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La communauté de communes Haut-Jura Arcades a développé une application pour découvrir les belvédères du territoire. Quatorze belvédères, répartis sur les secteurs de Longchaumois, Morez, Morbier, La Mouille et Bellefontaine, sont à découvrir. Pour s’immerger dans ces superbes espaces naturels, il suffit de télécharger l’application « escapades belvédères Â». L’outil est richement documenté et permet d’évoluer grâce à un panorama à 360°.

Tout au long de cette période hivernale, l’écomusée Maison Michaud de Chapelle des Bois, une ferme à tuyé datant du 17è Siècle, implanté dans la combe des Cives, propose de replonger ses visiteurs dans la vie d’autrefois. A l’époque où les hivers étaient rudes dans le Haut-Doubs et ses habitants obligés de s’adapter aux aléas climatiques, en vivant en autarcie durant près de sept mois de l’année. Des cumuls de neige,  jusqu’à 3 mètres de hauteur, et des températures proches des -40°,  Ã©taient monnaie courante.

Maison Michaud Cave

Dans ces conditions, il fallait aménager et organiser l’espace et anticiper la rigueur de l’hiver. Pouvoir produire et mettre en réserve le nécessaire pour vivre et subvenir à tous les besoins : fabriquer  son pain et ses fromages, prévoir sa nourriture, produire des vêtements chauds à base de laine, … . C’est tout cet univers, cette façon de vivre en moyenne montagne,  que l’écomusée du Haut-Doubs propose.  Une immersion dans les us et coutumes d’autrefois. Un voyage dans le temps, en plein cÅ“ur du patrimoine préservé du Haut-Doubs.

Maison Michaud Pièce à feu

Tout au long de cette période de vacances, des visites guidées sont organisées les mardis et jeudis à 14h30. L’enfournement des pains et des brioches est organisé tous les vendredis à 14h. L’écomusée propose également des ateliers  laine  et pain les 15 et 22 février prochains à, respectivement, 10h et 13h30.

Maison Michaud Salle du poele

Plus de amples informations : www.ecomusee-jura.fr

L'interview de la rédaction : Kristine de l'écomusée Maison Michaud

 

Les vacances d’hiver ont commencé dans le massif du Jura. Malgré le manque de neige, les touristes sont présents. Il faut bien avouer que les stations, comme à Métabief,  mettent tout en Å“uvre pour les accueillir dans les meilleures conditions. Pour ces familles et amis, on vient tout d’abord profiter d’un endroit paisible et reposant. On se réoxygène en pratiquant le ski, tout en programmant d’autres sorties en pleine nature. Le Haut-Doubs regorge d’atouts qui s’adressent à tous les publics

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Un début de saison convainquant

A ce jour, 70% du domaine est ouvert à Métabief. La qualité de la neige reste encore à améliorer, mais les conditions actuelles permettent aux touristes et vacanciers de profiter pleinement des plaisirs de la glisse. « Nous ne serons entièrement satisfaits que lorsque le domaine sera ouvert à 100%,  mais les conditions sont agréables. Nous avons une neige suffisante, en quantité suffisante. Des endroits concentrent plus de 80 centimètres de neige en cumulé. Il y a des secteurs qu’il faut privilégier ou éviter à certains moments de la journée Â» explique Julien Vrignon, le directeur des offices de tourisme du Haut-Doubs.

Le reportage de la rédaction

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Les réservations

L'interview de la rédaction / Julien Vrignon, directeur des offices de tourisme de Métabief

Pour cette première semaine de vacances à la neige, Métabief et ses alentours  affichent un taux de réservation de près de 80%. Cette statistique est encore plus importante sur les secteurs de Mouthe / Chapelle des Bois. Concernant les deux prochaines semaines, jusqu’au 26 février, le taux d’occupation devrait approcher les 100%. Pour la dernière semaine, entre le 27 février et le 5 mars, il reste des disponibilités. Un contexte qui devrait évoluer positivement en fonction de la météo.

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Les amoureux de sports de glisse seront heureux d’apprendre que la pratique du ski de fond est possible aux Fourgs. Le secteur des Fourgs Herba est ouvert sur environ 20 km.

Prévoyez :

1 Aller-Retour de la Coupe à la loge des Vuillaume
1 Aller-Retour sur la route de la Beuffarde
Piste éclairée La Coupe (partiel)

Le retour du loup en Franche-Comté provoque la colère dans le monde agricole, et désormais quelques inquiétudes dans le secteur du tourisme. Même si le loup n’attaque jamais l’homme, Yves Maréchal, directeur de la station de Mouthe, a préféré renoncer aux randonnées nocturnes cette saison. Une mesure « de tranquillité, pas de sécurité ».

La présence du loup dans le Doubs et le Haut-Jura fait la une de la presse depuis quelques mois. Plusieurs prédations ont été constatées chez des éleveurs de la région. Le retour de l’animal entraîne des conséquences jusque dans le tourisme local. A Mouthe, par mesure de tranquillité, les randonnées nocturnes sont annulées pour le moment. Ce qui inquiète les professionnels du secteur n’est pas la présence du loup, qui ne s’est pas attaqué à l’homme depuis plus de 100 ans en France, mais bien de la mauvaise publicité de ce dernier : « on ne fait plus les balades le soir pour éviter de croiser le loup mais il ne faut pas pour autant effrayer les gens et qu’ils n’osent plus venir skier chez nous » précise Yves Maréchal, directeur de la station de Mouthe.

La clientèle des balades nocturnes en raquettes proposées dans le Haut-Doubs vient généralement des zones urbaines, voire d’autres régions de France. Une population peu habituée à la présence d’animaux sauvages. C’est pour cette raison que qu’Yves Maréchal ne souhaite pas les confronter à la présence hypothétique d’un loup durant une sortie. « Si jamais on se balade, qu’on arrive dans une combe et qu’on voit une meute se déplacer, on ne sait pas comment ils pourraient réagir. Les commentaires sur les réseaux pourraient être vraiment négatifs et freiner les vacanciers à venir sur notre domaine pour skier ».

Les balades ne représentent qu’une très petite source de revenus pour la station, la décision a donc été rapidement prise de repousser l’activité le temps de voir comment la situation évolue. « On préfère attendre, ce n’est pas une mesure de sécurité, mais plutôt de tranquillité médiatique. Il n’y a aucun problème d’attaque sur l’homme. Nous n’avons peur du loup, il ne faut pas tout confondre, les gens peuvent skier chez nous sans soucis » assure le directeur de la station.

La préfecture du Doubs précise qu'aucune mesure contraignante n'est appliquée concernant le tourisme ou bien l'accès en forêt lorsque la nuit tombe dans le département. Une plaquette informative a été envoyée aux élus locaux pour rappeler les bons gestes à adopter en cas de rencontre avec l'animal. S'ils sont en général craintifs et s'enfuient lorsqu'ils aperçoivent une présence humaine, il peut arriver dans quelques cas que le loup observe et ne s'éloigne pas. La préfecture conseille alors de « ne pas fuir en courant, ne pas lui tourner le dos. Il faut s’éloigner de l’animal calmement en reculant lentement et en maintenant le contact visuel. Il faut se tenir droit et debout et se faire paraître plus grand, tout en lui laissant le moyen de s’échapper en lui laissant de la place. Enfin, il est conseillé de tenir son chien en laisse et de ne pas tenter d’approcher l’animal, ni de le nourrir ».

Pour rappel, la dernière attaque recensée d’un loup sur un humain en France date de 1918. A l’époque, l’animal en question était enragé.

La fin des vacances de la Toussaint a donné des envies de neige et d’évasion aux locaux et touristes, bien désireux de profiter du bon air du Haut-Doubs et de ses espaces verts et blancs. Depuis quelques jours, les téléphones ne cessent de sonner dans les différents bureaux des offices de tourisme. Certes, pour l’heure, on vient plutôt chercher des informations, mais les réservations sont en cours également.

Le contexte économique

Difficile d’y passer à côté. Les interrogations portant sur les tarifs pratiqués ou encore l’approvisionnement en essence sont au rendez-vous. Mais sur ces points, les hôtesses sont plutôt confiantes. Les tarifs restent quasiment inchangés et les difficultés pour s’approvisionner en carburant ne sont plus qu’un mauvais souvenir sur le secteur.

Un territoire aux multiples atouts

« Les signes sont au vert Â» explique Cyrielle Viey,  responsable communication de l’office de tourisme du Haut-Doubs. Les hébergements se remplissent régulièrement et les écoles de ski prennent leurs premières réservations. Comme chaque saison à Noël, c’est surtout lors de la 2è semaine de vacances que les touristes et vacanciers seront les plus nombreux. Si la présence de l’or blanc n’est pas la priorité en cette période, elle l’est beaucoup plus en février. C’est la raison pour laquelle tout le monde espère que les prairies du Massif du Jura seront blanches pour accueillir les premiers visiteurs des prochaines vacances d’hiver. Dans le Haut-Doubs, les élus ont anticipé ces conditions incertaines en déclinant une politique tournée vers un tourisme quatre saisons. Le territoire a de toute façon, toute une gamme d’activités à faire valoir.  Luge quatre saisons, randonnées, visites, gastronomie, … séduisent chaque année.

A quand le début de saison ?

Les dates sont d’ores et déjà fixées. Si la neige est au rendez-vous, la station de Métabief devrait ouvrir ses pistes dès le 1er  week-end du mois de décembre, les 3 et 4 décembre. Concernant le ski nordique, le lancement de la saison peut s’effectuer beaucoup plus vite. Lorsque la quantité de neige sera suffisante, les fondeurs pourront rapidement renouer avec les joies de la glisse.

L'interview de la rédaction / Cyrielle Viey, responsable communication de l’office de tourisme du Haut-Doubs.

 

Il ne passe pas inaperçu. A Villers-le-Lac, le chantier naval a  construit pendant 11 mois un nouveau bateau qui va rejoindre le sud de la France. Le bel oiseau de 60 tonnes a quitté son nid du Haut-Doubs. Il a été chargé sur un camion mercredi. Il a passé la nuit à Morteau, avant d’entamer son périple, qui le conduira jusqu’à Bordeaux, où une nouvelle vie, en lien avec le tourisme, l’attend.

Après cinq années d’études, de concertation et de travaux préparatoires, le Conseil Départemental du Jura a lancé le 30 septembre dernier, « la phase concrète de sauvetage du lac de Chalain», explique la collectivité locale.  Clémente Pernot, son président, préciseque « ce joyau du territoire Â» est confronté à l’eutrophisation et au surtourisme Â».

Parmi les mesures qui ont été prises : la stabilisation du lac, l’abandon de la plage située sur la commune de Marigny, la fermeture de l’ensemble des hébergements du Domaine de Chalain, et le déboisement de la rive ouest. Les élus ont néanmoins pris la décision de maintenir la plage de Doucier et de maintenir le centre aquatique des Lagons  et des commerces, avec la volonté de développer de nouvelles activités sur cette rive, propriété du département.

Ce mercredi 28 septembre, le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté organise, à Villers-le-Lac, les rencontres sur la transition du tourisme dans les montages du Jura. L’objectif étant de construire des solutions d’avenir pour les territoires concernés.

Au programme : une conférence sur le biomimétisme, un marché de la transition, en présence d’acteurs touristiques des Montagnes du Jura et d’ailleurs pour découvrir des projets innovants, et des ateliers participatifs sur la transition du tourisme en montagne. Rappelons que cette initiative fait suite aux états généraux de la transition du tourisme en montagne qui se sont tenus en 2021 avec la participation de l’ensemble des acteurs de l’écosystème montagnard.

Les touristes ont été au rendez-vous cet été dans le Haut-Doubs. Les mois d’avril, mai et juin ont lancé de la plus belle des manières cette saison. Si, comme d’habitude, il a fallu attendre le 20 juillet pour voir apparaître en masse les estivants, la  fin juillet et le mois d’août ont affiché d’excellents taux de fréquentation. Le taux d’occupation dans les hébergements est très bon et, même si certaines activités ont souffert en raison de la chaleur, le bilan est très satisfaisant. Une dynamique qui, bien entendu,  est moindre depuis la rentrée scolaire, mais qui se poursuit durant ce mois de septembre. L’arrière-saison est devenue une réalité sur ce territoire.

Les hébergements fonctionnent à plein régime et les groupes se succèdent. Cette situation devrait se poursuivre grâce aux nombreux évènements culturels et sportifs qui se dérouleront ces deux prochains week-ends. L’ultra trail des Montagnes du Jura, les Absinthiades, balades au pays du Mont ou encore le Trail des Sangliers sont des valeurs sûres qui contribuent au développement touristique de ce territoire.

Préparation de la prochaine saison hivernale

L’été 2022 n’est pas encore totalement refermée que les équipes de l’office de tourisme du Haut-Doubs organisent la saison hivernale. Elle se projettent également déjà sur le prochain été. Cette mobilisation  passe notamment par la promotion du territoire et la mise à jour des itinéraires nordiques et autres activités. Tout le monde espère connaître une saison hivernale à la hauteur de celle qui se termine. La période entre la mi-décembre et la mi-mars est d’ores et déjà très attendue chez les professionnels.

L'interview de la rédaction / Julien Vrignon, directeur de l'office de tourisme du Haut-Doubs