L’emblématique dessinateur de presse de célèbre journal Le Monde, Plantu, était au CHU de Besançon ce mercredi après-midi. Une exposition de ses dessins de presse réalisés pendant la période Covid est actuellement affichée sur les murs de l’hôpital jusqu’au 30 juin. A cette occasion, Jean Plantureux de son vrai nom, s’est déplacé jusqu’au CHU Minjoz afin de rencontrer le personnel soignant. Il a pu déambuler dans différents services et a terminé sa visite par une séance de dédicaces de ses dessins aux membres du personnel. Plantu explique en quoi cette période difficile a marqué sa vie, et pourquoi il a tenu à l’immortaliser de cette façon par ses créations.
A travers ses coups de crayons, Plantu raconte cette crise sanitaire « mieux que personne » confie cette infirmière du CHU Minjoz. « Ce virus a bouleversé notre mode de vie, il a ébranlé tout un système de santé, et c’est touchant de se rendre compte à quel point il le retranscrit de cette façon, à travers ces dessins » poursuit-elle.
Plantu a souhaité rendre hommage à ces femmes et hommes qui prennent soin de la santé des autres, dans des conditions très difficiles. « Vous vous sentez souvent seuls, sans appuis. Ce n’est pas vrai. Au fond, vous savez que les patients ont besoin de vous et de votre bienveillance. La population vous soutient. Ces dessins, je les ai faits pour vous dire à quel point on vous aime. Telle une petite souris, je me suis baladé partout. Je vous ai observés, écoutés. Chaque dessin a une histoire, la vôtre » livre le dessinateur.
Face à Plantu, des soignants venus très nombreux et quelques curieux patients ont pu discuter librement avec lui, et se faire dédicacer les reproductions de ses dessins.
Jean Plantureux, alias Plantu, célèbre dessinateur de presse du journal Le Monde :
L’édition 2022 du championnat de France UNSS de raid a démarré mercredi après-midi à Besançon. 29 sections, venues de toute la France, se sont rassemblées au Rosemont, où un camping a été aménagé. La compétition a débuté avec un prologue urbain de 11 km mercredi puis un parcours de 38km jeudi. La dernière et plus grosse étape se déroulait aujourd’hui. Après un départ matinal au Fort de Bregille, les jeunes participants devaient accomplir un parcours de 42km mêlant plusieurs disciplines de pleine nature.
En tout cinquante-cinq équipes venues de toute la France se sont affrontées pendant trois jours dans trois championnats différents : l'excellence, l'établissement et le lycée professionnel. Chaque équipe était composée de quatre élèves : deux filles et deux garçons. Soixante jeunes officiels dont une trentaine issue du secteur de Besançon. Soixante-quatorze organisateurs pour la grande majorité des professeurs allant des stagiaires jusqu'aux retraités étaient présents.
Retour en images sur cette dernière journée de compétition.
A Besançon, lundi à 13h30, des policiers ont remarqué la porte ouverte d’un appartement squatté au 1 rue de Dijon. En pénétrant à l'intérieur, ils ont constaté la présence de cinq jeunes. L’un d’entre eux se trouvait dans la salle de bain à proximité d’un sachet plastique rempli de produits stupéfiants conditionnés à la revente. Un de ses collègues portait sur lui un couteau pliable, 50 euros et un talkie-walkie. Après l’inventaire, il était découvert 155 grammes de résine de cannabis, 32 grammes de cocaïne et 31 grammes d’héroïne. Lors des auditions, un jeune homme de 15 ans connu des services de police, était désigné comme le détenteur des produits stupéfiants. Celui-ci a reconnu les faits et a reconnu vendre à cette adresse depuis un mois pour un chiffre d’affaires de 3000€ euros par jour. Les cinq individus ont été interpellés et placés en garde à vue.
Les policiers de la BAC ont été requis hier en fin d‘après-midi par les agents de la sûreté ferroviaire à Besançon pour un individu violent et outrageant. Ce dernier circulait à vélo dans le souterrain de la gare, et a tenté de prendre la fuite lorsque les agents ont souhaité le contrôler. Tout de même interpellé, l’homme de 19 ans s’est débattu violemment et a porté un coup au visage d’un agent lors de la tentative de menottage. Placé en garde à vue, l’individu ne reconnaît pas les faits et indique simplement s’être débattu. Les deux agents ont porté plainte.
Hier en fin d’après-midi à Besançon, des policiers de la BAC qui patrouillaient rue de Belfort ont surpris un conducteur au téléphone. Ce dernier, à la vue des forces de l’ordre, a soudainement lâché son appareil. Il n’a ensuite pas obtempéré aux injonctions de s’arrêter et a continué sa route en direction de Thise. Les policiers ont tout de même réussi à stopper le véhicule et ont découvert aux pieds de cet individu de 22 ans, un sachet zippable contenant trois morceaux de stupéfiants et une gazeuse dans la boîte à gant. Conduit au commissariat, il sera reconvoqué ultérieurement.
Ce lundi 23 mai 2022 marquait la 6ème journée nationale en hommage aux victimes de l’esclavage. Emotions et récompenses étaient au rendez-vous à la promenade de Granvelle sous la statue de Victor Hugo.
Contexte émouvant et engagé
A Besançon, cette cérémonie commémorative a été marquée par la remise des diplômes aux 28 élèves de seconde du Lycée Louis Pasteur, lauréats du concours de l’Education Nationale « La Flamme de l’égalité ». Sous la houlette des élus et autorités bisontines, dont la Mairesse Anne Vignot et le Ministère de l’Education Nationale, il a été rappelé que toutes les communes sont invitées à organiser des journées commémoratives les 10 et 23 mai de chaque année. La cérémonie a débuté avec la lecture d’un texte de Victor Hugo par trois lycéennes. Une lecture émouvante sous un ton théâtral et particulièrement solennel. Les élèves du Lycée Louis Pasteur, tout comme les autres élèves du territoire français, se sont engagés autour du thème central « le travail en esclavage ». A l’aide de documents, BD, romans et autres ouvrages, ils ont conçu un atlas, désormais disponible en version numérique. Conditions de vie, marronnage, chasseurs d'esclaves, Mulâtresse Solitude, les élèves ont travaillé sur de nombreux sujets très variés.
Un devoir de mémoire
Ce concours a pour objectif d’amener les lycéens à connaître l’histoire de la traite de l’esclavage et de son abolition. De ne pas omettre ce passé douloureux et de continuer, aujourd’hui, à commémorer cette journée pour toutes celles et ceux qui ont subi cette époque sombre, et qui se sont battus pour leur humanité. La journée nationale d’hommage aux victimes de l’esclavage vise à célébrer la mémoire des 4 millions de personnes qui dans les colonies françaises et pendant plus de deux siècles ont été victimes de ce crime contre l’humanité, et de rendre hommage à la contribution qu’elles-mêmes et leurs descendants ont apportée à la construction de la Nation et de la République. Les autorités bisontines se sont dit « honorées » de remettre ces prix aux élèves pour l’engagement dont ils ont fait preuve. La célébration s’est clôturée avec l’hymne national de la France.
Elise Barbe, professeure d'histoire-géographie & ses élèves :
Deux adolescents âgés de 13 ans sont entrés dans le collège des Clairs-Soleils à Besançon avec une arme mardi après-midi. Ils ont menacé une enseignante avec un pistolet avant de prendre la fuite. Arrêtés par les policiers, ils ont été placés en garde à vue. L’arme était en fait un pistolet à bille très ressemblant acheté dans une enseigne du centre-ville de Besançon.
Les deux jeunes sont en cours de défèrement devant le juge des libertés. Le parquet de Besançon a fait la demande d’un placement sous contrôle judiciaire. L’un des jeunes avait été exclu de l’établissement en octobre dernier suite à une rixe.
L’enseignante a été entendue et vue par un médecin légiste. Sept jours d’ITT ont été prononcés. En parallèle, l'Éducation nationale a annoncé le recrutement d’un assistant de prévention et de sécurité supplémentaire.
En ce 17 mai, journée internationale de lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, la ville de Besançon se pavoise aux couleurs arc-en-ciel du mouvement LGBTQIA+. Une marche militante se tiendra également ce samedi dans la cité comtoise. L’origine de cette marche intervient suite aux nombreuses agressions à Besançon, notamment au Parc Micaud. Le collectif LGBTQIA+ et de Défense des Droits Humains organisent cette marche militante depuis 2019, avec le soutien de la mairie par la Mission de lutte contre les discriminations et droits des femmes. Au programme, un pique-nique est prévu à 13h au parc Micaud, avec une marche qui débutera à 14h en passant par le centre-ville. Des temps de pause seront prévus pour des lectures de témoignages et pour partager des temps forts avec les militants. Cette marche militante s’achèvera au Bar associatif le Pixel, sous la Cité des Arts, où un after est prévu. Il sera possible de rencontrer les acteur.ice.s bisontin.e.s de lutte pour les droits LGBTQIA+, d’assister à des lectures queer, sous l’ambiance d’un DJ Set et d’un bar à paillettes.
Plus d’infos sur la marche militante : https://www.facebook.com/events/581090793668491
Samedi marque aussi le début de la quatrième édition « Love 4 All ». Cet événement organisé par l’association « Le Cercle » se tiendra du 21 mai au 4 juin. Des podiums, du spectacle, de la découverte, des conférences, et plus de 15 artistes queers et engagé.e.s, venu.e.s d’ici et d’ailleurs et réuni.e.s pour la même cause.
Lien de la programmation Love 4 All : https://www.facebook.com/events/532230991600015
Corentin, directeur artistique et fondateur de l'association "Le Cercle" :
Il faudra plusieurs semaines pour démonter la structure de briques recouverte de béton, haute de 30m. Les ouvriers, dans une nacelle, ont attaqué le sommet de la tour au marteau-piqueur ce jeudi matin. Une fois, la cheminée raccourcie de dix mètres, ils passeront le relais à une pelle de démolition à grand bras. A la fin du chantier, les ouvriers laisseront place à des archéologues qui s'attelleront à des fouilles sur le site. Par la suite, débutera le chantier de construction de la future Grande Bibliothèque.
Les travaux sur cette partie du site de Saint-Jacques ont débuté à l’été 2020 avec une première phase de travaux préparatoires (désamiantage, démontage des préfabriqués). Un an plus tard, à l’été 2021, le bâtiment Saint-Bernard était libéré et la chaufferie arrêtée définitivement par le CHU. Une deuxième phase de travaux d’un montant de 1 M€ TTC a alors débuté en fin d’année et se poursuit actuellement jusqu’au mois de juin. Ces travaux concernent le désamiantage et le curage de l’intérieur du bâtiment Saint-Bernard construit au 17ème siècle et protégé par le classement monument historique, et prochainement la déconstruction de la chaufferie et de la cheminée emblématique. Ces travaux préparatoires bénéficient du financement de l’Université de Franche-Comté, du Département du Doubs, de la Région Bourgogne-Franche-Comté, de l’État et de l’Europe.
Une fois cette deuxième phase achevée, les fouilles archéologiques commenceront dans la cour suivant les préconisations du service régional de l’archéologie de la DRAC et ce jusqu’à l’automne 2022. En parallèle, les études de conception de la future Grande Bibliothèque seront réalisées. Objectif : un démarrage de la construction de la future Grande Bibliothèque au second semestre 2023 pour une ouverture au public fin 2026.
Ce mercredi matin à Besançon, chemin des Tilleroyes, les sapeurs-pompiers sont intervenus pour venir en aide à une femme de 69 ans ayant chuté dans une zone inaccessible en véhicule. Cette dernière présentait un traumatisme au niveau de la hanche. Elle a été treuillée et héliportée par Dragon 25 sur le centre hospitalier de Besançon.