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La FSU, avec d’autres organisations syndicales, appelait les enseignants à se mettre en grève ce mardi 10 novembre. En son sein, le SNUipp, syndicat majoritaire des enseignants du premier degré, avertit le Ministère que cette journée décidée dans l’urgence au vu de la situation est la première pierre d’une mobilisation qui se construit. Une petite centaine de manifestants se sont rassemblés devant les portes du rectorat de Besançon. Karine Laurent, co-secrétaire départementale du SNUipp/FSU, mène cette action pour « sensibiliser le public et le gouvernement aux difficultés aggravées par cette crise sanitaire Â». Selon la responsable syndicale, la situation au sein des établissements scolaires est déplorable. L’enseignement et la santé sont menacés, notamment par le brassage des groupes et l’augmentation des effectifs causés par l’absence de professeurs.

Ce mardi se tenait un point presse au CHU Minjoz de Besançon. Anne Vignot, en tant que présidente du Conseil de Surveillance et Chantal Carroger la directrice de l'hôpital, étaient entourées des plusieurs chefs de services. L’occasion de faire le point sur la situation de l’établissement qui accueille aujourd’hui 100 patients COVID, dont 50 en réanimation. Alors que l’espoir d’un potentiel vaccin circule ces derniers jours, les responsables de santé invitent à ne pas lâcher et ne pas abandonner les gestes barrières qui sont pour le moment la seule réponse viable. Pour résister au mieux au pic qui devrait arriver en début de semaine prochaine, le CHU se dit cette fois plus préparé et plus organisé que lors de la première vague, dans la mesure où le nombre de malades ne dépasserait pas le nombre de lits disponibles.

En raison de la crise sanitaire du moment, pour la sécurité de tous, à compter du 12 novembre, les modalités de la vente de titres à bord des bus urbains Ginko évoluent. Ainsi, de nouvelles règles sont à respecter. Sachez tout d’abord qu’un seul titre est disponible à la vente à bord des bus, il s’agit du PASS 1 heure. Aucun rendu de monnaie ne sera effectué, les voyageurs sont invités à faire l’appoint.

Pour anticiper l’achat de son titre de transport, plusieurs solutions sont possibles : l’acquisition sur les Distributeurs Automatiques de Titres présents aux stations Tramway et de la liane 3, sur le www.ginko.voyage ou l’appli Ginko Mobilités, dans un point relais Ginko et à la boutique Ginko, située au 28, rue de la République.

Un feu de silo s’est déclaré ce mardi 10 novembre au sein de l’établissement Terre Comtoise à Rigney (25). Le sinistre s’est déclaré vers 13h. Les secours ont procédé à l’évacuation des lieux. Il n’ y a pas eu de blessé.

Ce mardi après-midi, David Philot, préfet du Jura, a tenu une visioconférence au cours de laquelle, il a fait le point sur les aides apportées par l’état aux entreprises et commerces locaux dans le cadre de la crise sanitaire du moment. Plusieurs dispositifs d’aide sont proposés pour venir en aide à ces structures, contraintes pour certaines à baisser le rideau. D’autres sont confrontées à une baisse drastique de leur chiffre d’affaire. Fonds de solidarité, recours à l’activité partielle, report des charges sociales, patronales et des loyers. L’Etat vient d’acter un plan national de 20 milliards d’euros pour limiter la casse au niveau économique. Selon les derniers chiffres communiqués, 5.560 entreprises ont d’ores et déjà sollicité le fonds de solidarité dans le département du Jura. Soit un montant de 18 millions d’euros. Alors que 4800 entreprises avaient sollicité le recours à l’activité partielle lors du 1er confinement, en 15 jours les services de l’état ont déjà reçu 850 demandes.

A quand une réouverture des commerces ?

Le Jura bien entendu s’adaptera aux annonces gouvernementales. A ce sujet, le Premier Ministre Jean Castex prendra la parole ce jeudi, à 18h, à l’issue d’un nouveau conseil de défense. Rappelons que l’Etat s’était engagé à faire un nouveau point sur la situation du pays, deux semaines après l’annonce du deuxième confinement. Pour l’heure, personne ne sait ce qui sera annoncé par l’exécutif. En attendant, le préfet David Philot invite ses concitoyens jurassiens à « ne rien lâcher  et « Ã  limiter les contacts Â». « Nous commençons à inverser la tendance Â» a déclaré le représentant de l’Etat. « Avant d’envisager la suite, répondons déjà à la problématique de la maîtrise sanitaire Â» conclut-il.

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