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La fréquentation est au rendez-vous. Depuis le début de l’année, plus de 71.000 visiteurs ont fréquenté le Pôle Courbet dans la Vallée de la Loue. Le record revient au musée d’Ornans, avec près de 42.000 curieux. L’atelier du peintre à Ornans a accueilli plus de 7.600 visiteurs. Vous êtes plus de 10.000 a être passés par la ferme de Flagey et près de 12.000 à vous êtes rendus à la maison de la source de la Loue à Ouhans.

À l’heure du bilan, le ton est résolument optimiste. Benoît Vuillemin, maire de Saône et vice-président de Grand Besançon Métropole en charge du tourisme, dresse un tableau « très satisfaisant » de la saison touristique 2025, mais aussi, plus largement, du mandat qui s’achève. « Les chiffres sont bons, et surtout, nous avons posé les fondations d’une véritable destination touristique », affirme l’élu.

Un schéma touristique désormais bien ancré

Réactualisé en 2020, le schéma touristique du Grand Besançon a servi de boussole pour l’ensemble des actions menées ces dernières années.
Ce plan a permis de structurer la politique locale autour de plusieurs axes : valorisation du patrimoine, développement de l’hébergement et mise en avant des atouts naturels de la métropole. « Nous avons tenu le cap et posé les bases d’une politique de long terme. Besançon est désormais reconnue comme un point de départ incontournable de la destination Montagnes du Jura », souligne Benoît Vuillemin. Entre Bourgogne, Vosges et Savoie-Mont-Blanc, Besançon assume pleinement sa position de capitale d’équilibre : une ville à la fois patrimoniale, culturelle et nature, où l’on passe du centre historique aux collines verdoyantes en quelques minutes.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin 

Quelques données chiffrées

La saison touristique 2025 confirme la bonne santé du secteur. De mai à septembre, plus de 165 200 entrées ont été enregistrées à la Citadelle, site emblématique de la ville.
Les musées des Beaux-Arts et du Temps ont attiré près de 50 000 visiteurs, la Maison natale de Victor Hugo plus de 12 500 curieux, et le Musée des Maisons comtoises de Nancray plus de 20 000 visiteurs. La cathédrale Saint-Jean, quant à elle, a accueilli 94 000 personnes sur la même période.

Côté hébergement, la tendance est également positive : le camping de Besançon-Chalezeule affiche plus de 15 100 nuitées entre mai et fin août, soit une hausse de 15,7 % par rapport à 2024. Enfin, la taxe de séjour confirme une année solide : au 9 octobre, 673 866 euros avaient été encaissés. Un chiffre  inférieur à celui de 2024 (835 357 euros), mais qui reste dans une très bonne dynamique pour le territoire.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin 

Un tourisme plus diversifié et internationalisé

Les chiffres communiqués par l’Office de Tourisme confirment également le retour marqué des visiteurs étrangers, allemands, belges et suisses, mais aussi américains. « Cet été, on a vu de plus en plus de touristes venus chercher une expérience différente, authentique. Ils apprécient le mélange entre patrimoine, nature et mobilité douce — pouvoir visiter la Citadelle le matin et être sur l’EuroVélo 6 l’après-midi », détaille l’élu. Besançon attire aussi une clientèle très variée, des jeunes en auberge de jeunesse aux seniors en séjour patrimonial. « Le tourisme change parce que les touristes changent. Nous avons su nous adapter », résume Benoît Vuillemin.

L’hébergement et le Doubs au cœur de la stratégie

Un audit du parc hôtelier a permis d’identifier les manques et d’engager plusieurs projets : nouveaux établissements sur la zone Valentin et à Vaux-les-Prés, rénovations d’hôtels existants, et création d’un site d’hébergement de plein air à Saône, le long de la ligne des Horlogers. En parallèle, le contrat de canal du Doubs, réunissant huit intercommunalités, poursuit son développement pour faire du fleuve un axe d’itinérance et de tourisme fluvial.« Les berges du Doubs représentent l’esprit bisontin : calme, nature et qualité de vie », résume l’élu.

L'interview de la rédaction : Benoît Vuillemin 

À Villard-Saint-Sauveur, le chantier du futur centre nautique couvert du Martinet avance à grands pas. Lancé par la communauté de communes Jura Saint-Claude, ce projet de 17 millions d’euros mobilise une vingtaine d’entreprises et jusqu’à 70 personnes à temps plein sur une année. L’ouverture est prévue pour le printemps 2027.

L’équipement comprendra un espace bien-être (jacuzzi, sauna, hammam, bain norvégien), un bassin couvert de 25 mètres, un pentaglisse extérieur et une charpente en bois local. Un chantier structurant pour le territoire, pensé pour durer.

La salle des fêtes de La Cluse-et-Mijoux a accueilli ce mardi 14 octobre la signature solennelle du Masterplan 2025–2040, schéma directeur de la transition du tourisme et des loisirs du Haut-Doubs. L’État, la Région Bourgogne-Franche-Comté, le Département du Doubs, le Pays du Haut-Doubs, les communautés de communes du territoire et le Syndicat Mixte du Mont d’Or ont tous paraphé ce document stratégique.  Né d’une réflexion amorcée en 2022 dans le cadre du programme national Avenir Montagnes, le Masterplan vise à adapter l’économie touristique locale aux enjeux climatiques, environnementaux, économiques et sociétaux.

Pendant les vacances de la Toussaint, du 21 au 31 octobre, l’Écomusée de Chapelle des Bois, dans le Haut-Doubs,  propose visites guidées les mardis et jeudis à 15h, ateliers beurre à 14h, et atelier pain les mercredis à 13h30. Visite libre du mardi au vendredi, de 14h à 17h30.

À découvrir également sur place : l’espace d’écoute sur le Grand Hiver, des vidéos de savoir-faire, un parcours enfants et l’exposition « Et si on parlait des femmes ? ». Le traditionnel enfournement du pain et des brioches aura lieu chaque vendredi à 14h (commande avant jeudi midi). Pour les visites guidées et les ateliers, pensez à réserver votre place au 03.81.69.27.42.

Une pétition citoyenne visant à préserver le site nordique de La Perdrix, dans le Haut-Doubs, a déjà rassemblé près de 3000 signatures. Ce lieu emblématique, porté depuis plus de 40 ans par l’association Le Haut Saugeais Blanc, est aujourd’hui menacé de fermeture. En cause : le refus de passage sur certaines pistes exprimé par une poignée de propriétaires et exploitants, selon le communiqué de l’association.

Pour les initiateurs de la mobilisation, La Perdrix incarne bien plus qu’un espace de loisirs : « C’est un patrimoine naturel et sportif, un lieu de rassemblement intergénérationnel, et un symbole de solidarité locale ». Chaque hiver, des milliers de visiteurs y ont vécu des instants précieux, glissant sur les pistes de ski et de luge au cœur des combes enneigées.

La mobilisation se poursuit, avec l’espoir de voir les élus et les parties prenantes s’engager pour des solutions durables et préserver ce site exceptionnel pour les générations futures. Pour participer à la pétition en ligne : https://www.change.org/p/sauvons-le-site-nordique-de-la-perdrix  

Après quatre décennies d’activité, l’association Le Haut Saugeais Blanc annonce la fin du site nordique de La Perdrix. Une décision douloureuse, fruit de tensions persistantes et d’un contexte devenu intenable.

Une aventure de 40 ans qui s’achève

C’est une page qui se tourne dans le paysage nordique du Haut-Doubs. Le site de La Perdrix, géré depuis 40 hivers par l’association Le Haut Saugeais Blanc, ne rouvrira pas ses pistes cet hiver. L’annonce, officialisée par le conseil d’administration, marque la fin d’une aventure humaine et sportive qui a vu des générations de pratiquants découvrir les joies de la glisse sur les hauteurs franco-suisses du Saugeais.

Des tensions locales devenues insurmontables

À l’origine de cette fermeture : "le refus de passage exprimé par certains propriétaires et exploitants de terrains". "Depuis deux ans, les relations se sont dégradées, sur fond de désaccords avec les politiques locales et la création d’une commune nouvelle" explique l'association. Cette dernière  évoque "des pressions croissantes, des menaces concrètes et un climat de harcèlement ayant conduit au départ de son président".  Et de faire savoir que " malgré plusieurs appels à l’aide et tentatives de médiation, le soutien institutionnel n’a pas permis de débloquer la situation". Trois quarts du domaine deviennent ainsi inaccessibles, notamment les secteurs les plus enneigés et stratégiques.

Un modèle économique et humain fragilisé

La fermeture du site entraîne l’arrêt de la vente de redevances, la suppression de trois emplois saisonniers et l’impossibilité d’assurer la sécurité des usagers. « Ce n’est pas un choix, mais une conséquence directe de notre incapacité à remplir nos missions dans des conditions décentes », précise l’association dans son communiqué. Au-delà des enjeux économiques et sportifs, c’est un vide social et humain qui s’annonce pour le territoire. Le site nordique de La Perdrix, reconnu pour son ambiance conviviale et ses paysages préservés, était devenu un repère pour les familles, les bénévoles et les amateurs de nature.

Alors que la haute saison touristique touche à sa fin, le Jura dresse un premier bilan de la période printemps / été 2025. Malgré une légère baisse de fréquentation en juillet et août (-2 %), principalement liée au recul de la clientèle étrangère (-12 %), la saison reste globalement stable.

Les sites culturels et patrimoniaux tirent leur épingle du jeu, bénéficiant d’un regain d’intérêt pour l’offre locale. En revanche, la restauration et les campings enregistrent une baisse modérée. Autre tendance marquante : l’essor des réservations de dernière minute, qui accentue la pression sur les professionnels en matière de réactivité et de compétitivité tarifaire.

À noter que l’automne, de plus en plus prisé, pourrait encore venir étoffer ce bilan.

Jusqu’au 31 août, le Château de Joux accueille le public en continu de 10h à 18h (dernière entrée à 17h15). Niché au cœur des montagnes du Haut-Doubs, ce monument historique invite petits et grands à plonger dans 1 000 ans d’histoire des fortifications, à travers des visites guidées, ateliers et animations ludiques.

Des visites guidées tous les jours

Accompagnés d’un guide du patrimoine, les visiteurs découvrent les secrets de l’architecture militaire et les grandes figures liées au site : de Vauban à Mirabeau, de Berthe de Joux à Toussaint Louverture. Entre donjon, souterrains, place d’armes et grand puits, chaque pierre raconte un pan d’histoire.
Pour une découverte en autonomie, des panneaux didactiques, illustrés par le dessinateur Jean-Frédéric Koné, jalonnent le parcours.

Des activités pour toute la famille

Tout l’été, des ateliers originaux et immersifs rythment la vie du Château :

  • « Prussiens ! En Joux ! » – Jeu d’enquête historique (à partir de 6 ans)
    Tous les mardis, mercredis, vendredis et dimanches à 10h30 (durée 2h).
  • Rallye photo – Exploration ludique du site (à partir de 3 ans)
    Tous les lundis et jeudis à 10h30 (durée 1h30).
  • Atelier « Éclaire ma lanterne ! » – Fabrication d’une lanterne et exploration des souterrains (à partir de 7 ans)
    Tous les jeudis à 14h15 et les samedis à 10h30 (durée 2h).
  • Atelier calligraphie – Découverte de l’art de la plume et des enluminures (à partir de 6 ans)
    Tous les mardis et vendredis à 14h15 (durée 1h30).

Une exposition à découvrir jusqu’au 15 novembre

Le Château de Joux accueille également l’exposition « La guerre de 1870-1871 et la retraite de l’armée de l’Est ». À travers une série de panneaux, elle met en lumière ce conflit méconnu qui a bouleversé l’équilibre européen et scellé la naissance de la République française.

Infos pratiques

  • Ouvert tous les jours de 10h à 18h jusqu’au 31 août (dernière entrée 17h15).
  • Plus d’informations sur les visites et tarifs : chateaudejoux.com

Après six années de bons et loyaux services, l’ancien escape Game de la Citadelle de Besançon cède la place à une toute nouvelle aventure immersive : Citadelle Assiégée.
Hermine Chapron, médiatrice culturelle pour le Monument Vauban, explique : « Nous avons voulu renouveler l’expérience pour offrir au public une nouvelle manière ludique et moderne de découvrir la Citadelle. Cette formule interactive, de plus en plus présente dans les musées et monuments, séduit particulièrement les visiteurs jeunes et curieux Â».

Un bond dans le temps, au début du XVIIIᵉ siècle

L’intrigue transporte les joueurs à l’époque de Vauban et de Louis XIV, en pleine guerre de Succession d’Espagne. Les participants incarnent des soldats chargés d’explorer un magasin aux fournitures — une cave historique qui servait à stocker nourriture, matériel et parfois armes. Chaque élément du décor a été pensé pour respecter l’authenticité historique : mobilier d’époque reconstitué, recherches dans encyclopédies et tableaux, recours à des artisans (céramistes, souffleurs de verre, forgerons) afin de reproduire fidèlement l’ambiance du début du XVIIIᵉ siècle.

L'interview de la rédaction : Hermine Chapron 

Deux salles, deux publics

Pour satisfaire tous les visiteurs, deux scénarios distincts ont été développés :

  • Salle adultes/ados : accessible à partir de 12 ans, avec un niveau de difficulté plus élevé.
  • Salle enfants : pensée pour les 8-12 ans, adaptée aux anniversaires ou sorties scolaires, avec des énigmes plus simples et la présence d’un ou deux accompagnateurs.

Un défi d’une heure

Les équipes disposent de 60 minutes pour résoudre une douzaine d’énigmes mêlant fouille minutieuse, observation, adresse et réflexion. Coopération et communication sont essentielles pour avancer dans l’intrigue. La réservation se fait exclusivement en ligne (www.citadelle.com), avec quatre créneaux par jour. L’escape Game sera proposé tous les week-ends de septembre.

L'interview de la rédaction : Hermine Chapron 

 

Des tests grandeur nature avant l’ouverture

Avant l’inauguration, l’équipe de la Citadelle a testé le jeu pour ajuster la difficulté et reformuler certaines énigmes. « Ce qui me semblait évident ne l’était pas forcément pour tout le monde Â», confie Hermine Chaperon. Et de continuer : «  Heureusement, mes collègues ont joué les cobayes, ce qui nous a permis de trouver le bon équilibre. »