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Le Medef Territoires Franc-Comtois exprime ses vives inquiétudes « face à l’instabilité fiscale persistante et à la menace de nouvelles charges pesant sur les entreprises ».  En réponse à l’appel de Patrick Martin, président du MEDEF, le collectif franc-comtois ne se dit pas opposé à l’idée d’une mobilisation patronale dans les semaines à venir. Et d’expliquer qu’elle se ferait « de manière républicaine, pacifique et déterminée », pour rappeler que « sans entreprises, il n’y a ni emploi, ni croissance, ni recettes fiscales ».

On n’avait pas vu cela depuis 2023 et les mobilisations contre la réforme des retraites, les huit grandes organisations syndicales appellent à la grève et à une manifestation ce jeudi pour dénoncer « le budget d’austérité », la réforme des retraites et les coupes dans les services publics.  Des perturbations dans les transports, les administrations et l’éducation sont annoncées.

Le départ de François Bayrou et l’arrivée à Matignon de Sébastien Lecornu n’y changeront rien. Réunis en conférence de presse ce matin, les porte-parole syndicaux départementaux  ont dressé un même constat : les mesures annoncées font peser l’effort sur les salariés, alors que, selon eux, de lourdes exonérations et des dividendes continuent d’enrichir une poignée d’acteurs économiques sans contrepartie. « Ce n’est pas aux salariés de payer ce que nous n’avons pas contracté », a résumé Rachel Messous, secrétaire départementale de Force Ouvrière, en appelant non seulement à la grève le 18, mais aussi à la mobilisation dans les entreprises.

L'interview de la rédaction : Stéphane Fauconnier (UNSA) 

Revendications et message politique

Les syndicats concentrent leurs revendications autour de quatre axes : l’abrogation — ou la renégociation — de la réforme des retraites, l’arrêt des suppressions de postes et du gel du point d’indice dans la fonction publique, la défense des services publics (santé, éducation, secteur médico-social) et une redistribution plus équitable des richesses. Ils dénoncent notamment, chiffres à l’appui, l’ampleur des aides publiques aux entreprises et la part des dividendes reversés aux actionnaires, arguments utilisés pour réclamer un « budget de justice sociale et environnementale ».

L'interview de la rédaction : Rachel Messous ( Force Ouvrière) 

Situations concrètes à Besançon : écoles, hôpitaux, médico-social

Les représentants syndicaux ont dressé un tableau local alarmant : manque d’AESH dans les écoles, postes non remplacés dans l’éducation, suppressions de lits et tensions à l’hôpital, fragilité des structures médico-sociales. « Cette rentrée, les notifications d’accompagnement ne sont pas honorées », a alerté Karine Laurent du syndicat FSU, pointant les conséquences pour les élèves et les enseignants. Il en est de même dans le secteur hospitalier et social, où les dernières déclarations de Sébastien Lecornu sur l’implantation de maisons de santé dans les zones déficitaires suscitent la colère, compte tenu de la situation en termes de recrutement et d’emplois dans ces structures.

L'interview de la rédaction :  Karine Laurent (FSU) 

Organisation de la journée et perturbations attendues

Les syndicats ont dévoilé l’itinéraire du cortège traversant des lieux symboliques de la ville — place de la Révolution, Battant, Pont de Bregille, Sarrail, Préfecture— avant une dissolution en fin de parcours à Chamars. Une assemblée générale « éducation » est programmée à 10h30 le matin même, et une assemblée générale est prévue à l’issue de la manifestation pour envisager les suites. Les syndicats de cheminots seront fortement mobilisés. À Besançon, la CGT estime à « environ 30 % » le taux de grévistes du réseau de transports urbains.

Unité syndicale et stratégie

La mobilisation se veut interprofessionnelle : la présence conjointe des huit grandes organisations syndicales est présentée comme un signal fort au gouvernement et au patronat. Les responsables syndicaux appellent à la reconduction des mouvements par assemblées générales et à des actions visant « à stopper la production » pour faire plier. Ils excluent pour l’heure toute demande visant à renverser des responsables politiques — « nous sommes une organisation syndicale », précisent-ils — mais affichent une volonté de peser sur l’orientation budgétaire.

Après le 18 : vers une mobilisation prolongée ?

Les syndicats laissent la porte ouverte à la reconduction du mouvement. Tous les représentants syndicaux insistent sur l’importance de la grève comme levier : « si on arrête de produire quelques jours d’affilée, ils plient ». La journée de jeudi servira de test sur la capacité de mobilisation locale et sur l’adhésion des salariés à une mobilisation sur la durée.

La Franche-Comté ne déroge pas au mouvement « bloquons tout », lancé ce mercredi 10 septembre. Environ 200 personnes se sont rassemblées ce matin, à partir de 6 heures,  à hauteur du rond-point du bowling à Besançon.

Les CRS se sont chargés de disperser les manifestants qui occupaient l’endroit. Ces derniers, composés également de lycéens et collégiens, expriment leur colère au centre-ville bisontin. Des blocages se sont également tenus devant le lycée Pasteur et la faculté des lettres de Besançon.

Cinq cantons romands (Fribourg, Genève, Neuchâtel, Vaud, Valais) ont signé un accord avec la Haute Ecole d’Ingénierie et de Gestion Valais-Wallispour créer le Centre de compétence romand pour le contrôle de l’égalité salariale entre femmes et hommes. Ce nouvel outil, né d’une volonté de coopération intercantonale, vise à garantir une application rigoureuse et harmonisée de l’égalité salariale dans les marchés publics et les subventions.

Cette concrétisation marque une étape clé dans la mise en œuvre de la Charte romande de l’égalité adoptée en 2023. Réunis à Estavayer-le-Lac, les sept conseillères et conseillers d’État en charge de l’égalité ont également discuté de mesures pour renforcer les politiques internes des administrations cantonales. Prochaine rencontre prévue en 2026, autour des liens entre éducation et égalité.

Ce samedi 30 août, l’antenne locale de L214 a marqué les esprits sur la place de la Révolution avec une mise en scène inspirée des enquêtes criminelles. Silhouettes tracées au sol, sacs mortuaires et faux sang ont attiré l’attention des passants, souvent persuadés d’être face à un crime humain. L’objectif : dénoncer les souffrances des animaux d’élevage et sensibiliser à leur invisibilisation.

Plus de 300 tracts, présentés comme des rapports d’enquête, ont été distribués par une douzaine de bénévoles. L’action s’inscrivait dans le cadre de la  11e Journée mondiale pour la fin du spécisme et faisait écho à la campagne "Le Sauvetage du Siècle", qui propose 20 mesures pour transformer notre modèle alimentaire et réduire de moitié la consommation de produits animaux.

Le Premier ministre François Bayrou donne  ce lundi 25 août une conférence de presse marquant sa rentrée politique. Il y a détaillé son ambitieux projet de budget visant 44 milliards d’euros d’économies, alors que des appels à bloquer le pays le 10 septembre se multiplient. Dans un climat social tendu, Il a annoncé que le président Emmanuel Macron avait "accepté" de convoquer le Parlement en session extraordinaire le lundi 8 septembre. À cette occasion, le chef du gouvernement prononcera une déclaration de politique générale engageant la responsabilité de l’exécutif, conformément à l’article 49.1 de la Constitution.

Depuis ce jeudi, le fronton de l’Hôtel de Ville de Besançon arbore un nouveau drapeau aux côtés des étendards français, européen et ukrainien : un drapeau blanc, symbole universel de paix. La maire écologiste Anne Vignot a choisi ce signe fort, dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine, le conflit au Proche-Orient et d’autres crises oubliées. « C’est une demande en référence à l’humanité et à l’humanisme. Le drapeau blanc a une valeur universelle », a expliqué l’édile, insistant sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un geste de politisation, mais d’un cri : « Ça suffit ».

De la controverse du drapeau palestinien à un symbole universel

La décision intervient après une polémique autour de la présence d’un drapeau palestinien à ce même endroit, finalement retiré sur demande du préfet du Doubs, Rémi Bastille. Respectueuse des règles républicaines, Anne Vignot s’est pliée à l’injonction : « On me demande de le retirer, je le retire. Mais je ne le regrette pas un seul instant », précise-t-elle. Pour autant, l’élue a voulu marquer la continuité de son engagement en faveur de la paix. « Le drapeau blanc représente une volonté de paix. C’est juste ça », a-t-elle insisté, rappelant que « la douleur des familles palestiniennes ne doit pas faire oublier celle des familles juives d’otages ».

L'interview de la rédaction : Anne Vignot 

DRAPEAU BLANC 4

Entre solidarité locale et responsabilité institutionnelle

Anne Vignot revendique une approche fondée sur l’humanisme et la solidarité internationale, au-delà des lignes géopolitiques. Elle évoque la situation au Darfour, au Soudan ou encore en République du Congo, trop souvent ignorée, selon elle : « Des enfants meurent de faim, et plus personne ne s’en émeut. Nous avons l’obligation de dire que la solidarité est internationale ». La maire de Besançon souligne ainsi le rôle des collectivités locales comme relais d’une parole citoyenne : « Je représente la République, mais je relaie aussi les combats. Les citoyens attendent que l’on exprime cette volonté d’ouverture et de fraternité. »

drapeau blanc

 

Une position entre fermeté et respect de l’État

Anne Vignot affirme respecter la légalité, tout en cherchant à préserver l’autonomie politique et symbolique de la municipalité : « Je suis une élue de la République, je respecte la loi. Mais je ne regrette pas d’avoir donné à voir la souffrance des peuples. » Le drapeau blanc, choisi comme compromis, se veut un message fédérateur. Là où le drapeau palestinien avait suscité débats et tensions, l’édile souhaite faire entendre un appel universel à la paix, au moment où les guerres et les divisions secouent le monde.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot 

À compter du 1er septembre, le Programme de Réussite Éducative de la Ville de Pontarlier lance les « entretiens écrans », un dispositif gratuit et confidentiel destiné aux familles d’enfants et d’adolescents (0-18 ans).

Ces rendez-vous, animés par un binôme de professionnels formés en santé numérique, visent à informer, conseiller et proposer des solutions concrètes pour un usage équilibré des écrans, en abordant notamment les risques liés aux réseaux sociaux, jeux vidéo et cyberharcèlement.

Le rendez-vous est fixé 16 rue La Fontaine à Pontarlier. Renseignements et prise de rendez-vous au 03.81.38.81.61  ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Jeudi, le Sénat a adopté en première lecture une proposition de loi autorisant certains commerces, comme les boulangeries et les fleuristes, à faire travailler leurs salariés le 1er Mai. Porté par l’Union des démocrates et indépendants et soutenu par le gouvernement, le texte suscite de vives critiques à gauche et du côté des syndicats. Ces derniers dénoncent une remise en cause du caractère symbolique et chômé de cette journée, emblématique des droits des travailleurs. La proposition doit désormais être examinée par l’Assemblée nationale.

A Pontarlier, une « marche des fiertés » est organisée ce samedi 28 juin, à 15h. Le rassemblement est prévu sur la place d’Arçon, au centre-ville de la capitale du Haut-Doubs. Les participants devraient ensuite sillonner les rues de la ville. A travers cet évènements, les organisateurs entendent défendre les droits des personnes LGBTQIA+, lutter contre les discriminations, promouvoir l’égalité et la visibilité des minorités de genre et sexuelles.