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Dans un contexte sanitaire et sécuritaire des plus préoccupants s’est déroulée en début de semaine la rentrée des classes, après 15 jours de vacances de Toussaint qui étaient les bienvenues. Alors que certains prévoient une fermeture des lycées dans les prochains jours, comment se positionne la FCPE, la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves ? Nous avons rencontré Bénédicte Bonnet, la présidente de la FCPE du Doubs

Le port du masque dès l’âge de 6 ans ?

Si elle prend acte des préconisations de l’Organisation Mondiale de la Santé, qui milite pour que les enfants portent le masque dès l’âge de 6 ans, l’association n’est pas favorable à cette mesure localement. Pour motiver sa décision, le collectif s’est rapproché de l’association française de pédiatrie déambulatoire. Outre les études qui confirment que les enfants sont peu contaminants, la FCPE évoque les difficultés et la fatigue qu’occasionne le port du masque pour ces jeunes élèves. « Le niveau collège est suffisant pour imposer le port du masque Â» explique Mme Bonnet. Néanmoins, dans le Doubs, comme ailleurs, pas question de déroger à la règle.

Mobilisations lycéennes

Suite aux mobilisations lycéennes, survenues mardi dernier, la FCPE retient l’inquiétude des jeunes lorsqu’ils se rendent dans leurs établissements scolaires. La peur de contaminer leurs proches est bien réelle. Néanmoins, l’association se veut confiante, en rappelant les chiffres du rectorat de Besançon. Par la voix de Jean-François Chanet, l’administration a récemment annoncé que la diffusion du virus est très réduite dans les lycées de l’académie. Cependant, le corps médical explique qu’un certain nombre de jeunes est asymptomatique au virus et que ces derniers peuvent le transmettre aux membres de leur famille. La prudence reste de mise. « Il faut entendre cette mobilisation et réfléchir à d’éventuelles réaménagements Â» conseille Bénédicte Bonnet. Et de conclure : Il faut que l’on se prépare à un éventuel renforcement des mesures de reconfinement Â».

Vers une fermeture des lycées ?

Les adultes aimeraient à tout prix éviter cette éventualité. La FCPE du Doubs s’est déjà exprimée sur le sujet. La précédente expérience a convaincu très peu de monde. « Le distanciel, ce n’est pas si simple Â» confirme Bénédicte Bonnet. « Il n’est pas concevable d’envisager un 100% distanciel. Personne n’est prêt. Nous préférons que les élèves soient dans leur lycée ou collège Â» ajoute—t-elle.

Une rentrée « fluide Â»

Malgré le contexte anxiogène du moment, Bénédicte Bonnet explique que « la rentrée s’est déroulée dans un climat fluide, sans constater de dégradations particulières Â». Cependant, l’inquiétude monte dans les familles. « Nous manquons d’information sur l’organisation qui pourrait être mise en place si les mesures de confinement venaient à être renforcées Â» précise la responsable. Et de terminer : « Aujourd’hui cela va, mais nous ne sommes pas très sereins pour l’avenir Â».

Dans le Jura toujours. La fonderie MBF Aluminium, basée à Saint-Claude, comptant 300 emplois, a été placée en redressement judiciaire pour une période de six mois. La décision a été rendue hier par le tribunal de commerce de Dijon.

Une nouvelle mauvaise nouvelle pour le département du Jura. MBF est en cessation de paiement depuis le mois d’octobre. Selon le syndicat CGT, sa dette s’élèverait à 10,5 millions d’euros.

Hier soir, pour le compte de la 7è journée de championnat en LFH, l’ESBF est allée s’imposer à Mérignac. Les handballeuses bisontines ont vaincu leur adversaire sur le score de 29 à 24. La prochaine rencontre est prévue ce samedi, à 18h30, face à Brest.

Hier, le tribunal de commerce de Lons-le-Saunier a validé l’offre de repise de la société ILG (International Luxury Group) concernant le lunetier L’Amy, placé en redressement judiciaire. Le journal « Le Progrès Â» relate que le nouvel actionnaire reprend les 46 salariés de l’entreprise morézienne et les 13 salariés du lunetier Julien, basé à Paris.

En raison du reconfinement de la France dans le cadre de la pandémie, la SNCF réduit son offre de transport. Alors que le taux d’occupation des trains longue distance était de plus de 60% lors du week-end du 31 octobre et 1er novembre, et en moyenne de 50% ces dernières semaines, il a chuté à 15% en moyenne depuis mardi 3 novembre.

Par conséquent, depuis ce mercredi 4 novembre l’offre TER Bourgogne - Franche - Comté est ajustée à 80% de l’offre nominale. Ainsi plus de 450 circulations quotidiennes TER sont maintenues. Les clients pourront retrouver chaque jour à 17h au plus tard les horaires des trains du quotidien du lendemain.

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