Choix du secteur :
Se connecter :
 

Ce mercredi, sur le parvis de la gare Viotte à Besançon, le Parti communiste français (PCF) a organisé un baptême républicain en l’honneur de plusieurs personnes migrantes. Une cérémonie symbolique portée par l’élue communiste Aline Chassagne, visant à mettre en lumière des parcours d’intégration et à défendre des conditions d’accueil dignes.

Un rendez-vous désormais régulier

Ce baptême républicain n’est pas une première. « C’est quelque chose qu’Aline Chassagne  organise tous les ans, et même plusieurs fois par an », a rappelé Mathieu Guinebert, conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté, chargé de la conférence sociale régionale. Dans un contexte national jugé « tendu » autour des questions migratoires, l’initiative entend replacer « l’humain au centre » du débat public. Pour les organisateurs, cette cérémonie permet de donner un visage concret à ce que recouvre le terme de « migrants ». « Ce genre de cérémonie ferait taire plus d’une personne », a-t-il été souligné, insistant sur l’écart entre les discours politiques et la réalité vécue par les personnes concernées.

L'interview de la rédaction : Aligne Chassagne 

Une tradition républicaine revendiquée

Les prises de parole ont également rappelé l’histoire et les principes fondateurs de la République française. « Quand on a proclamé une République universelle et choisi le droit du sol plutôt que le droit du sang, on a affirmé une vocation d’accueil », a expliqué M. Guinebert. Une vocation qui, selon les organisateurs, tend aujourd’hui à s’effacer. La critique a notamment porté sur certaines propositions politiques visant à restreindre les dispositifs d’intégration, comme la remise en cause des cours de français langue étrangère, considérés comme essentiels à l’insertion sociale et professionnelle.

Des parcours d’intégration mis en lumière

Au cœur de la cérémonie, plusieurs personnes ont reçu un diplôme symbolique de baptême républicain. Des femmes et des hommes installés à Besançon parfois depuis des années, travaillant, fondant une famille, s’investissant dans la vie associative et contribuant à la richesse du territoire. « Ce sont des personnes qui comptent pour notre pays. Sans elles, la France ne serait pas la France que l’on connaît », a insisté Mme Chassagne. Certains parcours ont particulièrement marqué les esprits, comme celui d’une personne arrivée depuis seulement un mois, déjà capable de s’exprimer avec aisance en français.

L'interview de la rédaction : Aligne Chassagne 

 

L'interview de la rédaction : Mathieu Guinebert 

 

Un appel à des démarches administratives plus humaines

Au-delà du symbole, le PCF a profité de l’événement pour appeler à un allègement des procédures administratives. Des délais jugés trop longs, parfois de plusieurs années, sont décrits comme éprouvants et décourageants, freinant l’intégration plutôt que de la favoriser. « Nous voulons une société sereine, vivante, pleine d’énergie, et construite ensemble », ont conclu les organisateurs, pour qui ce baptême républicain se veut à la fois un geste de reconnaissance et un message politique en faveur d’une République fidèle à ses valeurs d’accueil et de fraternité.

L'interview de la rédaction : Mathieu Guinebert 

Un accident de la route, impliquant trois voitures, s’est produit ce matin,  vers 7h30,  Ã  Baverans. Le bilan définitif fait état de deux blessés graves et d’un blessé léger. 18 sapeurs-pompiers jurassiens se sont rendus sur place pour prendre en charge les victimes.

Invitée ce matin sur RTL, Annie Genevard, la ministre franc-comtoise de l’Agriculture a annoncé, au micro de Marc Olivier Fogiel, l’arrivée de 900 000 doses de vaccins contre la dermatose nodulaire contagieuse. La France en possède déjà 500 000, et 400 000 supplémentaires doivent arriver jeudi depuis les Pays-Bas. Objectif : vacciner 750 000 bovins dans les semaines à venir. Mais la mobilisation des agriculteurs se poursuit, avec routes bloquées et revendication d’un arrêt des abattages. Une cellule de dialogue scientifique va être mise en place

La commune de Valdahon lancera au premier trimestre 2026 des travaux de sécurisation autour du quartier sportif, secteur RD 50, Rue du Stade et Rue de la Piscine. Objectif : réduire la vitesse, sécuriser les traversées vers le stade, la piscine et le collège, et moderniser les abords. Le projet prévoit un rétrécissement de voirie et une signalisation renforcée pour des déplacements plus sûrs.

Dernièrement, dans le Doubs, les enquêteurs du pôle interrégional d’enquêteurs judiciaires de Grenoble ont présenté leur action en matière de lutte contre les fraudes à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Un travail essentiel pour garantir l’équité du système de santé. En 2024, le préjudice subi par la CPAM du Doubs s’élevait à 2 millions d’euros, tandis que 1,5 million d’euros ont pu être évités grâce aux enquêtes. La gendarmerie du Doubs s’associe à ce service, soulignant « l’importance d’une coopération renforcée Â».

La cérémonie de remise des médailles Jeunesse, Sports et Engagement associatif (JSEA) a mis à l’honneur 40 bénévoles du Jura – 17 femmes et 23 hommes – récompensés pour leur dévouement au service de la vie associative, qu’elle soit sportive, culturelle, solidaire ou citoyenne. Sylvère Say, secrétaire général de la préfecture, a salué leur engagement exemplaire, rappelant que ces bénévoles sont de véritables piliers du lien social et de la vitalité du territoire.

Dans le cadre du plan France ruralités, l’État mobilise en 2025 une enveloppe de près de 366.000 euros  pour améliorer la mobilité et les conditions de travail des professionnels de l’aide à domicile dans le Jura. Ce soutien, inscrit dans la Loi Bien vieillir du 8 avril 2024, permettra l’acquisition ou la location de véhicules à faibles émissions, le versement d’indemnités kilométriques, l’aide aux réparations ainsi que l’organisation de temps d’échanges professionnels. Une action concrète pour renforcer l’intervention à domicile dans les territoires ruraux jurassiens.

Le sénateur jurassien Clément Pernot a choisi de s’abstenir lors du vote du projet de loi de finances. Il dénonce une dette nationale désormais portée à 3 400 milliards d’euros et un déficit annoncé de 5,3 % du PIB, qu’il juge insoutenable pour l’avenir du pays. Cette abstention vise aussi à protester contre la classification du Jura parmi les départements dits « riches », soumis à une contribution disproportionnée malgré un manque de services publics essentiels. Pour Clément Pernot, cette position traduit la volonté d’ouvrir la voie à un budget plus responsable et soutenable à l’horizon 2027.