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Les fortes chaleurs actuelles entraînent indéniablement la fréquentation intense des piscines et plans d’eau du territoire. A Besançon les piscines Port-Joint, Lafayette et Mallarmé sont ouvertes. Celle de Chalezeule ouvrira ce samedi 25 juin. Si les baigneurs sont au rendez-vous ce n’est pas toujours le cas des maitres-nageurs. Une forte pénurie est constatée sur tout le territoire français. A quelques jours de l’ouverture complète des piscines de Besançon, nous nous sommes entretenus avec Abdel Ghezali, premier adjoint à la maire de Besançon, et chargé des sports et équipements sportifs.

 

Une bonne saison en perspective

Comme le souligne Abdel Ghezali, le facteur essentiel à la fréquentation des plans d’eau, la météo, est actuellement propice au très bon accueil des visiteurs. « Les équipements de plein air sont liés à la météo. Nous sommes dans une période très chaude, avec des températures très élevées, et nous avons beaucoup de monde qui vient dans nos équipements, dans nos piscines ». Un très bon début de saison, confirmé par les réservations. « La semaine dernière, à Port-joint, nous avons fait complet au niveau des entrées » poursuit l’élu. Une année qui devrait être rassurante, après les dernières saisons profondément marquées par la crise sanitaire. « Nous avons dû nous adapter aux jauges et ce n’était vraiment pas évident. Mais nous avons tout de même fait une bonne saison malgré tout. Celle-ci devrait l’être aussi. Même si on sera très vigilants face aux températures » souligne Abdel Ghezali.

 

Alerte canicule

Des températures historiques en France, qui ont franchi les 40° la semaine dernière dans le sud du pays. « Nous allons faire en sorte que les enfants soient protégés, avec de la crème solaire, des zones d’ombre, et qu’ils puissent se baigner et s’amuser sans craindre ces fortes chaleurs » explique Abdel Ghezali. Car si les températures sont propices à la baignade, il ne faut pas négliger les risques liés au soleil. « Il faut rester très vigilant face à chaleurs. La sécurité doit être de mise, dans et autour des bassins. Mais les équipes ont bien travaillé, elles sont prêtes ».

 

Une pénurie de maitres-nageurs

Nous l’évoquions dans nos colonnes il y a quelques semaines ; la situation est toujours la même. Une très forte pénurie de maitres-nageurs se fait ressentir en France, et certaines villes de l’hexagone ne pourront ouvrir leurs piscines à cause de cette pénurie. « Nous avons besoin de maitres-nageurs diplômés dans les piscines, c’est un élément indispensable. Je lance un véritable appel pour des personnes qui souhaiteraient se former prochainement au métier. Il y a une réelle crise des vocations » confie l’élu de Besançon en charge des sports. Dans la cité comtoise la situation n’est pas aussi critique, et les bassins ne devraient pas fermer à cause de ce manque… pour l’instant. « Il y a clairement un manque, mais à Besançon nous n’en sommes pas encore à fermer nos piscines. J’espère qu’on pourra les maintenir ouvertes dans la durée. En tout cas pour cet été, à Besançon, il ne devrait pas y avoir de problème » affirme Abdel Ghezali.

 

Abdel Ghezali, premier adjoint à la maire de Besançon, chargé des sports et équipements sportifs : 

 

 

Douzième de Proligue, les Aigles du Grand Besançon Doubs Handball ont eu du mal à enchaîner les résultats cette saison. Des ajustements sont attendus cet été en vu de préparer la saison prochaine.

 

Avec 19 points engrangés en 30 journées de championnat de Proligue, le Grand Besançon Doubs Handball n'a pas réellement répondu aux attentes fixées en début de saison. « Le club avait pour objectif de finir à la dixième place. On a été que rarement dans cette situation », explique Benoît Guillaume, l’entraîneur. Les Aigles n'ont jamais réussi à enchaîner les victoires et à concrétiser sur le classement certaines de leurs bonnes performances. « On a pu affronter la plupart de nos adversaires les yeux dans les yeux. On est sur la bonne voie pour exister dans le championnat », rajoute Benoît Guillaume.

 

Aller plus loin la saison prochaine

Mais comment comment concrétiser ces performances prometteuses lors de la saison prochaine ? « Si on veut être plus performant, le renouvellement des joueurs est un moyen. Le niveau qualitatif de ce que l'on produit à l’entraînement et lors de la préparation physique doit également se rehausser d'un ton », conclut l’entraîneur, conscient des ingrédients qui manquent à l'équipe pour qu'elle passe au premier plan en Proligue. D'ici le début de la saison prochaine, tous les espoirs semblent permis au GBDH.

L'interview de la rédaction / Benoît Guillaume

Sauf exceptions, la Citadelle n’est plus éclairée la nuit depuis 2020, au plus grand regret des élus de l’opposition. Une décision actée en début de mandat et reprécisée en juin 2021. La ville de Besançon a détaillé sa politique vis-à-vis de cette problèmatique. La question de la biodiversité représente un enjeu majeur. 

Le sujet est récemment revenu sur la table lors d’un conseil municipal d’avril. Les élus de l’opposition ont déploré un manque d’ambition en rappelant leurs propositions, pour un « vrai » projet touristique. Un débat houleux s’en est suivi. « La ville n’a jamais su profiter du potentiel de la Citadelle », fusait du côté de l’opposition. L’élu du Modem, Laurent Croizier, l’a martelé : il souhaite le retour de l’éclairage nocturne de cet « emblème » qu’est ce site Vauban, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. « La Citadelle doit veiller sur Besançon, y compris la nuit. Éteindre la Citadelle, c’est d’une certaine façon éteindre la ville ». Propos qui ont fait réagir François Bousso, conseiller municipal en charge de la Citadelle. « L’éclairage n’est pas une politique en soi. Il vient accompagner une politique culturelle, patrimoniale, historique. C’est un outil au service du site. On ne m’a pas demandé d’éclairer la Citadelle lors de mon mandat. On m’a demandé de la faire vivre. Alors oui l’éclairage en fait partie, du moment qu’on place le curseur au bon endroit. Et à côté de ça on travaille bien d’autres choses pour que la Citadelle vive ».

 

Une biodiversité très importante

La ville de Besançon explique qu’un travail est en cours afin de concilier plusieurs exigences, notamment sur la préservation de la biodiversité. Car il n’y a pas que les animaux du zoo à la Citadelle. Le site héberge toute une faune sauvage locale de l’autre côté des remparts. Quatre hiboux grands-ducs sont nés en mars dernier, une espèce rare et protégée. Mais on retrouve aussi de très nombreuses espèces d’oiseaux, comme des faucons pèlerins, mais aussi des insectes et des chiroptères (chauve-souris). François Bousso explique que la Citadelle est située sur un corridor écologique très important, que des passerelles sont à préserver. Le conseiller municipal explique le principe de « trame noire », qui représente l'ensemble des corridors écologiques caractérisés par une certaine obscurité et empruntés par les espèces nocturnes. Des corridors qui peuvent être très impactés par la pollution lumineuse et les activités humaines, celles-ci pouvant nuire aux espèces qui s’y trouvent.

 

Faire « rayonner » la Citadelle d’une autre façon

François Bousso souligne qu’il est important de concilier trois aspects sur l’éclairage de la Citadelle. Premièrement, l’attrait touristique du site, qui passe de très nombreux projets, notamment culturels. Des rapports présentés par Aline Chassagne, adjointe en charge de la culture, ont mis en lumière les projets du plan d’attractivité et de rayonnement de la Citadelle, gérée et valorisée par la municipalité. Cinq jardins thématiques y seront créés entre 2022 et 2024. Chacun constituera un support des messages véhiculés par le Muséum, le musée Comtois, le musée de la Résistance et de la Déportation, le parc zoologique et le monument lui-même. Il s’agit aussi du développement de nombreuses autres activités culturelles au sein du site Vauban. Puis, il y a comme souligné plus haut, la question de biodiversité dans les remparts de la Citadelle, ainsi que la sécurité du site.  « On part beaucoup de l’éclairage extérieur, mais il ne faut pas oublier l’éclairage intérieur du site » indique François Bousso. « C’est très important, notamment au niveau de la sécurité, de veiller à cet aspect » poursuit l’élu. « Et nous devons consigner ces trois aspects, il n’est pas question d’en privilégier un seul, au détriment des autres. Il faut faire les 3 simultanément ».  

 

François Bousso, conseiller municipal en charge de la Citadelle : 

 

 

Aujourd’hui s’est tenu le 3ème jour d’audience de l’affaire des fusillades qui ont secoué Planoise. 5 à 15 ans de prison ferme ont été requis contre les 7 prévenus par le procureur de la République Etienne Manteaux. Ils sont poursuivis pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs en vue de commettre des violences avec armes à feu en réunion. Les plaidoiries de la défense ont lieu ce mercredi toute la journée, avant un délibéré prévu jeudi.

Cette semaine se tient au palais de justice de Besançon, le premier procès sur les fusillades qui ont secoué le quartier de Planoise entre 2019 et 2020. Sept prévenus comparaissent, dont un homme qui est soupçonné d’avoir piloté un trafic de stupéfiants depuis sa prison et ordonné des règlements de compte.

Ce procès plonge au cœur du trafic de stupéfiants de Besançon. De la gestion, de la vente, et du chiffre d’affaires, en passant par le recrutement des vendeurs, mais aussi la concurrence pour occuper les points de deal. Et bien évidemment de toutes les violences qui en résultent. Depuis ce lundi, ce sont sept individus qui sont jugés au palais de justice de Besançon pour une dizaine de fusillades ayant eu lieu entre novembre 2019 et mars 2020. Des coups de feu et une affaire de séquestration qui ont fait cinq victimes, et qui découlent directement de cette guerre entre deux bandes rivales. Tous les prévenus sont soupçonnés d’avoir pris part au trafic du clan « de la Tour » et à ces fusillades. Une escalade de violence qui a conduit à l’assassinat d’un innocent : Houcine Hakkar, abattu par erreur, le 8 mars 2020. Le délibéré est attendu pour la fin de semaine.

Au soir du premier tour des élections législatives 2022, les résultats de la ville de Besançon :

 

NUPES : 39,60%

ENS : 28,35%

RN : 11,76%

LR : 9,61%

REC : 3,82%

DXG : 1,90%

RDG : 1,71%

ECO : 1,61%

DSV : 0,86%

DIV : 0,79%

Les résultats du 1er tour des élections législatives dans la 1ère circonscription du Doubs sont connus.

Séverine VEZIES (NUPES) arrive en tête avec 29,78%.

Juste derrière elle, Laurent CROIZIER, représentant la majorité présidentielle avec 26,75%.

Se succèdent ensuite Thomas LUTZ (RN) avec 17,82%, et Michel VIENET (Les Républicains) avec 11%.

 

GALPIN Fabrice (REC) : 4,34%

INEZARENE Salima (RDG) : 3,90%

PERNIN Marielle (ECO) : 2,87%

MALLOL Candice (ECO) : 1,22%

FRIESS Nicole (DXG) : 1,12%

TOURNIER Pauline (DIV) : 0,87%

COURBARON Doïna (DXG) : 0,33%

KECK Célia (REG) : 0,02%

Un an après une grève historique le 10 juin 2021, les psychologues déplorent l’absence de consultation de la profession par le gouvernement pour rédiger les lois de santé publique

 

Ce vendredi 10 juin s’est tenue une manifestation devant l’Agence Régionale de Santé de Besançon répondant à l’appel national de la CGT et de la Fédération française des psychologues qui a vu des mobilisations avoir lieu dans 17 villes françaises. Se déclarant “jamais consultés” et oubliés du Ségur de la santé de janvier 2022, les professionnels, qu’ils soient du public ou libéraux, ont des revendications claires.

Un phénomène national qui touche la population franc-comtoise

Cet appel à la mobilisation a été lancé par le centre hospitalier de Novillars. Situé à 12km de Besançon, il s’agit de l'établissement de référence de la région en psychiatrie, il couvre un bassin de 324 000 habitants. Les psychologues déplorent donc déjà cette centralisation beaucoup trop importante qui voit des professionnels devoir faire la route “depuis Saint Claude”. Ainsi, les francs-comtois manquent de dispositifs psychiatriques mais ce phénomène n’est pas récent. Ce qui est nouveau en revanche, ce sont les dispositifs mis en place par l’Etat, poussés par la situation psychiatrique compliquée induite par la crise Covid, qui sont loin de satisfaire la profession.

Un tri des patients et une exclusion de professionnels

Ces dispositifs, il s’agit notamment de Mon Psy qui inclut 1200 praticiens référencés dans le pays mais en exclut par la même occasion 27 800, selon le site du CMP. Au-delà d’exclure certains psychologues, le dispositif effectue un “tri des patients” selon Sébastien Hof car c’est aux médecins de prescrire les thérapies, celles-ci ne sont pas libres. Le psychothérapeute libéral basé à Besançon déclare que ce tri est effectué sur la gravité de la situation psychique des patients. Ainsi,  Mon Psy renvoie à 7 séances de trente minutes avec un professionnel seulement les patients atteints de “dépression légère à modéré et d’addictions”. “C’est comme si on était bons qu’à accompagner des gens qui pourraient avoir de faibles difficultés or ce n’est pas ça dont souffre la majorité de la population française” déclare Sébastien Hof. La durée de trente minutes des séances avait déjà été l’objet de revendications l’année dernière. La solution trouvée par le gouvernement a été de permettre l’extension de la durée sans pour autant augmenter le revenu des praticiens.

 

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Un manque de moyens qui dépasse la profession

Les psychologues revendiquent donc également une revalorisation de leurs salaires gelés depuis 20 ans. Plus généralement, ils requièrent une augmentation des moyens, comme la plupart des professions de santé dont ils se sentent solidaires. Le centre hospitalier de Novillars ayant récemment annoncé une nouvelle fermeture de 20 lits, les psychologues de tous horizons, public et privé, déplorent la dégradation du service de santé publique.

 

Une délégation a été reçue par l’Agence régionale de santé à l’occasion de cette mobilisation. Celle-ci doit répondre aux revendications des praticiens qui requièrent donc d’un côté une collaboration avec le gouvernement dans le cadre des nouveaux arrêtés, dispositifs et lois et de l’autre une plus grande autonomie dans l'exercice de leur profession. Sébastien Hof conclut ainsi : “le gouvernement a plutôt tendance à dire aux psychologues ce qu’ils ont à faire, quels outils utiliser et je trouve ça très dommageable”.

 

L'interview de la rédaction / Sébastien Hof / Psychothérapeute libéral 

 

 

 

 

Le samedi 11 juin 2022 à Besançon se tiendra un escape game au centre-ville de la cité comtoise. Le thème : la magie et l’univers d’Harry Potter, la célèbre série littéraire anglaise de fantaisie. Les joueurs deviendront alors les élèves d’une école de sorcellerie durant plus de trois heures. Seuls ou en équipes, ils seront armés d’une carte de la ville, de leur téléphone portable et des instructions fournies par leur professeur, afin de partir à la découverte du territoire et de nombreux indices afin de déjouer une terrible prophétie.

 

Synopsis de l’aventure :

« Alors que vous vous préparez pour la traditionnelle cérémonie de remise des points qui donnera la maison victorieuse, de terribles évènements surviennent à l’école. En effet, depuis quelques jours, des élèves semblent subir une malédiction qui les transforme en statues d’émeraude sans que personne puisse arrêter ce phénomène. Le mystère reste entier jusqu’à ce que le directeur évoque l’existence d’une obscure prophétie... Choisissez votre maison, parcourez les rues de votre ville pour déjouer la prophétie et sauver vos camarades avant qu’il ne soit trop tard. Rapportez des points à votre maison et faites-la triompher ! Nouveau scénario, nouveaux défis et nouvelles quêtes annexes, seuls les meilleurs sorciers pourront tout accomplir ! »

 

Les clefs de la réussite

Pour participer à cette activité, nul besoin d’être expert en coup de baguette et de connaître l’œuvre de J.K Rowling sur le bout des doigts. Les néophytes ont tout à fait leur place et auront de quoi passer une très belle après-midi. « Cette aventure est destinée à toutes les personnes qui veulent passer un super moment. En plus il fera beau, on va pouvoir en profiter pleinement, en déambulant dans cette belle ville de Besançon avec une activité ludique. Toutes les personnes fans de Harry Potter vont se retrouver dans ce jeu, et les personnes ne connaissant pas Harry Potter vont également passer un très bon moment » confie Valentin Bandini, chargé de presse à 221B Animations. Pour réussir à déjouer cette terrible prophétie d’émeraude, les apprentis sorciers devront faire preuve de réflexion et de cohésion, établir une communication efficace entre eux, afin de réussir à s’organiser de la meilleure des façons pour récolter le plus d’indices possibles en 3h.

 

Les inscriptions s’effectuent sur www.221banimations.com. Il suffit ensuite de choisir la maison au sein de laquelle le participant souhaite s’engager.

 

Le rassemblement se tient à partir de 13h30 dans les lieux suivants :

– Nord du Square Rivotte : Selezard

– Sud du square Rivotte : Tigredor

– Square Castan : Becdaigle

– Place Granvelle : Oursouffle

 

Le départ des premiers sorciers se fera à partir de 13h30 et le jeu se terminera à 17h30 avec l’annonce de la maison gagnante et le dénouement de l'enquête.

 

Valentin Bandini, chargé de presse à 221B Animations : 

 

Les nuits du lundi 13 au vendredi 17 juin 2022, de 21h00 à 05h00, la Direction Interdépartementale des Routes Est indique qu’elle va fermer la section de la RN57 (de la voie des Mercureaux, contournement Sud-Ouest de Besançon), dans les deux sens de circulation afin de réaliser la maintenance des équipements de sécurité et l’entretien courant. Des déviations seront mises en place dans les deux sens de circulation.