Dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le Centre d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF) et cinq autres associations ( CICS, Amnesty Internationale, le Nid, Léo Lagrange et Solidarité Femmes) organisent un temps d’information et de sensibilisation dans différentes structures sociales et administrations de la ville de Besançon. Pour cette nouvelle édition, ce lundi, un escape game, présentant Gisèle Halimi et son œuvre, à travers ses combats pour le droit des femmes, la légalisation de l’avortement et la criminalisation du viol, s’est tenu au sein de la cité administrative Viotte. Cette action était destinée aux fonctionnaires qui y travaillent. Elle fait suite à l’intervention qui s’est tenue à l’école de la deuxième chance et à celles à venir à la mission locale.

L'interview de la rédaction : Mélody Goux, juriste au CIDFF du Doubs
Les participants sont invités à résoudre des énigmes, leur délivrant des codes, qui leur donneront des informations utiles pour retrouver l’héritage de Gisèle Halimi. A travers cette démarche, Mélody Goux, juriste au CIDFF du Doubs, entend sensibiliser un public varié, qu’il s’agisse des agents des services de l’état, mais aussi les jeunes. La jeunesse fait partie de cette catégorie de personnes qu’il est important de sensibiliser. Certains sont parfois très éloignés et réfractaires à ces enjeux. Chiffres à l’appui, Anne Vignot, Maire de Besançon, rappelle qu’une nette régression sur les conditions des femmes est enregistrée au XXIe siècle. Depuis le début de l’année, 122 féminicides ont eu lieu en France. Les violences sexuelles et conjugales, notamment sur des femmes enceintes, sont en constante augmentation.
L'interview de la rédaction : Mélody Goux, juriste au CIDFF du Doubs

Depuis le 15 novembre, et jusqu’au 1er décembre, l’association Recidev, organise à Besançon ; le festival des solidarités, « dont la mission est de promouvoir et célébrer une solidarité ouverte aux autres et au monde ». Des animations sont proposées dans cinq lieux différents de la ville de Besançon. Ce lundi 25 novembre marque l’ouverture de l’exposition « les maux de notre alimentation » à 14h au Kursaal, salle Proudhon. Pour tout savoir sur cet évènement : www.festivaldessolidarites.org
Le service Fil d’Ariane de l’association Travail et Vie de Pontarlier, qui accompagne les femmes victimes de violences, organise une grande journée de sensibilisation ce lundi 25 novembre pour la journée de lutte contre les violences faites aux femmes.
Cette animation se déroulera au théâtre Bernard Blier, à Pontarlier, de 10h à 18h. Tous les acteurs qui accompagnent les femmes victimes de violences, mais aussi des artistes, une socio esthéticienne, des ateliers de krav maga...
Dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et minorités de genre, un rassemblement est organisé ce samedi 23 novembre à Besançon. Le rendez-vous est fixé à 15h sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Le rassemblement portera sur les violences patriarcales plus précisément.
Ce mercredi, la Ville de Besançon, dans le cadre de la journée des droits de l’enfant, va procéder au baptême des arbres de la place de la Révolution, au centre-ville. Pour cette journée, la cité s’associe avec les Francas du Doubs et l’Unicef. D’où la présence d’enfants des accueils de loisirs du réseau bisontin. Ces arbres, déjà jumelés avec des écoles de Besançon, porteront des prénoms d’enfants du monde entier, sélectionnés par l’Unicef et les jeunes bisontins.
Dans le cadre de la journée internationale des Droits de l’Enfant, le 20 novembre, le collectif des jeunes en recours de Besançon appelle à la mobilisation. Ses membres entendent ainsi dénoncer la situation « dramatique des mineurs isolés étrangers en France ». Il est rappelé que « l’État français a été pointé du doigt pour le non-respect des droits de l’enfant par les instances internationales ».
Le rendez-vous est fixé à 14h sur l’esplanade des droits de l’homme au centre-ville de Besançon. Parmi les revendications exprimées : l'application de la présomption de minorité pour garantir une prise en charge jusqu’à la fin des recours juridiques, l’accès à la scolarité pour tous ceux et celles qui le souhaitent et un logement digne et adapté pour tous et toutes.
Le Secours Catholique vient de publier son rapport annuel sur la pauvreté en France. Plus d’un million de personnes ont été accompagnées par l’association en 2023. Elles sont environ 15.000 en Franche-Comté. Par la voix d’Antoine Aumonier, son délégué régional, l’antenne franc-comtoise a notamment pointé les difficultés que rencontrent ces personnes pour accéder aux prestations sociales. Et ce, en raison de démarches devenues dématérialisées, nécessitant la possession de moyens informatiques, qu’elles ne disposent pas. Elles doivent également faire face à une logique administrative de plus en plus restrictive, posant un regard suspicieux sur les besoins et les attentes de ce public.
L'interview de la rédaction : Antoine Aumonier
Des personnes sans ressource
Le Secours Catholique constate « une pauvreté qui se féminise ». « 57% des personnes qui sont rencontrées par l’association sont des femmes » explique Antoine Aumonier. Autre point inquiétant, et pas des moindres, « 25% des bénéficiaires n’ont aucune ressource ». Par ailleurs, la famille, avec toutes ses composantes, n’est pas épargnée. En 2023, 200.000 familles sont suivies par l’association. Preuve que la pauvreté s’aggrave en France, les ¾ des personnes aidées par le Secours Catholique se trouvent en situation d’extrême pauvreté. « C’est-à -dire qu’elles vivent avec moins de 555 euros par mois, en recul de 19 euros par rapport à 2022 ».
L'interview de la rédaction : Antoine Aumonier
Ce samedi après-midi, le groupe local de L.214 se mobilisera à Besançon, entre 14h et 15h, au Monoprix de la Grande Rue, pour lutter contre les « pires pratiques de l’élevage intensif des poulets ». Les militants iront à la rencontre de la clientèle pour l’inviter à « tourner le dos » à certaines marques. Cette opération s’inscrit dans le cadre d’une opération nationale, qui se tient dans une vingtaine de villes. L’objectif est de retourner 100.000 barquettes en rayon, avec l’aide du public.
Les pertes d’emplois dans l’industrie française vont se poursuivre. Une affirmation émanant du ministre de l’Industrie Marc Ferracci. Les secteurs de l’automobile et de la chimie sont au plus mal. La prédiction est inquiétante. Le ministre envisage « des fermetures de sites dans les semaines et les mois qui viennent ». « Des milliers d’emplois » pourraient être perdus. Marc Ferracci souhaite une réponse européenne pour notamment soutenir la filière automobile.
L’association de défense contre les abus bancaires (ADEFAB) se mobilise à Besançon. Le collectif se définit comme une association de consommateurs « dévouée à informer sur les droits bancaires des consommateurs en France ». Elle entend « les aider à faire des choix éclairés et à faire valoir leurs droits bancaires en tant que consommateur ». Installés devant l’agence du Crédit Agricole, rue Cusenier, au centre-ville de Besançon, ils alertent la population sur cette problématique. Certains d’entre eux sont d’ailleurs en litige avec cet établissement. La justice statuera sur le fond de cette affaire au printemps prochain.
Selon Jean-Philippe Garnier, le président de l’association, les abus bancaires prennent différentes formes. Chacun est appelé à faire preuve d’une grande vigilance lorsqu’il contracte un prêt, sollicite un découvert ou répond à une offre commerciale. Selon des données de l’association UFC Que Choisir, en 2022, la fédération avait déposé plainte contre 12 établissements pour pratiques commerciales trompeuses. « Avant de faire un prêt pour sa maison, par exemple, il convient de bien se renseigner sur comment sa banque calcule le « TEG », autrement dit le coût « tout compris » de son crédit » explique M. Garnier. Les engagements sont réciproques et les banques doivent, elles aussi, respecter les cadres définis par la loi. « Des sites, comme servicepublique.fr, donnent des informations précieuses qui protègent le consommateur ». Si cette association ne peut donner des conseils juridiques, elle appelle les clients « à faire preuve de bon sens avant de s’engager ». La mise en concurrence peut s’avérer être une démarche pertinente. Les litiges peuvent se transformer en un véritable combat judiciaire, qui devient très vite chronophage et à l’issue incertaine.
L'interview de la rédaction : Jean-Philippe Garnier
Surveiller vos comptes
Les frais bancaires sont également à vérifier régulièrement. En parallèle, chacun est invité à porter un regard sur les transactions qui sont réalisés sur ses comptes. Les établissements ne sont pas toujours à l’origine de démarches suspectes. Loin de là . Le nombre de fraudes à la carte bancaire est en augmentation sur le territoire national. Selon l’UFC Que Choisir, « la fraude bancaire a atteint un montant de plus de 1,2 milliard d’euros, en 2022, et touche un nombre croissant de victimes. Pas moins de 1,3 million de ménages ont ainsi été escroqués en 2020, soit une hausse de 161 % depuis 2010 ». Des situations personnelles effroyables, qui peuvent venir anéantir toute une vie de travail, et pour lesquelles il est difficile de faire reconnaître « un droit au remboursement « auprès de sa banque.
Les militants de l’association de défense contre les abus bancaires poursuivent leur action militante. Ils sont présents, tous les mercredis après-midi, rue Cusenier, au centre-ville de Besançon.