Accusée par Laurent Croizier, le député du Doubs, « de défier l’autorité de l’état, de saccager l’espace public et de vouloir « casser du flic », « l’extrême gauche, selon les mots du parlementaire, a eu les oreilles qui ont sifflées. Séverine Véziès, membre de la coordination nationale de la France Insoumise, réagit à son tour à ces propos qui l’interrogent sur la volonté du député de la majorité présidentielle, ancien adversaire lors des dernières élections législatives.
« Je suis tout simplement de gauche. Je porte un programme de gouvernement et la révolution par les urnes. C’est-à-dire, la révolution citoyenne » explique Mme Véziès. Et de poursuivre : « je ne comprends pas ce qu’il veut dire par extrême gauche. En tout cas, je ne me sens absolument pas visée ». Séverine Véziès souhaiterait que Laurent Croizier réagisse également médiatiquement sur d’autres faits ou d’autres violences qui gangrènent la société bisontine. « Je remarque que M. Croizier réagit pour dénoncer, soi-disant, ce que ferait l’extrême gauche, sans que je sache vraiment de quoi il parle, mais il ne fait aucun communiqué quand il s’agit de pointer les dérives et les violences qui sont menées par l’extrême droite à Besançon » argumente la militante de la France Insoumise.
Pour Séverine Véziès, Laurent Croizier fait partie de ces députés qui relaient localement « la dérive illibérale d’Emmanuel Macron ». Elle justifie notamment ces propos par le souhait du parlementaire que la subvention, accordée par la ville de Besançon à l’association Hop Hop Hop, lui soit supprimée. Il n’y a pas de doute ces deux formations politiques semblent irréconciliables.
L'interview de la rédactuion / Sévérine Véziès