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Le groupe Besançon Maintenant, opposition municipale de droite, s’oppose fermement à la décision d’Anne Vignot d’installer le drapeau palestinien sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. « Dans un contexte international dramatique et complexe, ce geste symbolique revêt un caractère partisan qui compromet la neutralité à laquelle doit s’astreindre une collectivité locale. Il risque d’attiser les tensions, de diviser les citoyens et d’importer à Besançon un conflit aux conséquences déjà tragiques Â» explique le communiqué de presse.

Et de poursuivre : « Nous partageons l’émotion suscitée par les souffrances des civils, quels qu’ils soient. Mais afficher un drapeau, c’est choisir un camp dans un conflit meurtrier, c’est polariser davantage l’espace public, c’est oublier les otages israéliens toujours détenus et nier la diversité des souffrances Â». Pour le collectif, « Madame Vignot, une nouvelle fois, agit sans concertation du Conseil municipal ni des habitants, préférant utiliser les symboles de la Ville au service de ses opinions personnelles, en lien avec ses alliances politiques Â».

La municipalité de Besançon a franchi un nouveau cap dans la présentation de son action municipale. Ce jeudi, la maire Anne Vignot a dévoilé un outil inédit : une carte interactive répertoriant plus de 320 projets et réalisations conduits depuis le début du mandat en 2020. « Une démarche de transparence et de pédagogie Â»,  selon la majorité. « Une manÅ“uvre de communication électorale prématurée et contestable Â», selon l’opposition municipale.

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut 

Ludovic Fagaut dénonce « une opération électorale financée par la collectivité »

Du côté de l’opposition municipale, la présentation de cette carte numérique passe mal. Ludovic Fagaut, chef de file du groupe "Besançon Maintenant", dénonce une instrumentalisation des moyens municipaux à des fins électorales. « Nous découvrons l’existence de cet outil qui, sous couvert de bilan, est en réalité un outil de campagne financé par la collectivité », accuse l’élu d’opposition, rappelant qu’Anne Vignot a officiellement annoncé sa candidature à un second mandat dès le mois d’octobre dernier, soit plus d’un an et demi avant le scrutin de 2026. « Depuis l’annonce de sa candidature, la ville tourne au rythme de sa réélection. Tout devient prétexte à communication : chaque inauguration, chaque projet est utilisé pour alimenter sa campagne », poursuit Ludovic Fagaut, qui regrette que la maire « ne soit plus à plein temps au service de la ville, mais en campagne permanente ».

Un bilan critiqué sur le fond

Au-delà de la forme, l’opposition municipale porte également un jugement très sévère sur le bilan présenté. « Parler de métamorphose de la ville est un contresens total », estime Ludovic Fagaut, qui dresse un inventaire à charge du mandat écoulé. Sur le plan de la sécurité, le chef de l’opposition évoque « une insécurité galopante que la majorité n’a pas su ou pas voulu maîtriser ». Concernant les mobilités, il accuse la maire d’avoir « sclérosé la circulation et rendu Besançon repoussoir pour de nombreux visiteurs et investisseurs à cause des difficultés de stationnement et de déplacement ». Sur le développement économique, Ludovic Fagaut pointe les tensions avec les maires de la périphérie sur les zones d’activités de Grand Besançon Métropole, et un « manque d’ambition en matière de développement touristique » avec une citadelle « déficitaire à hauteur de 4,5 millions d’euros ».

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut 

Quant au logement, « aucun bâtiment significatif n’a été inauguré depuis 2020 », accuse-t-il, dénonçant l’incapacité de la majorité à répondre à la demande croissante de logements sur le territoire. L’opposition critique également les dépenses jugées « dispendieuses », citant en exemple les travaux engagés sur les infrastructures sportives ou encore l’installation d’une statue place de la Révolution,  pour un coût de 130 000 euros.

Un « mandat d’idéologie punitive » selon l’opposition

Pour Ludovic Fagaut, ce mandat se résume à « une gestion dogmatique et punitive, où l’idéologie a pris le pas sur l’intérêt des habitants, des commerçants, des associations et des touristes ». Seule nuance dans un bilan jugé globalement « catastrophique » : l’investissement consenti dans la rénovation des écoles et des bâtiments publics, une politique qu’il concède néanmoins être « menée partout, indépendamment des majorités politiques ».


Besançon Maintenant réagit aux événements survenus ce samedi soir dans le quartier de Planoise, où des tirs au pistolet-mitrailleur ont eu lieu. Le collectif  salue « l’intervention rapide des forces de police qui ont poursuivi et interpellé deux suspects Â», soulignant leur engagement quotidien au service de la sécurité.

Face à cette montée de violence, souvent liée aux trafics de stupéfiants, Besançon Maintenant appelle « Ã  une lutte renforcée et insiste sur la nécessité d’une collaboration étroite entre la Ville et l’État Â». Ludovic Fagaut et son équipe d’élus de l’opposition municipale demandent également « un renforcement des prérogatives des communes pour mieux protéger chaque quartier et garantir un retour à la sérénité. Un appel à agir pour défendre l’ordre public et restaurer la paix à Besançon Â».

La famille politique bisontine de droite est en deuil après le décès de l’ancien élu local Pascal Bonnet. Ancien conseiller régional et municipal, il était une figure emblématique de la vie politique locale. Ludovic Fagaut, l’actuel chef de file de l’opposition municipale, lui rend hommage sur ses réseaux sociaux. « Pascal était une mémoire infaillible des dossiers politiques, un homme cultivé et un centriste engagé au sein de l’UDR. Il a joué un rôle clé dans le rassemblement du bloc central et de la droite républicaine dans le département du Doubs» écrit-il.

Dans le Doubs, le CODAF, le Comité Opérationnel Départemental Anti-Fraude, vient de se doter de deux nouvelles conventions, dont le but est de renforcer les actions dans la lutte contre la fraude et faciliter le paiement des amendes. Le premier outil vise à renforcer les échanges d’informations entre tous les services impliqués, qu’il s’agisse des services de l’Etat ( police, gendarmerie, administration préfectorale, douanière, fiscale, DREAL, ARS…), les organismes locaux de protection sociale et le département du Doubs.  L’autre dispositif consiste à améliorer le recouvrement des amendes. Autrement-dit, améliorer la capacité à obtenir le remboursement et le paiement des amendes auprès des gardés à vue. Des modalités facilitées de saisie de numéraire ou de biens (moyens de transport, objets de luxe) sont mises en place pour obtenir les régularisations nécessaires.

L'interview de la rédaction : Rémi Bastille, préfet du Doubs

CODAF SIGNATURE

                                                                                 Etienne Manteaux ( Procureur de la République de Besançon). Rémi bastille ( préfet du Doubs)

11 millions d’euros d’argent public recouvrés

En 2024, dans le Doubs, la fraude détectée par le CODAF s’élève à près de 11 millions d’euros. Un bilan en augmentation et qui, selon Rémi Bastille, le Préfet du Doubs, montre l’investissement des services dans la lutte contre la fraude. Les commerces de proximité, la livraison à domicile, le transport, le BTP et les garages automobiles ont été particulièrement ciblés. L’année dernière, sous l’égide du CODAF, 120 contrôles ont été menés dans le département du Doubs. Ils ont donné lieu à 11 procédures pour travail dissimulé et huit fermetures administratives d’établissements. Des fermetures pouvant aller jusqu’à 90 jours pour les sanctions les plus lourdes.

CODAF SIGNATURE 3

                                                  Paul-Edouard Lallois ( Procureur de la République de Montbéliard). Chantal Goubert ( directrice des finances publiques du Doubs)

La lutte contre la fraude à la prestation sociale

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut, 1er vice président du Conseil Départemental du Doubs, en charge du retour à l'emploi, de l'insertion  et de l'action sociale.

La chasse à la fraude à la prestation sociale fait également partie des missions du CODAF. Le Conseil Départemental, à qui revient la gestion et le financement du RSA, le Revenu de Solidarité Active, et l’Allocation Adulte Handicapé (AAH), en fait une priorité. En 2024, dans le Doubs, sur les 12.300 allocataires du RSA, 200 dossiers frauduleux ont été identifiés par la collectivité. Ce qui représente un total de 1,5 millions d’euros d’argent indûment perçus. Pour mener ce travail de contrôle, et permettre une juste attribution des aides, le département du Doubs a renforcé sa cellule de vérification « du juste droit Â», avec le recrutement de deux agents, pour mieux détecter la fraude en amont. Un travail en étroite collaboration avec la Caisse d’Allocations Familiales, pour repérer les contrevenants, est également réalisé. Le milieu du narcotrafic semble être  très friand de ce genre de tromperie.

La 4è édition du salon de l’emploi, « Doubs pour l’emploi Â», organisé par le Conseil Départemental du Doubs et ses partenaires, dont Grand Besançon Métropole,  se tiendra le 19 mars prochain à Besançon  Micropolis, de 9h à 18h. L’an dernier, l’évènement avait attiré plus de 3.200 visiteurs et 133 entreprises, avec près de 250 contrats signés. A travers cette initiative, le Conseil Départemental du Doubs et Ludovic Fagaut, son vice-président, veulent faciliter l’insertion dans le monde du travail des demandeurs d’emploi. Le salon est ouvert à tous, mais la collectivité souhaite remettre le pied à l’étrier aux allocataires du RSA, notamment les 25 – 39 ans, afin que, rapidement, ils s’éloignent des aides sociales et retrouvent un emploi plein et entier. Pour l’élu bisontin LR, le travail est « facteur de lien social,  d’émancipation, d’autonomie dans la société et de dignité Â».

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut

 

Des nouveautés

De nombreux secteurs seront représentés, qu’il s’agisse de l’aide à la personne, l’industrie, le bâtiment et les travaux publics, …. . 1.000 offres d’emploi sont d’ores et déjà proposés. Pour ce nouveau rendez-vous, en plus des temps d’échanges et de rencontres, des ateliers sur l’utilisation des réseaux sociaux, et notamment l’usage de LinkedIn, seront proposés.  Des ateliers CV et 5 minutes pour convaincre sont également au programme. Un espace job dating sera également installé. L’apprentissage y aura toute sa place. Enfin, pour faciliter la recherche d’emploi, une crèche sera installée pour accueillir les enfants des allocataires du RSA. Parce que cet évènement se veut le plus complet possible, les gestes professionnels seront également mis à l’honneur.

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut

Les coaches filières

Les coaches filières, issus de France Travail, dont les postes sont financés par le département du Doubs, préparent activement les bénéficiaires du RSA à cet évènement. Ayant une connaissance très fine du monde de travail local et de ses besoins et attentes, ils sont des relais indispensables. A quelques jours de l’évènement, ils préparent leur public. Selon Ludovic Fagaut, cette organisation porte ses fruits. « Un taux de sortie de 40% du RSA est enregistré » sur le département du Doubs, grâce à ce fonctionnement.

La majorité municipale a réagi aux accusations portées par Ludovic Fagaut, le chef de fil de l’opposition de droite,  dont le collectif n’a pu envoyer ses vÅ“ux, via leur mail dédié à la mairie, aux agents de la Ville, de Grand Besançon Métropole et du CCAS.

La majorité municipale lui répond son étonnement face à sa méconnaissance des « règles d’utilisation des listes de diffusion interne des institutions Â». Il lui est rappelé qu’un courrier lui avait été envoyé en septembre dernier et qu’il était stipulé que « celles-ci sont à usage interne, à vocation strictement professionnelle,  pour transmettre aux agents des éléments pour leur permettre de remplir leurs missions quotidiennes.

Dans le contexte national, politique et institutionnel incertains du moment, les élus du Conseil Départemental du Doubs ont entamé, ce lundi,  le traditionnel débat d’orientation budgétaire. L’opposition avait exprimé le souhait qu’il soit reporté, en raison  du projet de loi de finances 2025, qui risque d’impacter fortement les choix et les moyens départementaux à venir. Rappelons que 25 millions d’euros pourraient être imputés à la collectivité locale lors du prochain exercice. Malgré ces incertitudes, le Conseil Départemental du Doubs, tout en maîtrisant ses dépenses de fonctionnement, entend investir 85 millions d’euros dans les compétences qui sont les siennes.

L'intervention de la rédaction : Ludovic Fagaut

 

Lutte contre la fraude sociale

L’intervention de Ludovic Fagaut (LR) pointant la fraude liée aux aides sociales a fait réagir l’opposition départementale, et notamment Georges Ubbiali, conseiller départemental bisontin. Le qualificatif « incompétent Â» qu’il a lancé au vice-président Fagaut a fait sortir de ses gonds Christine Bouquin, qui a demandé une courte interruption de séance. M. Fagaut, sans répondre à l’invective, a évoqué « le juste droit Â». Celui qui consiste à donner les ressources nécessaires aux personnes et aux associations qui en ont « vraiment besoin Â». La collectivité locale s’est fixée comme objectif, tout en respectant l’équité, de chercher à réduire de 1,5 millions d’euros  les aides accordées, via le RSA. D’où l’importance d’une distribution la plus juste possible.

L’élu Ludovic Fagaut et son groupe Besançon Maintenant, une des deux oppositions au Conseil Municipal bisontin, font leur rentrée politique ce jeudi 10 octobre. Le rendez-vous est fixé à 19h à la salle Courbet, située 6 rue Mégevand. Au cours de cette soirée, seront abordés les thèmes liés au sport, à la culture et au handicap. A cette occasion, les élus accueilleront Eric Monnin, membre du Comité International Olympique, du Conseil d’administration du Comité National Olympique et Sportif et ambassadeur Paris 2024. L’intervenant proposera un temps d’échange sur le thème « bilan et perspectives de Paris 2024, quel héritage pour nos territoires ?

Avant de traiter ce genre d’affaire, il est toujours bon de se rappeler que le journalisme se base sur des faits, et que seuls les faits sont indiscutables. Cette approche déontologique est encore plus vraie en politique. Elle évite les incompréhensions et les influences éventuelles. Chaque décision n’est jamais anodine et mérite d’être recontextualisée, tout en essayant de comprendre  le pourquoi du comment. Les réactions politiques et syndicales,  qui ont suivi le courrier de la Ville de Besançon, suite à une démarche anonyme, après de prétendus vols dans un immeuble du quartier de Trépillot, demandent  cette approche.

Rappelons les faits. En avril dernier, la cité comtoise reçoit un courrier anonyme. Maladroitement, une élue de la majorité s’engage dans une réponse écrite, dans laquelle on demande aux concernés de dénoncer les agents municipaux, qui pourraient être à l’origine de ces vols. Lors du dernier conseil municipal, l’élu LR Ludovic Fagaut brandit le courrier, pointe la décision et quitte théâtralement la salle, en compagnie du député Modem Laurent Croizier, et leurs soutiens. Ce mercredi, l’intersyndicale de la Ville et de Grand Besançon Métropole est montée au créneau à son tour et menace de faire grève pour dénoncer  l’initiative municipale.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot

 

Une enquête administrative

Anne Vignot reconnaît « une erreur Â» dans la manière avec laquelle la Ville de Besançon et son adjointe ont traité le problème. « Cela ne se fait pas Â» explique l'édile, qui exprime clairement son désaccord par rapport à l’écrit et son contenu. Elle rappelle néanmoins qu’une enquête administrative, qui a pris du retard, a été lancée en juillet dernier. Elle a été réactivée cet été et fait suite  Ã  plusieurs dénonciations de ce type, survenues déjà durant l’année 2023. Pour la Maire et présidente de Grand Besançon Métropole, « il n’était pas question de rendre publique cette enquête administrative. Elle rappelle que ce choix s’est effectué dans le respect des convenances et pour ne pas jeter l’opprobre sur les agents bisontins. Elle le redira demain aux syndicats, qui ont demandé à la rencontrer.

« Une manipulation politique Â»

Anne Vignot n’est pas dupe. La réaction théâtrale de l’opposition municipale s’inscrit dans la visée des élections municipales de 2026. « Une chose est certaine. Ils ont bien l’intention de mener une campagne des municipales qui ne sera pas sur le fond, mais qui cherchera à égratigner mon image et celle de mon équipe. Quoiqu’il en soit, je serai toujours sereine, droite et intègre. Je le démontrerai en permanence Â».

L'interview de la rédaction : Anne Vignot

 

Un soutien au pouvoir d’achat des agents

Anne Vignot rappelle que le pouvoir d’achat des agents et la lutte contre la précarisation  ont toujours été une préoccupation durant ce mandat. Elle rappelle les décisions importantes qui ont été prises ces dernières années. « 300 agents supplémentaires ont basculé d’un CDD à un CDI, la moitié d’entre eux bénéficient désormais d’une grille indiciaire plus favorable et  2,8 millions d’euros ont été budgétisés pour l’amélioration de leur pouvoir d’achat. Soit une augmentation de 600 à 800 euros pour 2.400 agents Â». Selon  Mme Vignot, « de telles décisions n’avaient pas été prises depuis plusieurs décennies’.