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A Besançon, lundi à 13h30, des policiers ont remarqué la porte ouverte d’un appartement squatté au 1 rue de Dijon. En pénétrant à l'intérieur, ils ont constaté la présence de cinq jeunes. L’un d’entre eux se trouvait dans la salle de bain à proximité d’un sachet plastique rempli de produits stupéfiants conditionnés à la revente. Un de ses collègues portait sur lui un couteau pliable, 50 euros et un talkie-walkie. Après l’inventaire, il était découvert 155 grammes de résine de cannabis, 32 grammes de cocaïne et 31 grammes d’héroïne. Lors des auditions, un jeune homme de 15 ans connu des services de police, était désigné comme le détenteur des produits stupéfiants. Celui-ci a reconnu les faits et a reconnu vendre à cette adresse depuis un mois pour un chiffre d’affaires de 3000€ euros par jour. Les cinq individus ont été interpellés et placés en garde à vue. 

Les policiers de la BAC ont été requis hier en fin d‘après-midi par les agents de la sûreté ferroviaire à Besançon pour un individu violent et outrageant. Ce dernier circulait à vélo dans le souterrain de la gare, et a tenté de prendre la fuite lorsque les agents ont souhaité le contrôler. Tout de même interpellé, l’homme de 19 ans s’est débattu violemment et a porté un coup au visage d’un agent lors de la tentative de menottage. Placé en garde à vue, l’individu ne reconnaît pas les faits et indique simplement s’être débattu. Les deux agents ont porté plainte.

Hier en fin d’après-midi à Besançon, des policiers de la BAC qui patrouillaient rue de Belfort ont surpris un conducteur au téléphone. Ce dernier, à la vue des forces de l’ordre, a soudainement lâché son appareil. Il n’a ensuite pas obtempéré aux injonctions de s’arrêter et a continué sa route en direction de Thise. Les policiers ont tout de même réussi à stopper le véhicule et ont découvert aux pieds de cet individu de 22 ans, un sachet zippable contenant trois morceaux de stupéfiants et une gazeuse dans la boîte à gant. Conduit au commissariat, il sera reconvoqué ultérieurement.

Ce lundi 23 mai 2022 marquait la 6ème journée nationale en hommage aux victimes de l’esclavage. Emotions et récompenses étaient au rendez-vous à la promenade de Granvelle sous la statue de Victor Hugo.

 

Contexte émouvant et engagé

A Besançon, cette cérémonie commémorative a été marquée par la remise des diplômes aux 28 élèves de seconde du Lycée Louis Pasteur, lauréats du concours de l’Education Nationale « La Flamme de l’égalité ». Sous la houlette des élus et autorités bisontines, dont la Mairesse Anne Vignot et le Ministère de l’Education Nationale, il a été rappelé que toutes les communes sont invitées à organiser des journées commémoratives les 10 et 23 mai de chaque année. La cérémonie a débuté avec la lecture d’un texte de Victor Hugo par trois lycéennes. Une lecture émouvante sous un ton théâtral et particulièrement solennel. Les élèves du Lycée Louis Pasteur, tout comme les autres élèves du territoire français, se sont engagés autour du thème central « le travail en esclavage ». A l’aide de documents, BD, romans et autres ouvrages, ils ont conçu un atlas, désormais disponible en version numérique. Conditions de vie, marronnage, chasseurs d'esclaves, Mulâtresse Solitude, les élèves ont travaillé sur de nombreux sujets très variés.

 

Un devoir de mémoire

Ce concours a pour objectif d’amener les lycéens à connaître l’histoire de la traite de l’esclavage et de son abolition. De ne pas omettre ce passé douloureux et de continuer, aujourd’hui, à commémorer cette journée pour toutes celles et ceux qui ont subi cette époque sombre, et qui se sont battus pour leur humanité. La journée nationale d’hommage aux victimes de l’esclavage vise à célébrer la mémoire des 4 millions de personnes qui dans les colonies françaises et pendant plus de deux siècles ont été victimes de ce crime contre l’humanité, et de rendre hommage à la contribution qu’elles-mêmes et leurs descendants ont apportée à la construction de la Nation et de la République. Les autorités bisontines se sont dit « honorées » de remettre ces prix aux élèves pour l’engagement dont ils ont fait preuve. La célébration s’est clôturée avec l’hymne national de la France. 

 

Elise Barbe, professeure d'histoire-géographie & ses élèves : 

 

 

Deux adolescents âgés de 13 ans sont entrés dans le collège des Clairs-Soleils à Besançon avec une arme mardi après-midi. Ils ont menacé une enseignante avec un pistolet avant de prendre la fuite. Arrêtés par les policiers, ils ont été placés en garde à vue. L’arme était en fait un pistolet à bille très ressemblant acheté dans une enseigne du centre-ville de Besançon.

Les deux jeunes sont en cours de défèrement devant le juge des libertés. Le parquet de Besançon a fait la demande d’un placement sous contrôle judiciaire. L’un des jeunes avait été exclu de l’établissement en octobre dernier suite à une rixe.

L’enseignante a été entendue et vue par un médecin légiste. Sept jours d’ITT ont été prononcés. En parallèle, l'Éducation nationale a annoncé le recrutement d’un assistant de prévention et de sécurité supplémentaire.  

La journée est originaire du Québec. La Fondation Émergence crée en 2003 la première journée nationale contre l’homophobie et depuis, elle organise une campagne de sensibilisation chaque année. D'autres organismes ont repris cette journée et elle est maintenant célébrée dans de nombreux pays. Le 17 mai est une date symbolique pour les personnes homosexuelles car c’est à cette date que l’homosexualité est retirée de la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 17 mai 1990.

 

Une marche militante contre l'homophobie et la transphobie

En ce 17 mai, journée internationale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, la ville de Besançon se pavoise aux couleurs arc-en-ciel du mouvement LGBTQIA+. Une marche militante se tiendra également ce samedi dans la cité comtoise. L’origine de cette marche intervient suite aux nombreuses agressions à Besançon, notamment au Parc Micaud. Le collectif LGBTQIA+ et de Défense des Droits Humains organisent cette marche militante depuis 2019, avec le soutien de la mairie par la Mission de lutte contre les discriminations et droits des femmes. Au programme, un pique-nique est prévu à 13h au parc Micaud, avec une marche qui débutera à 14h en passant par le centre-ville. Des temps de pause seront prévus pour des lectures de témoignages et pour partager des temps forts avec les militants. Cette marche militante s’achèvera au Bar associatif le Pixel, sous la Cité des Arts, où un after est prévu. Il sera possible de rencontrer les acteur.ice.s bisontin.e.s de lutte pour les droits LGBTQIA+, d’assister à des lectures queer, sous l’ambiance d’un DJ Set et d’un bar à paillettes.

Plus d’infos sur la marche militante : https://www.facebook.com/events/581090793668491

 

4ème édition de Love 4 All

Samedi marque aussi le début de la quatrième édition « Love 4 All ». Cet événement organisé par l’association « Le Cercle » se tiendra du 21 mai au 4 juin. Des podiums, du spectacle, de la découverte, des conférences, et plus de 15 artistes queers et engagé.e.s, venu.e.s d’ici et d’ailleurs et réuni.e.s pour la même cause. 

Lien de la programmation Love 4 All : https://www.facebook.com/events/532230991600015

 Corentin, directeur artistique et fondateur de l'association "Le Cercle" : 

 

En travaux depuis plusieurs mois, le site Saint-Jacques de Besançon se prépare à accueillir une toute nouvelle bibliothèque d’ici 2026. Un projet ambitieux, le plus gros chantier public de lecture en France. Ce jeudi a débuté la déconstruction de la cheminée de 30m qui marque symboliquement la fin de la première phase de démolition. Au moins deux semaines seront nécessaires avant de la faire tomber. Anne Vignot, présidente du Grand Besançon est au micro de la rédaction.

Il faudra plusieurs semaines pour démonter la structure de briques recouverte de béton, haute de 30m. Les ouvriers, dans une nacelle, ont attaqué le sommet de la tour au marteau-piqueur ce jeudi matin. Une fois, la cheminée raccourcie de dix mètres, ils passeront le relais à une pelle de démolition à grand bras. A la fin du chantier, les ouvriers laisseront place à des archéologues qui s'attelleront à des fouilles sur le site. Par la suite, débutera le chantier de construction de la future Grande Bibliothèque.

 

 

Les travaux sur cette partie du site de Saint-Jacques ont débuté à l’été 2020 avec une première phase de travaux préparatoires (désamiantage, démontage des préfabriqués). Un an plus tard, à l’été 2021, le bâtiment Saint-Bernard était libéré et la chaufferie arrêtée définitivement par le CHU. Une deuxième phase de travaux d’un montant de 1 M€ TTC a alors débuté en fin d’année et se poursuit actuellement jusqu’au mois de juin. Ces travaux concernent le désamiantage et le curage de l’intérieur du bâtiment Saint-Bernard construit au 17ème siècle et protégé par le classement monument historique, et prochainement la déconstruction de la chaufferie et de la cheminée emblématique. Ces travaux préparatoires bénéficient du financement de l’Université de Franche-Comté, du Département du Doubs, de la Région Bourgogne-Franche-Comté, de l’État et de l’Europe.

 

Une ouverture prévue en 2026

 

Une fois cette deuxième phase achevée, les fouilles archéologiques commenceront dans la cour suivant les préconisations du service régional de l’archéologie de la DRAC et ce jusqu’à l’automne 2022. En parallèle, les études de conception de la future Grande Bibliothèque seront réalisées. Objectif : un démarrage de la construction de la future Grande Bibliothèque au second semestre 2023 pour une ouverture au public fin 2026.

Ce mercredi matin à Besançon, chemin des Tilleroyes, les sapeurs-pompiers sont intervenus pour venir en aide à une femme de 69 ans ayant chuté dans une zone inaccessible en véhicule. Cette dernière présentait un traumatisme au niveau de la hanche. Elle a été treuillée et héliportée par Dragon 25 sur le centre hospitalier de Besançon.

Le championnat de France d'apnée en piscine se déroulera à Besançon, à la piscine Mallarmé samedi 7 et dimanche 8 mai 2022. Les athlètes français, deuxième équipe mondiale derrière la Russie, seront présents à Besançon pour réaliser les meilleures performances.

La Fédération Française d'Études et de Sports Sous-Marins (FFESSM) organise ce week-end à Besançon, le championnat de France élite d’apnée en piscine. Ce n’est pas une première dans la cité bisontine, car elle prévoit depuis 2009, une manche de coupe de France d’apnée chaque année. Elle obtenue en mars dernier, la 4ème manche et la finale. « Besançon est une ville très sport, qui nous accueille les bras ouverts, et sans eux rien ne serait possible » souligne Thiéry Bertrand, président de la commission nationale apnée de la FFSSEM. Désormais, place au championnat de France d’apnée en piscine, discipline qui diffère de l’apnée en eau libre. La compétition est organisée par la FFESSM qui comprend 14 activités différentes comme l'apnée piscine et en eau libre, la nage palmée, la plongée sous-marine, la spéléologie en fonds marins ou encore le hockey subaquatique. Elle représente plus de 130.000 licenciés en France, et rien que 25.000 concernant l’apnée.

La fédération vient d’ailleurs d'être reconnue depuis le 1er janvier 2022 comme fédération de sports de haut niveau pour l'apnée piscine, eau libre ainsi que pour la nage en palme-piscine et en hockey subaquatique. Une reconnaissance primordiale et gratifiante pour l’ensemble des pratiquants. Et si elle ne fera malheureusement pas partie des Jeux Olympiques 2024, la FFESSM porte de grandes ambitions pour les Jeux de Los Angeles en 2028.

« On est fins prêts, on est dans les starting-blocks, tout est calé ! » clame Thiéry Bertrand. « Nos compétiteurs savent à quelle heure ils vont passer, nos juges sont prévenus, les hôtels sont réservés. C’est une grosse organisation, c’est environ 200, personnes qui vont se déplacer à Besançon. J’ai une équipe sur place, le Besançon Université Club, qui est le club support de la manifestation. J’ai également tout le personnel de la fédération, en particulier de la commission nationale qui travaillent depuis Orange, le Puy-en-Velay, Mulhouse, depuis plusieurs mois déjà » Thiéry Bertrand, président de la commission nationale apnée de la FFSSEM.

 

L’élite de l’apnée française

Lors de cette compétition sera présent tout le gratin de l’apnée française. Guillaume Bourdila, recordman du monde d’apnée dynamique sans palme, avec un record de 236m. Mais aussi Laurent De Beaucaron, détenteur de la meilleure performance française d'apnée statique 2022 avec un temps de 9 minutes et 31 secondes, ainsi que sa compagne Sylvie de Beaucaron Gilson, championne du monde en titre. Béatrice Rouvier, vice-championne du monde, sera aussi de la partie. « L’élite de l’apnée française » comme le précise Thiéry Bertrand. « On est classée 2ème équipe mondiale, ce n’est pas pour rien. Tous les athlètes de l’équipe de France seront là » poursuit le président de la commission nationale apnée.

 

Les épreuves du championnat :

 

Samedi 7 mai

  • L'apnée statique à 10h00, le but consistant de rester le plus longtemps la tête sous l'eau en position allongée à la surface de l'eau (à ne jamais pratiquer seul selon la FFESSM). Dernière série 11h31 avec la meilleure performance française à l’heure actuelle. Laurent de Beaucaron, il y a une quinzaine de jours.
  • L'apnée dynamique monopalme à 14h30, dont le but est de faire la plus grande distance sous l'eau en apnée, à l'aide d'une monopalme qui prend les deux pieds à la fois
  • L'apnée dynamique bipalme à 16h20, sur le même principe que l'épreuve précédente mais avec une paire de palmes

Dimanche 8 mai

  • L'apnée dynamique sans palme à 9h30, pour réaliser la plus grande distance en apnée en nageant la brasse

Infos pratiques

  • Samedi 7 et dimanche 8 mai 2022
  • Piscine Mallarmé, 13 rue Stéphane Mallarmé à Besançon
  • Ouvert gratuitement au public

 

Thiéry Bertrand, président de la commission nationale apnée de la FFSSEM :

 

 

Ce mercredi 4 mai, le CHU de Besançon, l’Agence Régionale de Santé et la Cour d’appel ont signé un nouveau protocole de médecine légale. Il a pour objet de préciser l'organisation et le financement du schéma directeur de la médecine légale sur le ressort de la cour d'appel de Besançon. Une médecine au service de la justice, de plus en plus sollicitée, qui veut assurer une meilleure réponse judiciaire.

 

Qu’est-ce que la médecine légale ?

Le procureur général et la directrice générale du CHU ont fait le constat des difficultés d'organisation rencontrées par le service de médecine légale. Avec les autres signataires de ce nouveau protocole, ils ont convenu d'avancées permettant notamment une modification des modalités de prise en charge d'une partie des examens de garde à vue, une augmentation de l'effectif des médecins légistes, et un enrichissement des prestations offertes dans le ressort en matière de médecine légale.

La médecine légale est une spécialité de la médecine qui consiste à constater et évaluer des lésions de victimes, vivantes ou décédées, et d’aider la justice. Elle regroupe trois grands champs d’activité :

-          La médecine légale du vivant (constatation et évaluation des lésions après des violences, évaluation de leur retentissement et éventuels préjudices)

-          La médecine légale thanatologique (réalisation d'autopsie lors de mort suspecte, criminelle ou après accident de la voie publique, de corps non identifiés ou à la demande des familles)

-          L'expertise médicale (visant à répondre à des questions techniques de procédures pénales et à évaluer les préjudices de victimes dans des procédures indemnitaires).                                                                                                                    

 

Que va permettre la signature de ce nouveau protocole ?

« Il faut donner au service de médecine légale les moyens à la hauteur de la tâche qu’on leur demande d’accomplir » souligne Christophe Barret, procureur général près la Cour d’Appel de Besançon. Un propos soutenu par Chantal Carroger, directrice du CHU de Besançon, satisfaite de ce nouveau protocole qui remet la médecine légale au cœur des missions de l’hôpital. Il prévoit notamment six médecins légistes à temps plein et deux autres à temps partiel. ”A un moment, on s’est retrouvé avec deux médecins légistes seulement. Aujourd’hui, nous avons une équipe complète” a déclaré la directrice du CHU de Besançon. Par ailleurs, pour alléger l’activité des médecins légistes qui opèrent de jour comme de nuit toute de l’année, les médecins de ville ou SOS médecins sont désormais requis pour les examens de gardes à vue qui interviennent au milieu de la nuit. Qui plus est, un nouveau poste au CHU de Besançon est financé par le ministère de la Justice à hauteur de 75.000€. Et pour faire fonctionner ce service de médecine légale de la meilleure des façons, le ministère de la justice lui verse une subvention d’un million d'euros par an.

 

 

« Je suis fier, parce qu’il est assez rare de voir une signature de protocole suivi d’une augmentation de moyens » témoigne Pierre Pribile, directeur général de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté. D’autant plus que ce service de médecine légale peut jouer un rôle extrêmement important dans de nombreuses situations. Notamment lors d’affaires criminelles. « La médecine légale est un des modes essentiels de production de la preuve. Une preuve qui peut établir une responsabilité pénale, et apporter une réponse judiciaire » explique Christophe Barret, procureur général près de la Cour d'appel de Besançon. Mais la médecine légale, ce ne sont pas seulement les autopsies réalisées pour résoudre des enquêtes. Cette discipline présente de nombreuses autres missions. Cela va de l’examen d’un suspect pour déterminer la compatibilité de son état avec une garde à vue ou non, l’examen d’une victime pour établir son ITT, la prises en charge des victimes, des familles de défunts, la mise sous scellé des indices, les analyses, l’évaluation psychiatrique, etc.

 

Quelques chiffres :

-          En 2021, le service de médecine légale du CHU de Besançon a examiné 1789 victimes dans le cadre d’une enquête.

-          999 personnes ont été vues dans le cadre d’une garde à vue.

-          202 autopsies ont été réalisées en 2021 et 88 depuis le début 2022. 

 

Chantal Carroger, directrice générale du CHU & Christophe Barret, procureur général près la Cour d'Appel de Besançon: