Ce jeudi, la France rend hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015, qui ont endeuillé Paris et Saint-Denis. Cette nuit tragique a coûté la vie à 132 personnes et blessé plus de 350 autres, laissant une empreinte indélébile dans la mémoire collective.
À Besançon, une cérémonie de recueillement se tient à 11h00 au cimetière du Champ Brulley, en hommage à Ariane Theiller, victime du Bataclan. Dans le Jura, Françoise et Jean-Paul Gomet, parents de Cédric Gomet, tombé lui aussi au Bataclan à l’âge de 30 ans, sont à Paris pour participer à la cérémonie nationale.
Ce moment, à Besançon comme à Paris, s’inscrit dans une journée de commémoration portée par le devoir de mémoire et la solidarité envers toutes les familles touchées.
À la veille d’un match retour crucial en Coupe d’Europe face à Chambray, l’ESBF a retrouvé le chemin de la victoire en championnat. Les Bisontines se sont imposées 36 à 30 contre Sambre Avesnois hier soir au Palais des Sports pour le compte d’une nouvelle journée de championnat en D1 féminine. Un succès qui a mis du temps à se dessiner, mais qui fait du bien au moral et à la dynamique du groupe avant le rendez-vous continental.
Hier, en fin d’après-midi, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus sur un parking commercial, chemin des Seignes à Morteau, pour un accident impliquant un véhicule léger et une piétonne. Une femme de 80 ans a été violemment percutée lors d’une manœuvre. Grièvement blessée, elle a été médicalisée sur place par le SMUR avant d’être évacuée vers le CHU de Besançon. La Gendarmerie Nationale était présente sur les lieux.
La dermatose nodulaire contagieuse (DNC) continue de frapper le cheptel jurassien. Un nouveau foyer a été détecté à Écleux, déjà considéré comme l’épicentre de la maladie. Il s’agit du septième cas recensé dans le département depuis le 10 octobre. Ce lundi, sept bovins ont dû être abattus pour contenir la propagation. La vigilance reste de mise pour les éleveurs et les autorités sanitaires.
Le 9 novembre dernier, vers 10h45, un homme en état d’ivresse a agressé une passagère dans un bus à l’arrêt "Liberté", rue de Belfort à Besançon. Après lui avoir arraché son téléphone, qu’il a volontairement brisé, il l’a saisie par le cou et projetée au sol. L’individu a pris la fuite avant d’être interpellé à 12h25 rue Isenbart, grâce à plusieurs signalements. Placé en garde à vue, il a reconnu le vol mais dit ne pas se souvenir des violences. Il sera jugé le 28 mai prochain.
Devant des militants et des élus de gauche, réunis à la Maison du Peuple, dans le quartier Battant, au centre-ville de Besançon, la maire sortante Anne Vignot a donné ce mardi le coup d’envoi de sa campagne pour les élections municipales de 2026. À la tête d’une liste d’union de la gauche et des écologistes, l’édile sortante entend rassembler au-delà des clivages pour poursuivre une action municipale qu’elle veut « juste, vivante et humaine ». Comme le souligne le nom de la liste qu’elle proposera aux Bisontines et Bisontins.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Une union revendiquée face à une droite « revancharde »
« Nous lançons une campagne de fierté et d’unité, fidèle à l’histoire de Besançon et à ses valeurs de solidarité », a déclaré la maire sortante, entourée des représentants de plusieurs formations de gauche. La devise de la campagne — « Besançon vivante, juste et humaine » — se veut un marqueur d’identité locale autant qu’un mot d’ordre politique. L’union, présentée comme plus large qu’en 2021, rassemble notamment le Parti Communiste Français, Génération.s, L’Après d’Alexis Corbière et Clémentine Autain, Debout de François Ruffin, À Gauche Citoyens et L’Engagement, fondé par Arnaud Montebourg qui, depuis, a pris ses distances avec la vie politique. Si le Parti socialiste et La France insoumise ne figurent pas pour l’heure dans cette coalition, la porte « reste ouverte » jusqu’au dépôt officiel des listes, prévu le 15 février.
Pour l’élu communiste Hasni Alem, cette union est « une responsabilité collective », face à la montée d’une droite qualifiée de « revancharde » et à une extrême droite en progression. « Notre devoir est de maintenir Besançon à gauche, pour changer la vie des classes populaires et préparer la ville aux défis climatiques », a-t-il insisté.

Un bilan revendiqué, malgré les crises
L’équipe sortante et ses soutiens défendent un bilan de mandat positif, malgré « les crises successives » — sanitaire, énergétique ou sociale. Selon les intervenants, Besançon est restée « attractive, a su préserver son tissu économique et renforcer les services publics ».
La campagne s’articule autour de trois axes :
Anne Vignot entend prolonger « une gouvernance collective et apaisée », symbole selon elle d’une « gauche de gestion et d’écoute ».
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Un paysage politique fragmenté
Malgré la volonté d’unité, la gauche bisontine reste morcelée : cinq listes de sensibilité proche seraient déjà déclarées. Certains y voient une « primaire déguisée » au premier tour ; une idée qu’Anne Vignot réfute fermement. « Notre liste a la légitimité de son bilan et la crédibilité de son projet », a-t-elle martelé. La question de la participation reste l’un des enjeux majeurs. Avec une abstention record de 61 % en 2020, la gauche veut s’adresser aux citoyens éloignés des appareils politiques : militants associatifs, jeunes, habitants des quartiers populaires.
« Besançon mérite une majorité de projet, pas une addition de sigles », a résumé Gabriel Viennet, militant au collectif l’Après, appelant à une campagne « de terrain et de conviction ».
Prochaines étapes
Le collectif Vignot se donne jusqu’à la mi-février pour finaliser sa liste et poursuivre les discussions avec d’autres formations. En cas de dispersion au premier tour, les responsables n’excluent pas des fusions au second tour, dans l’esprit du « rassemblement le plus large possible ». La bataille de Besançon entre dans une nouvelle dynamique, avec l’entrée officiellement en lice de la maire écologiste sortante, bien déterminée à retrouver son siège en mars prochain.
La commune de Larnod lance une enquête pour mieux comprendre les habitudes de déplacement de ses habitants : voiture, bus, vélo, covoiturage… Chaque réponse contribuera à l’amélioration des infrastructures et des services de transport, souligne la municipalité. Le questionnaire est anonyme et rapide , comptez entre 3 et 5 minutes de réflexion. Pour participer : Enquête sur les habitudes de déplacement des habitants de Larnod
Le vendredi 21 novembre prochain, le Stade Auguste Bonal de Sochaux accueillera le concours annuel organisé par l’Association de Défense et de Promotion des Charcuteries et Salaisons IGP de Franche-Comté pour élire la meilleure saucisse de Montbéliard IGP, joyau du patrimoine charcutier franc-comtois.
La journée débutera à 10h avec la dégustation du jury d’amateurs, composé d’une centaine de passionnés, avant de laisser place à 15h30 au jury d’experts, constitué de professionnels des métiers de bouche et de personnalités régionales. À 17h, les participants pourront découvrir les coulisses du Stade Bonal, avant l’annonce des résultats et la remise des médailles à 19h, juste avant le coup d’envoi du match FCSM / Dijon FCO.
Avec plus de 36 millions de saucisses produites en 2024, la Montbéliard IGP continue de faire rayonner un savoir-faire ancestral, transmis depuis l’époque gallo-romaine. Un événement savoureux à ne pas manquer !