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Ce jeudi était la journée internationale contre la violence et le harcèlement à l’école, y compris le cyber-harcèlement. Dans la politique d’amélioration du climat scolaire, depuis maintenant quelques années, le collège Diderot met en place une semaine de prévention et de sensibilisation. Ce jeudi le travail était axé sur les sixièmes, mais chaque niveau de classe a eu une intervention adaptée à l’âge de ses élèves. Mme Geneletti, assistante sociale scolaire, et Mme Lambert, infirmière scolaire, étaient les deux intervenantes qui expliquaient aux jeunes élèves le thème du harcèlement. Les objectifs de cette action : prévenir, repérer, aider et signaler.

Une semaine thématique chaque année

Depuis 2015, le 5 novembre est une journée internationale pour sensibiliser à la violence et au harcèlement scolaire. Dans une politique d’amélioration du climat scolaire, le collège Diderot se mobilise depuis des années pour lutter contre ces agressions. Cette opération a pour but d’engager un travail de prévention sur des conduites à risque sur le harcèlement. C’est un travail qui est mené dans le cadre du Comité d’Education à la Santé et à la Citoyenneté (CESC). Par ce biais, chaque niveau de classe a eu droit à des interventions adaptées à l’âge de ses élèves. Mais ce jeudi, le travail était axé sur les sixièmes. Mme Geneletti et Mme Lambert ont animé un cours qui avait pour vocation de faire prendre conscience de toutes les formes possibles de harcèlement. Au travers d’échanges pédagogiques et d’un petit jeu pour achever la séance, les élèves ont participé avec entrain. « On essaye de rendre l’échange très attractif. On essaye tous les ans de trouver des outils nouveaux pour ne pas rester dans des choses répétitives. Ça fonctionne, ils ont plein de choses à dire, ils sont intéressés par la thématique. Après ils n’ont pas toujours l’impression que certains actes quotidiens sont du harcèlement, et ils se rendent compte qu’il y a peut-être des comportements à modifier » souligne Sophie Geneletti, assistante scolaire au collège Diderot.

Un phénomène qui s’intensifie au collège

« Le harcèlement est une thématique profonde de l’adolescence, très récurrente depuis la primaire, et qui s’intensifie à l’arrivée au collège Â» déclare Virginie Mourey conseillère principale d’éducation et référente REP+. Pour y faire face, tout le corps enseignant du collège Diderot est mobilisé. L’objectif est de donner les compétences aux élèves pour savoir réagir en tant que victime mais aussi en tant que témoin. « Ã‡a doit devenir un automatisme, de solliciter un adulte systématiquement lorsque ça arrive Â» poursuit la conseillère d’éducation. Pour Pierre-Antoine Baud, le principal adjoint, le climat scolaire de son établissement est plutôt apaisé, même si quelques rares cas de harcèlement sont parfois avérés. Selon lui, l’échange et la discussion permettent de résoudre ces problématiques. « C’est dans le cadre du dialogue qu’on arrive à dénouer les situations Â» affirme-t-il.

Dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de Conflans-Sainte-Honorine, trois nouvelles personnes ont été placées en garde à vue puis déférées ce vendredi devant les magistrats antiterroristes.

Elles sont soupçonnées d'être rentrées en contact virtuellement avec le terroriste. Parmi elles, un jeune homme de 18 ans, domiciliés en Haute-Saône. Il est soupçonné d'avoir été en contact sur les réseaux sociaux avec le terroriste les jours précédant l'attaque.

 

C’est une décision qui en a surpris plus d’un, même si elle était dans les cartons depuis un moment. Hier soir, face à la propagation grandissante du virus, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a annoncé le renforcement des mesures sanitaires dans les lycées. Ainsi, les cours à distance seront autorisés, à condition qu’au moins 50% d’enseignement en présentiel soit assuré. Par ailleurs, il est prévu l’annulation des trois sessions d’évaluations communes, mais le maintien des épreuves de spécialités en mars prochain, avec deux sujets au choix. Pour le syndicat Snes/Fsu, l’organisation des cours en demi-groupe est une sage décision. Le syndicat aurait aimé que cette décision arrive plus tôt dans le calendrier.

Un virus très présent dans les lycées bisontins

Selon Nathalie Faivre, la secrétaire départementale du Snes/FSU, « le virus circule de façon assez virulente dans les lycées Â». Un gros travail organisationnel va être mené dans les établissements scolaires. Tous les emplois de temps vont être repris, en tenant compte de la jauge d’accueil Â». « C’est une bonne solution car cela pernet de ne perdre contact avec tous les élèves Â» explique Mme Faivre. A Besançon, les nouvelles mesures devraient être appliquées la semaine prochaine dans les lycées Pasteur et Victor Hugo. Ailleurs, elles devraient être mises en place la semaine suivante.

La mobilisation du 10 novembre maintenue

Prévue le 10 novembre, la mobilisation pour dénoncer les conditions sanitaires dans les établissements scolaires est maintenue. L’objectif est de garder une pression. Si les protocoles mis en place sont jugés à la hauteur de l’enjeu, la journée de grève pourrait ne pas avoir lieu. « Tout dépendra de l’organisation prévue le 9 novembre au soir Â» conclut Mme Faivre.

La Ville de Besançon fait savoir, que malgré le reconfinement, et contrairement à la décision prise en mars dernier, le stationnement reste payant actuellement. « Dans la situation actuelle les gens circulent, vont travailler, c'est pourquoi, nous ne souhaitons pas mettre en Å“uvre la gratuité du stationnement payant au centre-ville qui nous priverait de recettes pour le soutien à la reprise de l'activité Â» explique Anne Vignot, la maire de Besançon.

En cette période contrainte, la Ville a choisi de prioriser ses mesures : chèques K'do pour un retour dans les commerces après confinement, exonération des droits de terrasse pour l'année 2020, nouvelles exonérations de loyers en cours de préparation, 50 000 euros via le CCAS pour l'aide alimentaire et les associations à caractère social, fonds de soutien culturelle et sportif, etc.

Le rectorat de Besançon fait savoir qu’en cumul sur les sept derniers jours, sur 248.000 élèves et 22.770 personnels, 50 jeunes et 16 adultes sont cas confirmés à la Covid-19. Aucune structure scolaire ni aucune classe n'est fermée dans l'académie.

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