Concernant l’épidémie de covid19. L’Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté indique que « si l’épidémie continue de reculer ces derniers jours dans la région, le rythme de ce repli s’est ralenti ». Le taux d’incidence en population générale reste partout autour de 400 cas pour 100 000 habitants.
Ce vendredi, à un mois de l’élection présidentielle, le Premier Ministre Jean Castex est venu apporter plus que son soutien au monde industriel jurassien. Dans sa hotte, le chef du gouvernement est venu récompenser dix chefs d’entreprise qui bénéficient d’une enveloppe financière de l’état pour leur permettre de relocaliser des processus de production. Cette première salve s’élève à 4 millions d’euros, générant 17 millions d’euros d’investissement et permettant la création de 79 emplois. C’est tout d’abord, le secteur du Haut-Jura qui est ciblé. Le Premier Ministre a également assuré qu’il se soucie de l’avenir de l’entreprise MBF à Saint-Claude. Pour Jean Castex, l’état interviendra également pour aider les professionnels à la reconversion de leurs activités.

Jean Castex n’a pas choisi ce département au hasard. 31% des emplois dans le Jura se trouvent dans l’industrie. En VRP de la politique économique gouvernementale, il a loué les différents dispositifs mis en œuvre. Il a notamment décliné les résultats prometteurs obtenus dans la reconquête de l’emploi industriel dans l’Hexagone depuis deux ans. L’hémorragie se serait estompée. Selon Jean Castex, la France a perdu jusqu’à 50.000 emplois annuels dans l’industrie entre 1980 et la fin des années 2000. « Nous avons mis le paquet » a-t-il conclu pour justifier ces dépenses.
L'interview de la rédaction . Jean Castex
Ce vendredi après-midi, Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, a fait le point sur l’affaire des tirs survenus le 11 février dernier, vers 9h40, sur la place Cassin, à Besançon. Un ressortissant étranger a été blessé par une arme à feu de petit calibre au niveau du genou. Touché à proximité d’un café, l’homme est parvenu à rejoindre, à pied, la pharmacie la plus proche.
Entendue, la victime, qui s’est vu prescrire quatre jours d’ITT, a pu désigner son agresseur. Les enquêteurs bisontins, à l’aide des caméras de vidéosurveillance, ont pu retracer l’itinéraire de fuite des deux personnes impliquées dans cette affaire. Leur véhicule a pu être identifié et son propriétaire appréhendé lors de son retour à Besançon, il y a deux jours. Il a été placé en garde à vue, puis en détention provisoire.
Lors de son audition, il a reconnu faire partie de ce duo. Il a cependant précisé qu’il n’était pas le possesseur de l’arme. Il a expliqué avoir accompagné son ami pour régler un différend, portant sur un trafic de tabac. Précisant également qu’il ne savait pas que ce dernier était armé. Justifiant ainsi sa fuite à Marseille et en Tunisie pendant quelques jours.
Les investigations se poursuivent. Les enquêteurs concentrent leurs recherches sur le deuxième homme, toujours en cavale. Celui qui aurait donné les coups de feu.
Les sapeurs-pompiers ont porté secours ce vendredi matin, vers 8h45, à un couvreur de 48 ans qui a chuté de 6 mètres de haut au Bizot. Gravement blessé au niveau du bassin et des membres inférieurs, il a été évacué, médicalisé, sur l’hôpital de Besançon par Dragon 25.
Un individu de 23 ans devra s’expliquer le 22 août prochain devant le tribunal correctionnel de Besançon. Mercredi soir, lors du meeting de Philippe Poutou, il a mis un coup de poing à un militant du Nouveau Parti Anticapitaliste. Le ton est monté lorsque le mis en cause et un groupe de sept personnes ont arraché des affiches du candidat à l’élection présidentielle.
L’homme était alcoolisé. Il présentait un taux de 1,08 gramme d’alcool dans le sang. Dans sa voiture, les policiers ont découvert une matraque télescopique. Un brassard avec une croix gammée a également été découvert à son domicile lors d’une perquisition.
Le chauffeur biélorusse, à l’origine de l’accident matériel, survenu mercredi, en début d’après-midi à Besançon, entre Beure et Micropolis, a été condamné à six mois de prison avec sursis, assortie d’une interdiction de conduire tout véhicule terrestre en France. Les tests d’alcoolémie ont permis d’établir qu’il conduisait avec 1,64 gramme d’alcool dans le sang. Rappelons que cet accident avait occasionné d’importantes perturbations dans le secteur bisontin.
En s’étant hissée jusqu’en 16è de finale de Coupe de France, le Besançon Académie Futsal a écrit une très belle page de son histoire. Samedi 26 février, le Palais des Sports de Besançon a pu admirer un match serré voyant l’équipe bisontine perdre aux tirs au buts sur le score de 8 à 9. Malgré la défaite, l’équipe de Paul Rochefort a rendu fier ses supporters et sort plus que jamais grandi de cette compétition. L’occasion d’en apprendre plus sur cette belle association sportive bisontine.
Un beau moment de sport et de fair-play dans un Palais des Sports Ghani Yalouz où presque 600 spectateurs se sont déplacés pour l’occasion. Un coup d’envoi fictif a été donné en l’honneur du handisport, un engagement important du Besançon Académie Futsal qui compte une section futsal en fauteuil roulant. Pour l’entraineur/joueur Paul Rochefort, le club à une approche qui va au-delà des performances sportives. « On était très content de l’organisation, on a pu mettre en valeur l’affection de l’handisport et des animations avec les jeunes de l’école de futsal. On était très content de mettre en valeur les autres axes de développement du club. C’est tout un projet club qui est mis en avant ». Un 16è de finale qui aura donc été bénéfique sur le plan sportif comme sur le plan associatif.
De fortes valeurs associatives
Non pas comme un lot de consolation, l’engouement des bisontins est comme une victoire pour les joueurs du Besançon Académie Futsal. Là où le football traditionnel pêche, le futsal réussit à mettre en avant le sport féminin et le handisport. Un point d’honneur est mis à ce que tout le monde puisse pratiquer le futsal dans les meilleures conditions. Les valeurs de convivialité et de rassemblement sont importantes et on espère que cette performance au Palais des Sports va permette à ce collectif de mieux se faire connaître des bisontins.
L'interview / Paul Rochefort
A Besançon, un magistrat dijonnais a été condamné à 2 ans de prison, dont un an ferme, ce vendredi, pour avoir proposé le viol de sa fille de 13 ans sur des sites libertins. Il pourra effectuer sa peine sous surveillance électronique. L'ancien juge pour enfant sera inscrit sur le fichier des auteurs d'infractions sexuelles.