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Les déconvenues s’accumulent pour le FC Sochaux Montbéliard. Hier soir, les Lionceaux se sont inclinés, à Bonal, sur le score de 3 buts à 4. Les réalisations de Bryan Lasme (32è sur penalty) et Gaëtan Weissbleck ( 79è et 84è) n’ont pas permis au FCSM de s’imposer. Au classement provisoire, Sochaux est désormais 10è.

On a appris ce samedi que le Préfet du Doubs a autorisé l’ouverture de certains établissements routiers entre 18h et 10h. Ces endroits sont réservés aux seuls professionnels du transport routier. Il s’agit du « Grand Air Â» à Chay, des établissements situés sur les aires d’Ecot, de Marchaux et de Champoux sur l’A36, « la Cocotte Â» à Chemaudin et « le Grand Clos Â» à Montandon.

Environ 700 personnes se sont rassemblées ce samedi après-midi au centre-ville de Besançon, à l’appel de plusieurs syndicats et partis politiques, pour dénoncer la situation de l’hôpital public et le reconfinement du pays et ses mesures contre les libertés.

Lors des différentes prises de parole, les militants ont pointé les insuffisances du gouvernement pour sa gestion de la crise sanitaire. Tous s’accordent à dire que les erreurs du printemps dernier ont été reproduites. Selon les manifestants, le ségur de la santé, organisé après le déconfinement, en mai dernier, « n’a servi à rien Â». « Les 12.500 créations de lits sont « un mythe Â». Les syndicats expliquent qu’en deux ans, 8000 lits ont été supprimés en France. « On gère la crise avec le nombre de lits disponibles. C’est honteux Â» s’agace Julien Juif du syndicat Sud. Selon d’autres intervenants, si rien n’est fait, « plusieurs milliers de personnes mourront d’autres pathologies. Plusieurs dizaines de milliers en souffriront Â». Des moyens supplémentaires sont demandés pour l’hôpital public et les Ehpad. Il est également demandé aux cliniques privées de participer pleinement à la prise en charge des malades de la Covid-19.

Pour l’heure, aucune nouvelle date de mobilisation n’est prévue, mais, tout laisse à penser, que la nouvelle prise de parole gouvernementale, annoncée la semaine prochaine, sera très écoutée. Rappelons que mardi est également une journée de grève à l’éducation nationale pour dénoncer les conditions sanitaires et d’accueil des enfants et des adolescents dans les écoles et établissements scolaires du pays.

Ce samedi, entre 11h et 12h, les commerçants et artisans de toutes les zones commerciales de Pontarlier ont mené une opération coup de poing pour dénoncer l’obligation de fermer leurs enseignes pendant le confinement, mettant sérieusement en danger leurs affaires. Durant une heure, ils se sont positionnés devant leur boutique pour symboliquement exprimer leur désarroi, demander au gouvernement de revoir sa copie et d’autoriser, au plus vite, leur réouverture. Annie Genevard, députée de la 5è circonscription du Doubs et Vice-présidente de l’Assemblée Nationale, Bertrand Guinchard, adjoint au maire de Pontarlier, en charge du commerce, et les responsables des associations de commerçants du Grand Pontarlier étaient également présents. On notera l’absence de Patrick Genre, le maire de la ville, qui doit rester à l’isolement, étant cas contact.

Pour Denis Gérôme, habituellement toujours très optimiste, « l’heure est grave Â». « Si cela ne réagit pas. Si le 13 novembre, nous n’avons pas des annonces très fortes, on risque d’avoir une fronde plus importante qu’aujourd’hui Â» commente le président de la fédération commerce et artisanat Grand Pontarlier. Philippe Jeanmonnot, le président de Commerce Pontarlier Centre, lui emboîte le pas : « Ce serait un séisme économique monstrueux si nous ne pouvons pas rouvrir nos magasins d’ici le début du mois de décembre. Nous faisons vivre nos familles avec nos commerces. Chaque commerçant est engagé personnellement sur ses biens professionnels. Ce serait une catastrophe énorme si rien ne se passe rapidement Â»

Appel à Emmanuel Macron

La parlementaire Annie Genevard s’est rendue sur place. Elle soutient pleinement l’initiative des commerçants. Si elle rappelle l’urgence sanitaire du moment, Annie Genevard appelle Emmanuel Macron à revoir sa copie. Elle évoque une mesure injuste, « qui pourrait avoir de graves conséquences sur l’activité économique locale et les centres des villes et villages Â». « Le commerce de proximité est la seule activité à être empêchée de fonctionner Â» déplore la députée. « Ces enseignes sont de petites tailles, les gestes barrières y sont respectées. Le sacrifice qu’on leur demande, est-il proportionné ? Je ne le pense pas Â» précise-t-elle. Bertrand Guinchard, lui aussi, entend bien apporter son soutien à ces professionnels. « Ce sont des acteurs économiques importants. Ce sont des animateurs incontournables de nos centres-villes. Ils font vivre une ville, son centre et ses zones. C’est essentiel que nous soyons à leur côté Â» conclut-il.

Dans un courrier adressé à Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Danielle Brulebois, la Députée du Jura, lui demande de « reporter les soldes à la mi-février, voire même plus tard, en fonction de l’évolution de la crise sanitaire qui touche le pays ». Dans son écrit, la parlementaire rappelle que « le reconfinement actuel à de graves conséquences économiques sur les entreprises et les industries françaises ».

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