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Ce samedi après-midi, le collectif Palestine de Besançon et la vingtaine d’associations qu’il regroupe se sont mobilisés pour dénoncer la situation des civils palestiniens et la politique « criminelle » d’Israël à Gaza. Depuis le 7 octobre 2023, des milliers de morts ont été enregistrés. Les maladies et le risque de propagation de la poliomyélite font craindre le pire. La situation humanitaire est des plus alarmantes.

L'interview de la rédaction

 

Depuis 10 mois, le collectif na lâche rien et se réunit tous les samedis après-midi au centre-ville de Besançon. Ils étaient encore plusieurs centaines à venir apporter leur soutien au peuple palestinien et faire pression sur le gouvernement français. Les participants demandent clairement « la fin de la collaboration de l’état français et de certains organismes, dont la BNP Paribas, avec l’état criminel d’Israël ». Il est exigé « la poursuite de la politique du  boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) » pour mettre fin à l’occupation et à la colonisation par Israël des territoires palestiniens.

A l’appel notamment de la France Insoumise, une partie du peuple de gauche s’est réuni ce samedi après-midi, à Besançon, pour dénoncer « le coup de force d’Emmanuel Macron, qui se refuse d’entendre le résultat des dernières élections législatives ».  Ce qui est jugé « comme un déni de démocratie ne passe pas ». « On a un Président de la République qui est jusqu’au boutiste et qui nie complètement le résultat d’un scrutin » explique la Bisontine Séverine Véziès,  militante à la France Insoumise. Elle juge cette situation « gravissime ». Et de poursuivre : « Emmanuel Macron est prêt à tout pour conserver sa politique, qui est au profit des plus riches et au détriment des services publics et des plus faibles d’entre-nous  ». La militante bisontine demande clairement « la destitution d’Emmanuel Macron et la censure du prochain gouvernement Barnier ».

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L'interview de la rédaction : Séverine Véziès

 

« Macron va s’accrocher à son siège »

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Le gilet jaune Frédérick Vuillaume explique qu’Emmanuel Macron actionne tous les leviers « pour garder son siège ».  Le syndicaliste et militant appelle « tous les Français à descendre dans la rue pour dénoncer ce qui se passe et faire attendre les revendications du peuple, concernant, notamment, la réforme des retraites et la hausse du SMIC et des salaires ». Qu’il s’agisse de Michel Barnier ou d’autres, Frédérick Vuillaume et ses soutiens leur  disent « stop ». « Ils ne sont là que pour leur intérêt. Il se moque de la souffrance des gens » conclut l’homme de conviction.

L'interview de la rédaction : Frédérick Vuillaume

 

MANIF MACRON

Depuis lundi, jour de rentrée des classes, l’association Solmiré se mobilise pour que la loi s’applique et que 51 mineurs isolés, qu’elle considère ainsi, contrairement au Conseil Départemental du Doubs, qui exerce une  responsabilité politique en la matière, puissent être scolarisés à leur tour. Ce mercredi matin, la rencontre avec l’inspecteur académique n’a rien donné. L’autorité reste campée sur ses positions. Une décision identique avait été donnée lors d’une précédente mobilisation au printemps dernier.

L'interview de la rédaction : Noëlle Ledeur, porte-parole de l'association Solmiré

 

Face à ce blocage et à l’absence de réponse de la rectrice au courrier dernièrement envoyé, le collectif et ses soutiens ont décidé de faire appel à la justice pour que cette dernière s’applique. D’autant plus, comme le souligne Noëlle Ledeur, porte-parole de l’association Solmiré, « la dernière décision du juge des enfants, qui a reconnu la minorité à certains de ces jeunes, n’est toujours pas appliquée ».

S’intégrer malgré tout

L'interview de la rédaction : Noëlle Ledeur, porte-parole de l'association Solmiré

 

Malgré cette situation, ces jeunes garçons et filles ne baissent pas les bras. Grâce à l’action d’associations et de leurs bénévoles, ils apprennent la langue française. Certains ont réussi à conforter leurs apprentissages, de telle sorte qu’ils maîtrisent aujourd’hui l’écrit et l’oral. D’autres, pour se rendre utiles, vont également donner des coups de main aux associations humanitaires bisontines. Cependant, cette situation ne peut pas durer et Solmiré et ses bénévoles exigent une application de la loi. Le collectif rappelle que sur le sol français, les mineurs doivent être scolarisés jusqu’au 16 ans et se voir proposer une formation au-delà.

Ce lundi, jour de rentrée des classes, l’association Solmiré se mobilisera pour dénoncer « la situation de dizaines d’élèves étrangers des collèges et lycées du département du Doubs » dont les autorités refusent la scolarisation.

Lundi matin, à 7h30, le collectif organisera une distribution de tracts devant le rectorat pour « interpeller les acteurs de cette politique de discrimination ». Mercredi après-midi, vers 15h30, un rassemblement, suivi d’une manifestation, se tiendra devant la même institution.

L’allocation de rentrée scolaire est versée ce mardi à trois millions de foyers, sous conditions de ressources. Pour cette rentrée scolaire, le montant de l’allocation s’élève à plus de 416 euros par enfant âgé de 6 à 10 ans, plus de 439 euros par enfant âgé entre  11 et 14 ans et plus de 454 euros par enfant âgé de 15 à 18 ans. Ces sommes ont été revalorisées de 4,6% pour ce nouvel exercice.

Un rassemblement se tiendra ce jeudi, à 18h, sur la place Pasteur à Besançon. Si l’intersyndicale, composée de la FSU, Solidaires, UNSA, l’AEB et l’UNEF, se félicite « de l’incapacité du Rassemblement National à gouverner le pays, suite aux élections législatives », elle rappelle à Emmanuel Macron l’obligation de prendre ses responsabilités et « de respecter la cohérence démocratique » en nommant un gouvernement « respectueux des résultats » sortis des urnes.

A Besançon. Dans le cadre du renouvellement de la convention de droit de chasse dans les forêts bisontines, la Ville et l’Association de Chasse Agrée de Besançon se sont mises d’accord sur différents points, dont celui concernant l’évolution des jours de chasse. Ainsi, désormais, les mercredis et samedis après-midi sont non chassés. Ces jours viennent s’ajouter aux dimanches après-midi et aux vendredis toute la journée, qui l’étaient déjà.

Le collectif de citoyennes et citoyens du Pays de Quingey organise une discussion publique ce jeudi 27 juin, à 18h30, sur la place de la mairie de Quingey. Ses militants entendent « montrer (leur) détermination pour un sursaut face à la montée de l’extrême-droite. Ses membres veulent « démontrer qu’en milieu rural existent aussi des citoyennes et des citoyens qui sont en désaccord avec les idées haineuses diffusées actuellement ».

A Besançon. La mobilisation contre l’extrême droite est lancée. Une action « spontanée », émanant de militants d’extrême gauche, est annoncée. Elle se tiendra ce lundi soir, à 18h. Le rendez-vous est fixé sur la place Pasteur.

Dans le cadre du Tour de France des vaches à lait, qui dénonce le contrôle technique des deux-roues motorisés, une mobilisation de la Fédération Française des Motards en colère du Doubs est prévue ce lundi 10 juin dans le département du Doubs. Un rassemblement est prévu, à 16h30, devant la gare de Montbéliard. Puis, les manifestants prendront la route pour Besançon. Une mobilisation est programmée, à 18h30 devant la Préfecture. Elle se poursuivra sous la forme d’une veillée, de 18h30 à 20h30,  au même endroit.