A Besançon. Un automobiliste de 23 ans a été placé en détention, pour une durée de six mois, pour une condamnation antérieure. Il devra également s’expliquer le 27 février dans le cadre d’une nouvelle affaire. Le 26 septembre, à 23h15, rue de Savoie, il a refusé de se soumettre aux injonctions des policiers et a pris la fuite, avant d’être interpellé.
Les investigations réalisées ont permis d’établir qu’il faisait l’objet d’une interdiction judiciaire de se rendre sur Besançon et de sortir de son domicile la nuit. En possession d’une très faible quantité d’herbe de cannabis, il a refusé de se soumettre aux tests de dépistage alcoolique et stupéfiants. Par ailleurs, son véhicule a été placé en fourrière pour un défaut d’assurance. Au cours de son audition, il a reconnu l’ensemble des faits, sauf la rébellion.
Un homme de 23 ans, inscrit au fichier des personnes recherchées sous contrôle judiciaire, avec interdiction de se rendre sur la commune de Besançon, et de quitter la Haute-Savoie, a été interpellé hier soir, vers 23h15, rue de Savoie, par les policiers bisontins.
Ce dernier a refusé de se soumettre aux injonctions formulées par les forces de l’ordre de s’arrêter. Il a pris la fuite à pied. Lors de la palpation de sécurité, il a trouvé porteur d’un sachet d’herbe de cannabis. Au commissariat, il a refusé de se soumettre aux épreuves de dépistage alcoolique et stupéfiants. Il a été placé en garde à vue avec différemment des droits.
A Besançon. Un homme d’une quarantaine d’années a été placé sous mandat de dépôt en attendant son jugement en comparution immédiate le 28 septembre prochain. Il est soupçonné d’avoir donné des coups à une victime du même âge dans le quartier Battant le 25 septembre.
Le quadragénaire présentait des plaies au visage. Il a été transporté à l’hôpital Minjoz. Repéré par les caméras de vidéosurveillance, l’agresseur présumé a été interpellé Grande Rue et placé en garde à vue différé, vu son taux d’alcoolémie ( 1,44 gramme d’alcool par litre de sang).
C’est la revue La Lettre du musicien qui a publié le 19 août 2020 le témoignage de la soprano française Chloé Briot, qui dénonce des agressions sexuelles répétées de la part de l'un de ses collègues, Boris Grappe, durant une production. Des faits qui auraient duré « plusieurs semaines, même plusieurs mois », selon Chloé Briot. Bien décidée à se faire entendre, elle a souhaité briser l’omerta qui règnerait dans le monde de l’opéra en témoignant dans la presse. Mais peu de temps avant, la chanteuse avait saisi la justice. En mars 2020, elle a déposé une plainte et une enquête a été ouverte par le parquet de Besançon.
Entre octobre 2019 et février 2020, Chloé Briot tient le premier rôle dans l’opéra L’Inondation, joué sur le plateau de l’Opéra-Comique, à Paris, puis aux opéras de Rennes et de Nantes. Dans cette représentation, on assiste à deux scènes de sexe entre les deux principaux personnages. C’est justement durant ces scènes que Chloé Briot dit avoir été agressée sexuellement.
« En pleine représentation, il a palpé mon sein droit comme de la pâte à modeler. J’ai tenté de me recroqueviller pour qu’il ne puisse plus me toucher. Dans la deuxième scène, il a écarté violemment mes jambes en mettant sa tête sur mon sexe » décrit Chloé Briot. Des actes qui dépasseraient le cadre de la mise en scène, selon elle, qui auraient été répétés. « Pendant les répétitions et les filages, je n'arrivais pas à dire à mon collègue que sa manière de me toucher me déplaisait », ajoute-t-elle. « Certes, nous devions jouer une scène de sexe, mais il agissait toujours au-delà du cadre des propositions du metteur en scène et me faisait systématiquement passer pour une chieuse auprès de ce dernier », explique l'artiste.
« Dans cet opéra "L'Inondation", Chloé Briot et son partenaire incarnent des époux. Dans certaines scènes, la scène 3 et 12, ils doivent simuler des rapports sexuels. Tant madame Briot que monsieur confirment qu’aucune consigne ne leur a été donnée de la part de monsieur Pommerat, le metteur en scène, concernant la scénographie » a cependant détaillé Etienne Manteaux lors d’une conférence de presse cet après-midi, tout en précisant que toutes les répétitions ont été filmées, facilitant ainsi le travail des enquêteurs.
C’est le 15 janvier 2020 que Chloé Briot décide d'alerter son metteur en scène, Joël Pommerat, qui recadre immédiatement le baryton, Boris Grappe. Contrairement à ce qu’a pu dire la chanteuse dans la presse. « J'étais seule face à mon agresseur. En dépit de mes appels à l’aide personne ne m’a répondu » avait-elle dit. Elle a finalement admis face aux enquêteurs, qu’à partir de ce recadrage du 15 janvier de la part de monsieur Pommerat, elle n’avait plus subi d’attouchements. Boris Grappe, décrit comme un baryton très « investi et impliqué » dans son rôle et à la recherche de son personnage, a écrit dès le 16 janvier à Chloé Briot : « Je n’étais pas du tout conscient de ton inconfort dans les scènes 3 et 12 ». Le baryton s'est dit sidéré par les accusations de madame Briot. Entendu par les enquêteurs à plusieurs reprises pendant sa garde à vue, il a précisé que lors des répétitions de la pièce "L'inondation", après des essais avec monsieur Pommerat, il était parvenu à une interprétation communément admise et qu’il s’était plié à ce cadre scénographique. « A partir du 15 janvier, monsieur a dit avoir respecté à la lettre les consignes du metteur en scène ce qui se vérifie sur les images des répétitions et des différentes représentations » a expliqué Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon.
Le chanteur lyrique est désormais aide-soignant dans un EHPAD, après que sa carrière a été stoppée net à la suite de la médiatisation de l'affaire. Le procureur de la République a constaté un « désaccord majeur entre la perception du chanteur et celle de madame Briot ». Joël Pommerat, le metteur en scène, a également été interrogé par les enquêteurs. « Je ne conteste pas les ressentis de madame Briot, mais nous avons fait ce que nous avons pu au moment où nous avons eu connaissance des faits" a-t-il dit.
"Tous les faits dénoncés se sont déroulés sous le contrôle strict du metteur en scène ou de son assistant avec un parti pris hyper réaliste. Monsieur obéissait parfaitement aux consignes du metteur en scène. Dès le 15 janvier, il a changé radicalement les conditions d’interprétation de ces deux scènes. Ce changement de comportement contrevient à ce que madame Briot a affirmé au journaliste de La lettre du musicien. Cela ne correspond pas à la réalité. Monsieur Pommerat a proposé de suspendre la représentation et c’est elle qui a dit vouloir continuer. Il n’a pas été démontré pendant l’enquête que le mis en cause a eu conscience que son jeu d’acteur a créé un mal-être pour Chloé Briot. Ces éléments ne permettent pas de caractériser une intention coupable, une responsabilité pour créer une culpabilité", a confié le procureur de la République Etienne Manteaux. La plainte du mis en cause pour dénonciation calomnieuse a également été classée sans suite, « la justice n'ayant pu objectiver la volonté de la plaignante de nuire volontairement à son collègue ».
Un Bisontin de 18 ans devra s’expliquer devant la justice. Dimanche soir, alors qu’il déambulait de façon suspicieuse sur la Place du 5 septembre entre des voitures, il a été contrôlé par une patrouille de police. Il est apparu que ce jeune homme, défavorablement connu de la police, était en possession d’une dizaine de grammes d’herbe et de résine de cannabis. Au cours de sa garde à vue, il n’a pu que reconnaître les faits qui lui étaient reprochés.
Un jeune homme de 18 ans sera déféré ce samedi en vue d’une comparution immédiate. Jeudi soir, vers 23h30, avenue île de France, dans le quartier Planoise, à Besançon, il a été trouvé porteur de 6 grammes de cocaïne, 4 grammes d’héroïne, et 870 euros en liquide. Une perquisition à son domicile n’a rien donné. Les investigations se poursuivent néanmoins. Précisons que ce jeune homme faisait l’objet d’un mandat d’amener délivré par un juge des enfants du tribunal judiciaire de Besançon, ainsi qu’une fiche d’exécution de peine. Au cours de son audition, il a reconnu l’intégralité des faits.
Joli coup émanant de la police de Pontarlier. Lors d’une intervention, les policiers pontissaliens ont découvert de l’héroïne, de la cocaïne, 300 cachets d’ecstasy, 400 grammes de cannabis et 700 euros en liquide. Deux individus, âgés de 21 et 22 ans, soupçonnés d’être impliqués dans ce trafic de stupéfiants ont été déférés ce vendredi devant la justice.
L’info est relatée par le journal « Le Progrès ». Un homme de 56 ans, originaire de Bois d’Amont, a été condamné à six mois d’emprisonnement, avec sursis probatoire d’une durée de 2 ans par le tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier. Il a interdiction d’entrer en contact avec des mineurs pendant dix ans.
L’enquête a permis d’établir que cet individu possédait des milliers de fichiers pédopornographiques et qu’il publiait des histoires érotiques impliquant des enfants sur internet. « C’est lors d’une enquête de grande ampleur, lancée par le tribunal d’Angers, que les faits sont constatés » précise le quotidien jurassien.
Un adolescent de 15 ans devra s’expliquer prochainement devant un juge des enfants et des représentants de la protection judiciaire de la jeunesse. Mercredi, vers 10h, il a été contrôlé, à proximité de la maison d’arrêt de Besançon, en possession de colis qui contenaient deux plaquettes de 98 grammes de résine de cannabis chacun. Il a expliqué aux policiers qu’il avait été forcé, par deux individus non identifiés, de jeter ces contenants par-dessus le mur d’enceinte de la maison d’arrêt, moyennant la somme de 50 euros.
A Pontarlier. Un homme de 44 ans a été transféré à la maison d’arrêt de Besançon. Avisés par des témoins, lundi, les policiers l’on interpellé rue du lycée, alors qu’il faisait l’objet d’un contrôle judiciaire lui interdisant de se rendre à cette adresse et d’entrer en contact avec certaines personnes. Dans ces conditions, le juge d’application des peines, auquel il a été présenté, a révoqué son sursis.