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Selon des chiffres communiqués par le rectorat de Besançon, le taux de participation à la grève sanitaire de ce mardi 10 novembre s’élève à 6,68% dans l’académie de Besançon (8,38% au niveau national). Il s’élève à 5,39% dans le 1er degré et 10,47% dans le second degré (10,36% au niveau national).

L’info est donnée par France 3 Franche-Comté. L’école de police de Montbéliard a dû fermer ses portes suite à la présence d’un cluster au sein de l’établissement. Selon la chaîne régionale, 109 des 226 personnes sont déjà positives au coronavirus et d’autres analyses sont en cours. Les résultats finaux devraient être connus ce mardi.

Malgré la situation sanitaire du moment, le procès de Jonathann Daval se tiendra bien du 16 au 20 novembre prochain devant la cour d’assises de Haute-Saône et du Territoire-de-Belfort à Vesoul. Le meurtre d’Alexia Daval a été commis en octobre 2017. L’accusé a reconnu les faits, après les avoir fortement niés.

Le corps sans vie d’Alexia a été découvert le 30 octobre de cette même année, partiellement calciné et caché sous des branches , dans un bois de la commune d’Esmoulins, en Haute-Saône. Le 30 janvier 2018, Jonathann Daval est mis en examen du chef de meurtre.

Au cours de son procès, ce dernier sera défendu par trois avocats, Maîtres Randall Schwerdorffer, Ornella Spatafora et Samuel Esteve. Les parties civiles : Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, les parents de la victime, et Stéphanie et Grégory Gay, la sÅ“ur et le beau-frère d’Alexia Daval seront assistés de Maître Gilles-Jean Portejoie, avocat au barreau de Clermont-Ferrand.

Le tweet du footballeur sochalien Bryan Soumaré n’est pas passé inaperçu. Ce joueur professionnel invite celles et ceux qui éprouvent des difficultés, en cette période si particulière, à se faire connaître.

« Si dans la situation où nous vivons tu ne peux pas travailler et que tu n'as pas à manger, n'hésite pas et n'aie pas honte de m'écrire en privé. Pâtes, riz, oeufs, lait ou quelque chose comme ça je peux t'offrir... Ne reste pas sans manger Â» a-t-il écrit sur le célèbre réseau social.

La colère gronde au CHU Minjoz. Les soignants sont fatigués et désabusés. Malgré les promesses gouvernementales, la situation est toujours la même à l’hôpital bisontin. Marc Paulin du syndicat Sud santé évoque « un véritable scandale Â» lorsqu’on lui parle du Ségur de la santé. « Comme ce fut le cas lors du grand débat promis pendant le mouvement des gilets jaunes ou lors de la convention citoyenne sur le climat, le Ségur de la santé a accouché d’une souris Â» explique-t-il. Et de poursuivre : « Aucune solution n’est proposée pour revoir notre système de santé à long terme. Il n’y a pas de création de lits. Il n’y a pas plus de création de postes. C’est du blabla. C’est une arnaque Â».

Comme ses collègues, Marc Paulin regrette le manque de personnels qualifiés et opérationnels pour faire face à cette crise sanitaire et cette deuxième vague qui s’annonce plus importante que la première. « On voit affluer des gens malades du Covid, qui arrivent dans les services d’hospitalisation dédiés, qui descendent parfois en réanimation. Pour prendre en charge tous ces patients, il faut du personnel Â» scande le responsable syndical Pour faire face à ces besoins grandissants, il est fait appel à des étudiants en soins infirmiers, pour lesquels la formation a été interrompue. « C’est une aide précieuse, mais cela pose toujours question d’en arriver à ces extrémités là pour pallier une crise dont on pouvait légitimement s’attendre Â» déplore Mr Paulin. « Aujourd’hui, nous travaillons avec dans ces conditions, avec des changements d’affectation, mais jusqu’à quand ? Â» s’interroge-t-il.

Les soignants n’ont plus la force

Promesses non tenues, conditions de travail difficiles, … les personnels soignants ne cachent plus leur exaspération. Professionnels, ils iront jusqu’au bout de leur mission, mais « la volonté est moindre Â». « Les soignants pensent aussi à eux Â» ajoute Mr Paulin. Et de conclure : « Aujourd’hui, l’état d’esprit au sein des soignants n’est plus le même qu’au printemps dernier. L’envie de se donner la main, d’aller combattre le covid se sont amenuisés Â».

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