guyen (Maire d'École Valentin) et Anne Vignot (Maire de Besançon) :
Au terme de trois jours de procès devant la cour d’assises du Doubs, Rashid Askari est condamné pour le meurtre de son épouse avec préméditation. Il écope de 30 ans de réclusion criminelle assortie d’une période de sureté de 20 ans. Il est également soumis à une obligation de quitter le territoire français. La cour ordonne également le retrait total des droits de Rashid Askari sur ses deux enfants.
L'interview de la rédaction / Maître randall Schwerdorffer