Selon une étude menée par des étudiants de l’université de Franche-Comté, en 2è année de licence en géographie, le nombre de cyclistes a augmenté à Besançon. Depuis le premier confinement, en mars 2020, 31% de pratiquants supplémentaires a été constaté dans la cité comtoise. Par ailleurs, selon plus de 3000 observations réalisées, il semblerait que les (18-35 ans) respectent moins le code de la route que les plus âgés. Il en serait de même pour les hommes par rapport aux femmes.
C’est en substance, ce qu’ont voulu nous signifier ces étudiants en 2è année de licence management du sport à la faculté des sports de l’université de Besançon. Dans le cadre de cette formation, ils apprennent à organiser des évènements. L’approche est complète puisque ces jeunes acquièrent des savoirs pratiques et théoriques dans les domaines de l’animation, de la communication, de la logistique, …. . Autant de champs de compétences indispensables pour proposer des séjours touristiques et/ou sportifs à différents publics dans un cadre professionnel.
Le projet Rouss’trip : un stage zéro empreinte carbone
C’est le nom que ces neuf étudiants ont donné à leur projet collectif. Leur mission : organiser un séjour de deux jours dans le massif du Jura à la rencontre de la flore et de la flaune locales, tout en transmettant des valeurs liées à la protection de l’environnement. C’est donc à partir de ce cahier des charges précis, donnés par leurs enseignants, que le groupe a pensé et réfléchi ce séjour. Le public était tout trouvé puisque ce sont les autres étudiants de la promo qui ont joué les participants. Les activités ont été savamment choisies, tout comme l’organisation de la vie collective. Au menu ; ski alternatif, balade en raquettes, biathlon mais aussi interdiction d’utiliser les remontées mécaniques, les téléphones portables, les voitures, … . Un effort a également été consenti au niveau du tri des déchets et de l’utilisation des emballages. Un compost a même été produit. Les jeunes le reconnaissent, en plus d’avoir
Le reportage de la rédaction
Le campus du XXIè siècle se prépare à Besançon. Ce lundi après-midi, les élus ont symboliquement posé la première pierre de ce qui sera le futur campus Bouloie/Temis. A travers ce projet de 80 millions d’euros, les différents partenaires ont voulu donner naissance à un site « à haute qualité environnementale, sociale et économique ».
Formation, recherche, vie étudiante, culture, solidarité, mobilité. Tous les aspects ont été pris en compte. Cette transformation est née « d’une volonté politique très forte » a rappelé Anne Vignot, la présidente de Grand Besançon Métropole. Renouvellement des espaces verts et des bâtiments, mobilités douces, learning center, en lieu et place de l’actuelle bibliothèque universitaire sciences et sports, nouveau lieu de vie, nouveaux espaces pédagogiques et laboratoires, … Les projets ne manquent pas. La fin des travaux est prévue en 2024-2025.
Des investissements modernes
Des innovations pédagogiques : un learning center intégrant un openlab et une salle de réalité virtuelle, l’Area Sport avec des parcours acrobatiques adaptés et une piste finlandaise, un amphithéâtre modulable unique en région.
Des innovations sociales : un nouveau lieu de vie étudiant, baptisé le (Li)VE, qui accueillera une épicerie solidaire, des espaces associatifs et de convivialité ainsi qu’un atelier de customisation.
Des outils pédagogiques : un nouveau bâtiment sera construit par l’ISIFC, école d’ingénieurs en génie biomédical, qui pourra ainsi doubler ses effectifs dans les années à venir.
La Haute qualité environnementale sera une exigence. Toutes les rénovations et toutes les constructions prendront en compte cette évolution. La production d’énergie solaire est programmée en toiture de certains bâtiments.
L’ouverture au grand public avec le Jardin des Sciences et ses serres botaniques ouvertes à tous , les réaménagements des espaces urbains sur plus de 65.000 m2 et 2,7 km de pistes piétonnes et cyclables, l’installation d’une œuvre de l’artiste Olivier Vadrot qui a imaginé une place du XXIè siècle « pour une vie meilleure sur le campus et dans la ville ».
L'interview de la rédaction / Macha Woronoff, présidente de l'université de Franche-Comté
Après 25 ans de fuite, de réelles perturbations dans la dispense des enseignements et pour la sécurité des étudiants, la toiture du gymnase de l’UFR STAPS de Besançon a enfin été réparée. « Notre budget serpillère va pouvoir diminuer » a lancé avec ironie le directeur de l’établissement. Effectivement, ce dernier a dû menacer de fermer l’infrastructure pour obtenir un écho favorable à sa demande. Macha Woronoff, la présidente de l’université de Franche-Comté, le promet d’autres toitures subiront le même sort. Une cure de jouvence avant l’existence, d’ici deux ans, d’un campus flambant neuf à la Bouloie.
Comme un bonheur n’arrive jamais seul, l’établissement vient également de se doter d’un PIMS, un Pôle d’Initiation à la Métrologie Sportive. Cet outil sert à former les étudiants en master et doctorat dans le domaine de la mesure de la performance sportive. Cet équipement se décline en plusieurs appareils de mesure. Ainsi, vitesse de pédalage, hauteur, longueur, activités cérébrale et cardiaque sont évaluées. D’autres innovations technologiques sont également désormais à la disposition des étudiants comme le système de capture de mouvement sur fond vert et la réalité virtuelle, avec la simulation d’environnements divers et variés lors d’un effort.
L'interview de la rédaction / Syndney Grosprêtre
L’université de Franche-Comté s’engage à accompagner les victimes de violences sexuelles et sexistes, de discrimination, de harcèlement ou de toute autre forme de violence. Le dispositif s’adresse à l’ensemble de la communauté universitaire : personnels, étudiants, intervenants extérieurs, … . Toutes les personnes s’estimant victimes ou témoins de toute forme de violences peuvent se signaler sur la plateforme mise en ligne : sos.univ-fcomte.fr. Son ouverture s’inscrit dans la volonté de Macha Woronoff, présidente de l’université de Franche-Comté, « d’édifier une université de valeurs, basée sur des principes universels et humanistes ».
Lorsqu’un signalement est déposé, la personne reçoit un mail de confirmation et sera contactée par téléphone par un des cinq intervenants de la cellule SOS afin de fixer un rendez-vous, « dans un lieu neutre ». Ce premier entretien a pour objectif d’entendre la personne témoin ou victime, de hiérarchiser les faits et de proposer l’accompagnement adéquat. Sur la plateforme, un répertoire de numéro d’urgence dans les domaines de la justice, du social et du médical est également proposé.
L'interview de la rédaction / Macha Woronoff
Après la conférence de la presse du Procureur de la République de Besançon, au cours de laquelle il a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire pour harcèlement au sein du centre de formation universitaire d’orthophonie de Besançon, Macha Woronoff, la présidente de l’université de Franche-Comté, s’exprime à son tour. Elle explique qu’elle a reçu les étudiants et pris conscience de leur souffrance. Des démarches ont été entreprises en interne et auprès de la justice et des autorités de tutelle pour faire toute la lumière sur cette affaire. La présidente de l’université de Franche-Comté entend continuer « à entendre les étudiants et les protéger ».
Les chercheurs et autres intervenants rendent ces domaines, qui parfois peuvent paraître élitistes, accessibles au plus grand nombre. La biologie, la chimie, la physique, les mathématiques, les langues, les sciences humaines, … . Le spectre est large et chacun peut découvrir, toucher, pratiquer, sentir,…. . Jérémy Querenet, médiateur scientifique à l’université de Franche-Comté, explique que ‘l’important n’est pas de tout comprendre et de maîtriser », mais « d’ouvrir tous les esprits à ces domaines qui animent notre quotidien ». Mr Querenet reconnaît la capacité d’adaptation des intervenants, qui savent s’adresser à leur public, qu’il s’agisse d’enfants, d’adolescents, d’adultes néophytes ou disposant de connaissances.
L'interview de la rédaction
Pour tout savoir sur cet évènement : https://www.fetedelascience.fr/venez-faire-le-plein-de-science-besancon
L’université de Franche-Comté met tout en œuvre pour aider et soutenir la communauté universitaire afghane, notamment grâce au programme PAUSE. Ce programme a pour objectif d'accueillir et de protéger des chercheurs originaires de pays où la situation politique met leurs travaux et leurs familles en danger. L’établissement bisontin indique que « ce programme est ouvert à tous les membres de la communauté universitaire afghane qui en feraient la demande ».
Une mauvaise nouvelle pour Besançon. Selon le dernier baromètre de l’Etudiant, la cité comtoise perd 5 places et se positionne en 25è position au classement des villes étudiantes françaises. Elle apparaît en 8è position dans la catégorie grandes villes. La rédaction a passé au crible 43 villes universitaires dans de nombreux domaines tels que le logement, les études, les sports, les sorties, la culture, les transports, … . Besançon est 33è pour son attractivité, 19è en termes de formation, 23è pour son cadre de vie et 15è pour l’emploi.
Dans le contexte sanitaire que nous connaissons, et la fragilité financière dans laquelle se trouvent les étudiants, le syndicat La Fage a communiqué ce lundi son baromètre du coût de la rentrée. Il en ressort qu’en moyenne les jeunes devront dépenser plus de 2.390 euros pour débuter leur année universitaire. Cette nouvelle augmentation s’explique une nouvelle fois encore par la hausse des prix relatifs au loyer, mais d’autres facteurs entrent en ligne de compte, comme les transports, le matériel pédagogique, comme l’achat d’un équipement informatique, le téléphone et internet. Des impondérables auxquels s’ajoutent l’achat de masques de protection. Le tout sans revalorisation des bourses. Ca fait beaucoup.
La fin du repas à un euro
Il est vrai que l’information est passée quasiment inaperçue cet été. Le gouvernement a suspendu le ticket à 1 euro dans les restaurants universitaires. A la CGT, on dénonce ce contexte. « Nous sommes très inquiets car il n’y pas de décisions prises pour améliorer la situation » explique Wiam Bama, secrétaire CGT salarié étudiant dans le Doubs. Pour l’heure, le syndicat s’interroge également sur la forme que prendra la future rentrée universitaire. Cours en présentiel ou en distanciel ? En fonction de la situation sanitaire du pays, des décisions seront prises. « Certains doyens ont pris la parole. Ils ont annoncé une rentrée en présentiel, mais en fonction des annonces gouvernementales d’autres décisions pourraient être prises, comme une alternance entre les deux modes d’enseignement » conclut Wiam Bama, qui craint de nouvelles difficultés. Le syndicat reste vigilant. D’autant plus qu’il constate une banalisation des cours en visioconférence dans certaines filières.
L'interview de la rédaction : Wiam Bama, secrétaire CGT salarié étudiant dans le Doubs.