Arrivé à la tête de l’office de tourisme du Grand Besançon, Patrice Hennequin, bien connu dans le milieu sportif et du trail, veut diffuser le territoire bisontin le plus largement possible, en s’appuyant sur les forces et les atouts du secteur et les acteurs locaux du tourisme. Ce passionné de sport ne veut surtout pas se la jouer perso. Il veut faire de Besançon, « la capitale française des sports et loisirs outdoor ».
« J’arrive avec beaucoup d’énergie » explique-t-il. « Les acteurs ne travaillent pas suffisamment ensemble. Nous avons un vrai travail de synergie à mettre en place. Il s’agit, presque, d’une révolution culturelle. On aurait beaucoup à y gagner en ayant une force collective. Nous aurions une force de frappe beaucoup plus importante » explique-t-il. Selon le nouveau responsable, les ingrédients sont là. Il suffit de savoir les mettre davantage en lumière pour qu’ils trouvent un écho encore plus dense auprès du grand public. « La nature et l’histoire nous ont tout offert » avance-t-il.
« Faire changer les mentalités »
Pour Patrice Hennequin, s’il veut conquérir un nouveau public et développer son activité touristique, le territoire du Grand Besançon doit s’ouvrir davantage. « Il faut changer l’état d’esprit ambiant. Il faut que l’on montre que l’on est heureux d’accueillir des touristes. Il faut que l’on apprécie davantage notre territoire et que l’on sache le dire » ajoute-t-il. C’est dans cette dynamique que Patrice Hennequin et Véronique Marizier-Bouhelier, la nouvelle directrice de la structure, travaillent sur un nouveau projet touristique, qu’ils soumettront prochainement aux élus. Patrice Hennequin se donne une année pour atteindre ses premiers objectifs. « Il faut toujours me tempérer un peu, car je suis un impatient, mais nous devons aussi avancer et faire rapidement évoluer les choses ». La marque Hennequin est déjà en marche, avec un programme de sorties et de visites guidées estivales revisité. Cette année, on pourra par exemple survoler la Citadelle en avion électrique. Une manifestation qui fait le lien avec l’exposition « dessine-moi ta planète », tirée de l’œuvre « Le Petit Prince » d’Antoine de Saint Exupéry.
L'interview de la rédaction : Patrice Henenquin, président de l'office de tourisme du Grand Besançon
Depuis le 1er juin, et jusqu’au 30 septembre, la Société Nautique de Besançon propose une Rand’eau kayak tous les vendredis soirs de 18 à 20h. Au programme : le barrage de Micaud, le quai Vauban, le parc de la Gare d’Eau et la traversée du tunnel de la Citadelle. Pour obtenir de plus amples informations et participer à ces sorties : https://billetterie.besancon-tourisme.com/la-rand-eau-kayak
Si la météo le permet, la baignade sera possible sur le site d’Osselle à compter de ce samedi 8 juin. Rappelons que Grand Besançon Métropole a investi 5,7 millions d’euros pour la réhabilitation de cet espace de loisirs plébiscité par les locaux. Sur place, les visiteurs pourront notamment apprécier le nouveau camping, la plateforme réservée aux camping-cars et le bâtiment central, avec notamment son restaurant, attendu pour la haute période estivale.
Personne ne le démentira. Le tourisme est une activité économique à part entière. C’est la raison pour laquelle dans le secteur du Grand Besançon, on veut lui donner toute la dimension qu’il mérite. Selon François Bousso, l’élu en charge de l’écotourisme à Grand Besançon Métropole, la dynamique n’est pas encore suffisante. De meilleurs résultats seront obtenus en intensifiant les partenariats sur un large territoire régional et franco-suisse. « La ville de Besançon doit se positionner en tant que ville frontalière. Nous devons continuer de développer des initiatives avec la suisse » explique l’élu bisontin. Pour s’ouvrir au plus grand nombre, la capitale comtoise et ses acteurs veulent renforcer leur communication pour mieux « faire savoir » les nombreux atouts que regorgent le territoire. Cela passe aussi par une réflexion sur la mise en place de nouveaux modes d’hébergement et sur l’identité de ce territoire de vie, associant nature et ruralité.
L'interview de la rédaction : François Bousso
Pour l’heure, François Bousso remarque des signes encourageant en ce début de saison touristique. Même si, dame météo se fait désirer, il a été constaté des chiffres de fréquentation intéressants sur les dernières manifestations bisontines. L’intensification de la programmation estivale devrait encore conforter les statistiques. Le passage de la flamme olympique, la Citadelle de Besançon et ses animations, Grandes Heures Nature, les nouveaux aménagements à la plage d’Osselle et au camping de Chalezeule, les Mardis des Rives, … sont autant d’évènements qui devraient booster le territoire durant ces trois prochains mois. Sans oublier l’arrière-saison, qui est toujours très intéressante. Cette année, en juin, juillet et août, les élus ont voulu instaurer au moins un temps fort quotidien sur le territoire du Grand Besançon. Affaire à suivre.
Le Parc National Régional du Doubs Horloger enrichit son offre en matière d’activité touristique. La structure du Haut-Doubs et ses partenaires franco-suisses viennent de donner naissance à une chasse au trésor, qui devrait plaire à toute la famille, les enfants en premier lieu, durant cette période estivale. Le coup d’envoi de cette nouvelle initiative sera donné le 18 juin prochain, en présence d’une cinquantaine d’enfants de CM2, scolarisés à Villers-le-Lac. Le rendez-vous est donné à la maison du site du Saut du Doubs. Construite autour de dix panneaux, cette animation invitera son public à se plonger dans l’univers de la contrebande, sur un parcours de près de 3 kilomètres. Cette aventure, aux multiples points d’intérêt, de part et d’autre de la frontière, proposera une série d’énigmes à résoudre pour tenter de mettre la main sur le trésor.
L'interview de la rédaction : Sylvie Personeni, chargée de mission tourisme durable
Les chemins de la contrebande
Ce projet de chasse au trésor s’inscrit dans un programme de quatre sentiers de randonnée itinérante, sur cette même thématique, le long du Doubs franco-suisse. Depuis 2015, quatre parcours proposent aux participants d’endosser l’uniforme de contrebandier. Il s’agit d’itinéraires qui empruntent des chemins historiquement connus et qui se déclinent sur plusieurs jours. Répartis de part et d’autre de la frontière, ils proposent, en fonction des parcours, des tracés qui emmènent les participants à Morteau, le Châteleu, les Brenets, le Locle, Maîche, Sainte-Ursanne, Saint Hippolyte, … . A pied, en VTT, en bateau ou par le train, … les moyens de locomotion sont différents et assurent un dépaysement total. De trois jours, pour le plus court, ces chemins de la contrebande peuvent faire déambuler les visiteurs jusqu’à sept jours, pour l plus long.
L'interview de la rédaction : Sylvie Personeni, chargée de mission tourisme durable
Un nouveau site internet
Parce que ces histoires, datant de la fin du 19è siècle, sont aussi de superbes produits d’appel touristiques, le PNR du Doubs Horloger a retravaillé l’outil internet. Le site a été revu dans l’objectif de le redynamiser, le moderniser et lui donner toute l’attractivité qu’il mérite pour une meilleure mise en valeur de ce patrimoine local.
Le palmarès 2024 du label « Pavillon bleu » a été dévoilé la semaine dernière à Pornichet, en Loire Atlantique. 505 sites ont été certifiés cette année en France, dont 398 plages et 106 ports de ce plaisance. En Franche-Comté, une seule plage bénéficie de label. Il s’agit du site de Clairvaux-les-Lacs, qui est récompensé pour la politique mise en œuvre en matière de développement touristique, en lien avec « le respect de l’environnement et de l’humain ».
Le tourisme et l’activité commerciale seront au cœur des débats du conseil municipal bisontin de ce jeudi soir. Pour Anne Vignot, la bonne santé du centre-ville de Besançon revêt une importance particulière. Selon elle, ces sites doivent être en capacité « de proposer une offre diversifiée, à laquelle s’ajoutent un cadre de vie agréable et une riche activité culturelle et commerciale ». C’est la raison pour laquelle 330.000 euros ont été apportés, par le service commerce de la ville, en 2023, pour soutenir les initiatives des associations de commerçants.
La Maire de Besançon dresse un bilan satisfaisant concernant la vitalité du centre-ville. Elle évoque un taux de vacance de 5% en janvier 2024 sur le périmètre de référence, une offre diversifiée et une montée de gamme, notamment chez les restaurateurs, avec des productions bio, véganes et proposant une variété de goût et de saveur. La Maire de Besançon apprécie également la présence d’enseignes répondant aux enjeux de pouvoir d’achat des consommateurs. Parmi lesquelles, celles engagées dans la vente d’articles de seconde main. Néanmoins, Anne Vignot admet que certaines boutiques, dont l’activité est liée au textile et à la chaussure notamment, éprouvent des difficultés. Le E-commerce n’est pas étranger à cette situation.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Et le tourisme ?
La Ville de Besançon présente une bonne année touristique 2023. Ce qui profite également à l’activité économique. Selon des chiffres communiqués par la cité, plus de 49.500 visiteurs ont été accueillis, l’été dernier, par l’office de tourisme. « Un chiffre en hausse par rapport à 2022 ( 48.400) ». Pour les autres mois, une hausse de 31% de visiteurs a été enregistrée entre 2022 et 2023. Anne Vignot et la majorité municipale veulent conserver ce dynamisme en rendant le centre-ville de Besançon toujours plus attractif et agréable à vivre. « Si certaines franchises ont choisi Besançon, (comme récemment Starbucks), c’est qu’elles reconnaissent notre territoire » conclut-elle.
Les températures frisquettes de ces derniers jours ne doivent pas ralentir l’enthousiasme des vacanciers. En cette période de vacances de printemps, le parc Métabief Aventure est ouvert et propose toute une gamme d’activités et d’ateliers qui procureront le plus grand plaisir à toute la famille.
Petits et grands peuvent pratiquer sur place : l’accrobranche, les glissades en bouées, le tir à l’arc ou encore la chasse aux trésors, mais il est également possible d’évoluer au sein de la forêt des contrebandiers, un vrai parc à l’intérieur du parc, qui se décline en deux thèmes, représentatifs du territoire, et cinq activités. Sylvain Monciaud, le responsable des lieux a voulu une offre correspondant à la vie locale d’hier, d’aujourd’hui et de demain : la contrebande et l’exploitation du fer, sans oublier les enjeux environnementaux et climatiques du moment. Enfin, les participants, à partir de 6 ans, équipés d’une tablette numérique, peuvent également profiter de l’Explor Games et de son parcours, composé d’énigmes à résoudre en compagnie du yéti.
Un programme riche et varié
De nombreuses installations sont à découvrir :
Le bois des chats gris : sauter sur des filets, jouer avec des ballons, glisser dans des tubes-toboggans et parcourir des passerelles en bois.
La tour des douaniers : prendre 10 mètres de hauteur pour observer et admirer le paysage.
La tour des Gabelous : une aire de jeux en bois pour le bonheur des plus petits.
L’escape labyrinthe : des énigmes à résoudre pour trouver le code pour sortir.
Les mines de fer ( à partir de cet été) : un voyage dans un mode souterrain emprunt de mystère et de féérie.
Un nouveau virage
Depuis au moins deux saisons, le parc développe une nouvelle dynamique. Le site de 4 hectares continue de s’équiper de nouvelles infrastructures. Grâce à plusieurs partenaires (le Commissariat de Massif, la Région Bourgogne Franche-Comté et la Communauté de Communes des lacs et montagnes du Haut-Doubs), Sylvain Monciaud est en capacité de proposer, dès cette nouvelle saison, de nouveaux aménagements. Ainsi, un nouveau bâtiment d’exploitation est sorti de terre. Il ouvrira ses portes cet été.
2024, c’est parti
La saison 2024 se déroulera encore sous le signe des nouveautés au parc Métabief Aventures. Le grand public est attendu en nombre pour venir profiter des activités 4 saisons proposées. Les familles, les écoles, les groupes et les centres de vacances peuvent se faire connaître et obtenir toutes les informations nécessaires en composant le 06.47.99.67.36 ou 03.81.49.20.14 ou contact@metabiefaventures.fr
L'interview de la rédaction : Sylvain Monciaud, directeur de Métabief Aventures
Les présidents du Comité Départemental du Tourisme et la Fédération Départementale de Pêche ont signé une nouvelle convention de partenariat afin de développer la promotion de la pêche loisir dans le département.
Avec plus de 2 500 km de rivières (dont 112 km de parcours No-Kill de 1ère catégorie) et près de 6 000 ha de lacs naturels, de lacs artificiels et d’étangs, le département du Jura présente les atouts nécessaires pour développer ce type de pratique. Parmi les engagements pris : la mise en place d’une gamme de séjours thématiques et le développement d’une offre pédagogique et ludique à destination du public jeunes et familles.
Le 3 mai prochain, Jura Tourisme et le Comité Interprofessionnel des Vins du Jura décerneront les Ceps d’Or du Jura, les trophées de l’œnotourisme dans le vignoble du Jura. L’objectif est de mettre en lumière et d’encourager les domaines du vignoble et acteurs touristiques jurassiens qui se mobilisent pour mettre en place « des propositions oenotouristiques fortes, originales et adaptées aux demandes de la clientèle ».