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Le nombre de détenus en France a atteint un nouveau record au 1er février 2024. Le nombre de personnes incarcérées est de plus de 76.200, soit près de 4.000 de plus que le mois de janvier dernier. Ce qui correspond également à une hausse de 5,5% en un an. Selon les statistiques, cette situation est historique sur le territoire national.

L’organisation du salon du chiot ce week-end à Micropolis à Besançon suscite de nombreuses réactions. Questionnée sur le sujet par des militants de la cause animale, la Ville  a déclaré sur ses réseaux sociaux qu’elle « n’est pas favorable à la tenue de ce type d’événement Â». La cité précise que « lors du Conseil d’Administration de Micropolis,  où il a été question de la programmation 2024 - et où 4  Ã©lus bisontins siégeaient - cet évènement ne figurait pas dans le programme Â». La Ville de Besançon conseille de prendre attache auprès de la SPA pour adopter un animal.

Les eurodéputés ont voté, ce mercredi, contre l’obligation d’un examen médical pour renouveler son permis de conduire. En revanche, ils ont approuvé la création d’une période probatoire de deux ans pour les automobilistes débutants, avec des  sanctions plus strictes, en cas de conduite inadaptée.

Un nouveau décret, publié ce mardi, précise que les noms steak, escalope ou jambon sont interdits pour les produits végétaux.  Le gouvernement insiste sur le fait que ces dénominations sont réservées aux produits d’origine animale. Selon les acteurs de la filière animale, les termes « jambon végétal Â», « saucisse végan Â» ou « bacon végétarien Â» peuvent semer la confusion.

Ce mardi matin, en préfecture du Doubs, en présence de Gilles Clavreul, préfet coordonnateur de la Force d’Action Républicaine (FAR), Rémi Bastille, préfet du Doubs, Anne Vignot, maire de Besançon, Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon et Yves Cellier, directeur interdépartemental de la Police Nationale du Doubs,  ont été présentés les objectifs de cette FAR. Rappelons que Besançon, avec Maubeuge et Valence,  fait partie des trois villes dans lesquelles ce dispositif est mis en place.

A travers cette démarche, l’état entend apporter une réponse globale aux difficultés que rencontrent ces territoires, dans les domaines éducatifs, judiciaires et sociaux. Dans un premier temps, un diagnostic sera réalisé avec les populations et les acteurs locaux. Une expertise des différents services de l’inspection générale complétera le travail mené, qui se déclinera sous la forme de projets. Un délai de 6 mois  a été donné pour faire bouger les lignes.

L'interview de la rédaction / Gilles Clavreul

Avec quels moyens ?

De nombreuses questions sont encore en suspens. Elles portent notamment sur la pérennisation des actions envisagées et les moyens financiers disponibles pour les déployer sur le terrain. « Le Président de la République a souhaité que les pouvoirs publics et le gouvernement se dotent d’une nouvelle démarche dans ces territoires, qui présentent un certain nombre de difficultés. C’est un continuum d’actions qu’il s’agit de mettre en place Â» explique le représentant de l’Etat. Anne Vignot y voit un moyen « d’associer la population Â», et notamment celle la plus éloignée des actions publiques. Dans le domaine du régalien, le Procureur de la République veut inscrire quatre piliers forts que sont « la lutte contre les addictions,  la fraude, et notamment au niveau de certains commerces planoisiens, le décrochage scolaire, avec ses répercussions sur l’engagement des mineurs dans le trafic de drogue,  et l’aide à la  réinsertion des détenus Â».

ANNE VIGNOT FAR

 

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

 

ETIENNE MANTEAUX

L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux

 

La Chambre régionale d’agriculture présente deux films sur le loup et sa prédation. Selon la structure, la cohabitation entre le loup et l’élevage est « impossible et illusoire Â». Il est expliqué que « l’absence de réactions proportionnelles à la gravité conduira à la disparition d’un mode d’élevage extensif à l’herbe Â». La Chambre régionale d’agriculture évoque « 435 bovins et 22 équins prédatés en 2022 en France, et un doublement du nombre de brebis victimes d’attaques en région Bourgogne Franche-Comté Â».

Pour visionner ces réalisations :

La parole aux éleveurs : https://youtu.be/XQBqZr6DIjQ?si=h9tXYsXiBpZp9OYe

Ne laissons pas disparaître nos élevages : https://youtu.be/XQBqZr6DIjQ

La Confédération Paysanne et le syndicat des producteurs biologiques du Jura organisent un rassemblement à Champagnole ce samedi 24 février, à 11h, rue Baronne Delort. Parmi les revendications exprimées : une loi sur le revenu paysan interdisant l’achat des produits agricoles en-dessous du prix de revient, une aide d’urgence immédiate aux producteurs en Agriculture Biologique et l’interdiction des surmarges sur, notamment les produits en Agriculture Biologique Â».

Les agriculteurs maintiennent leur pression sur le gouvernement. Ce mercredi, Gabriel Attal, tiendra une conférence de presse. A quelques jours du Salon de l’agriculture, cette prise de parole est très attendue. Le Premier ministre évoquera la réécriture du projet de loi, qui avait été suspendu en début de crise. Il devrait également faire le point sur les dernières décisions annoncées par l’exécutif.

La démarche divise. Le Parlement européen va mettre au vote le projet d’une visite médicale, à passer tous les quinze ans, pour pouvoir renouveler son permis de conduire dans les catégories A et B. Cette idée provient de Karima Delli, députée écologiste, présidente de la commission transport du Parlement européen. Cette proposition de loi sera mise au vote les 27 et 28 février prochains. Un document qui pourra être demandé lors d’un contrôle de police.

A quelques jours de l’évènement parisien, les agriculteurs continuent de mettre la pression sur le gouvernement. Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs, dénonce « une situation encore trop brouillonne Â». « On a du mal à voir le calendrier. Lorsque l’on rencontre l’administration départementale, il n’y a pas plus d’information que cela. On se doit de surveiller cette situation, comme le lait sur le feu Â» explique-t-il.

Alors qu’Emmanuel Macron doit prochainement recevoir les présidents nationaux de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, les représentants syndicaux et leurs militants restent très attentifs. De la qualité des échanges dépendra les actions à venir au salon. Les professionnels de la terre ne souhaitent pas gâcher la fête et la belle vitrine que leur activité représente aux yeux des Français. Il n’empêche que leur patience est mise à rude épreuve. « Nous verrons,  en fonction de ce qui a pu être dit, comment nous nous positionnerons syndicalement pour ce salon de l’agriculture Â» narre M Dornier. « Le salon est une vitrine que l’on veut maintenir. On peut s’attendre à un accueil très tendu vis-à-vis des politiques » poursuit l’agriculteur, qui rappelle que l’évènement était « une deadline Â» qui avait été fixée au gouvernement pour avoir des réponses très concrètes. Et de terminer : « on ose espérer que ce sera un effet levier et que des mesures seront annoncées pour donner davantage de perspective aux agriculteurs Â».

L'interview de la rédaction / Florent Dornier