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Ce mardi, à la mi-journée, à Pontarlier, les sapeurs-pompiers sont intervenus pour porter secours à une personne qui s’était retranchée chez elle. Les secouristes ont dû faire appel à la police car ils ne parvenaient pas à le maîtriser et le prendre en charge.

L’homme, souffrant de troubles psychologiques, a copieusement insulté les intervenants. Il voulait également les asperger d’acide. Finalement, le forcené a été maîtrisé. Il a été conduit à l’hôpital de Pontarlier, où des médicaments lui ont été prescrits. Il a ensuite été transféré à l’hôpital psychiatrique des Grandvalliers.

Alors qu’elles pensaient passer en « commerce essentiel » et rester ouvertes à l’approche de Noël, les enseignes spécialisées dans la vente de jouets ne font pas exception. Elles sont dans l’obligation de ne plus recevoir de client à l’intérieur de leurs magasins. C’est le cas du JouéClub de Morteau. Avec plus de 700.000€ de stock et 60% du chiffre d’affaire réalisé en novembre et décembre, Lydia Journot, la responsable de l’établissement, assure ne pas pouvoir survivre à cette crise si elle ne vend pas avant Noël. Pour maintenir une activité, le JouéClub de Morteau met désormais à disposition un drive, de la vente à emporter, ainsi qu’un click and collect.

Une période cruciale

Sans surprise, Noël est la période la plus propice aux ventes de jouets. Seulement, les clients ne pourront venir faire leurs emplettes à l’approche des fêtes de fin d’année, à cause du reconfinement et de la fermeture des enseignes qualifiées de « non essentielles Â». C’est un « drame Â» pour la directrice du JouéClub de Morteau qui atteste ne pas pouvoir survivre si elle doit suspendre ou arrêter provisoirement son activité. Les mois de novembre et de décembre constituant 60% de son chiffre d’affaire, il serait alors fatal pour Lydia Journot de ne pas écouler un stock de 700.000€, destiné en grande partie à finir sous un sapin de Noël le 25 décembre.

Une adaptation plutôt réussie

La responsable du JouéClub ne s’attendait pas à être touchée de cette façon par la cessation d’activité. Pour elle, le choix balançait entre un couvre-feu, une fermeture le samedi-dimanche, et au moins une ouverture qui s’étendait du lundi au vendredi. « Je suis assez déçue de cette décision Â» souligne-t-elle. Souhaitant affirmer son mécontentement, Mme Journot a tout de même ouvert son magasin samedi dernier, pour protester contre les grandes surfaces qui avaient l’autorisation de vendre les mêmes produits que son enseigne, en toute légalité. Aujourd’hui, le seul moyen de poursuivre une activité économique passe par des moyens déjà utilisés lors du premier confinement, et qui avaient plutôt bien fonctionnés. Le JouéClub de Morteau met désormais à disposition un drive, de la vente à emporter, un click and collect (mode de vente qui permet au client de réserver en ligne un ou plusieurs produits disponibles en magasin), ainsi que des livraisons pour les personnes ne pouvant se déplacer.

Jusqu’au 5 décembre 2020 se tient la 13ème Ã©dition du mois de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS). Rappelons que l’ESS représente 100.000 salariés en Bourgogne Franche-Comté dans près de 10.000 établissements. Cette année le  thème porte sur « 30 jours pour découvrir l’Economie Sociale et Solidaire Â».

L’économie sociale et solidaire (ESS) est un concept au service de l’humain, qui regroupe des structures qui cherchent Ã  concilier activité économique et utilité sociale. A travers les actions menées, l’objectif principal est d’adopter une approche plus sociale et plus solidaire de l’économie, d'avoir un impact direct sur les personnes et sur le territoire et enfin de promouvoir le lien social et la justice économique des différents acteurs impliqués. En bourgogne Franche-Comté, son poids dans l’économie s’élève à 12% des postes salariés.

A travers des webinaires, le Centre Régional de l’Economie Sociale et Solidaire a prévu un riche programme permettant à tout un chacun de mieux connaître les mission de cette approche économique. Ce programme à retrouver en intégralité sur : https://ess-bfc.org/agenda

 

 

 

Dans un communiqué de presse, six maires de Bourgogne Franche-Comté, dont ceux d’Arbois, Baume-les-Dames, Pirey et Lure, font savoir qu’ils « ne prendront pas d’arrêté municipal contredisant les décisions de l’Etat en matière de confinement Â».

« Nous, Maires, devons faire preuve du plus grand esprit de responsabilité pour renforcer les décisions de l’Etat en matière de confinement Â» écrivent-ils. En revanche, ils disent « soutenir les démarches engagées par l’Association des Maires de France pour que le gouvernement fasse évoluer les règles du confinement et la notion de commerce de première nécessité Â».

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