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Dans le cadre de la campagne de vaccination contre la Covid 19, de nouveaux créneaux sont disponibles à la réservation cette semaine dans les centres suivants : Chaussin, jeudi 12 août de 13H à 17H  et Morez, mardi 10 août, jeudi 12 août et vendredi 13 août de 08H30 à 17H00

Ces créneaux viennent en complément de ceux déjà disponibles sur les centres principaux. Par ailleurs, il est également possible de se faire vacciner sans rendez-vous dans le centre de vaccination de Lons le Saunier.

Les horaires des centres de vaccination sont disponibles sur le site de la préfecture à l’adresse suivante : https://www.jura.gouv.fr/Actualites/Breves/La-vaccination-dans-les-centres-du-Jura,  La prise de rendez-vous s’effectue via les vecteurs habituels : sur doctolib.fr : https://www.doctolib.fr/vaccination-covid-19/jura et  auprès de la plateforme d’appel départementale de la préfecture, joignable au 03.84.86.86.00, du lundi au vendredi, de 09H00 à 13H00

Des nouveaux créneaux de vaccination ouvrent à Morez (39) les 10, 12 et 13 août prochains à l’Espace Lamartine. Vous pouvez d’ores et déjà prendre rendez-vous. La réservation s'effectue : - Soit par téléphone au 03 84 86 86 00 uniquement les matins (plate-forme téléphonique de la Préfecture). - Soit sur internet à l'adresse suivante : https://www.doctolib.fr/vaccination-covid-19 (choisir la commune des Hauts de Bienne 39400).

C’est un communiqué de presse qui n’est pas passé inaperçu. Dans son écrit, la Fédération Française de Football prévient que la reprise « est rendue possible par la mise en place du pass sanitaire dès les premiers entraînements et matches de la saison ». L’instance explique que l’unique objectif du pass sanitaire est « la protection des pratiquants et de l’ensemble des acteurs du football amateur, bénévoles, encadrants et dirigeants ».

La FFF se montre inflexible. « Cette mesure est une décision gouvernementale obligatoire. Il sera impossible d’y déroger ». Le pass sanitaire devient donc indispensable « pour pouvoir jouer au football et accéder aux vestiaires et aux tribunes avant chaque entraînement ou chaque match de compétition ».

 

Ce samedi après-midi, les anti-pass se sont mobilisés une nouvelle fois encore à Besançon. Ils étaient entre 1500 et 2000. Ils demandent l’annulation de l’application du pass sanitaire sur le territoire national. Selon eux, ce document « piétine les libertés les plus fondamentales ». Ils pointent également « les contradictions du gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire », qu’il s’agisse des mesures sanitaires liées au port du masque, aux tests et aux confinements. Il est ainsi évoqué « une société au contrôle permanent ». Pas question d’accepter la mise en place d’un pass sanitaire « pour être citoyen à part entière ».

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Le vaccin ?

a vaccination ne fait également pas l’unanimité. Lors des prises de parole, certains ont clairement dénoncé « un médicament expérimental ». Ainsi, beaucoup refusent de vacciner leurs enfants, « qui ne souffriront que de symptômes bénins ». Les manifestants évoquent également « le lobbying des laboratoires ». « On va bientôt devoir prendre un abonnement chez Pfizer » critiquait l’un d’eux. Tandis que d’autres s’interrogeaient sur « le refus des autorités à soigner autrement, en utilisant des médicaments qui ont prouvé leur efficacité ». Une idée qui ne fait également pas l’unanimité chez les experts.

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L’épidémie continue de regagner du terrain dans la région, du fait de la contagiosité accrue du variant delta. L’incidence en population générale a plus que doublé par rapport à la semaine précédente et s’établit à 95 pour 100 000 habitants. La génération des plus de 65 ans voit son taux d’incidence augmenter également (19 sur la même période), mais dans une moindre mesure grâce à sa forte couverture vaccinale. Les 19-35 ans sont les plus impactés, l’épidémie explose chez les plus jeunes avec un taux d’incidence de plus de 300.

Au total, ce sont plus de 3 millions de doses de vaccin qui ont été injectées en Bourgogne Franche Comté depuis le début de la campagne de vaccination, dont 1 770 000 premières doses au 29 juillet dernier.

Les taux sont les suivants :
12-17 ans : 41%
12 ans et plus : 73%
18 ans et plus : 76%
18-49 ans : 65%
50-64 ans : 80%
65-74 ans : 90%
75 ans et plus : 89%

Depuis le 21 juillet dernier, le pass sanitaire est devenu obligatoire dans les lieux de culture et de loisirs rassemblant plus de 50 personnes. Depuis environ une dizaine de jours, les musées de Besançon doivent appliquer cette règle. Contrairement à d’autres musées en France, ceux de la cité comtoise semblent ne pas souffrir de ces nouvelles dispositions. Rencontre avec Aline Chassagne, l’élue en charge de la culture à la ville de Besançon.

Mme Chassagne explique que cette nouvelle mesure impose quelques contraintes, mais grâce au savoir-faire des agents de la ville, mobilisés depuis le début de la pandémie, les différentes situations sont bien appréhendées. Néanmoins, une réorganisation a été nécessaire. De toute façon, depuis plus d’un an, la Ville a l’habitude de modifier son organisation et s’adapter aux exigences gouvernementales en constante évolution. « Les musées se réadaptent, se réorganisent » explique-t-elle.

Des visiteurs conciliants

Pour l’heure, cette nouvelle règle est acceptée par les visiteurs qui y voient le seul moyen pour accéder en toute tranquillité aux lieux culturels. D’ailleurs, à Besançon, la fréquentation des Musées ne semble pas souffrir de cette situation. Cependant, Aline Chassagne reste prudente, « car il est encore un peu tôt pour formuler des conclusions précises ». Et de poursuivre : « les gens qui se rendent sur site sont généralement vaccinés et présentent les documents requis. Trois possibilités s’offrent à eux. Il y a rarement des gens mécontents. Certains sont surpris ». Depuis le début du mois de juillet, la ville constate « une belle affluence au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie ». « Les chiffres sont, pour le moment, supérieurs à ceux de l’année dernière ». 2000 personnes de plus ont été enregistrées cette année par rapport à l’été dernier, à la même période. 6500 visiteurs ont ainsi fait le déplacement depuis le 1er juillet. Une fréquentation en hausse qui correspond sans doute à la qualité des œuvres et des expositions présentées et à l’envie de retrouver l’ambiance et l’odeur de ces lieux culturels, fermés durant plusieurs mois en raison de la pandémie.

L'interview de la rédaction / Aline Chassagne

 

A Pontarlier, il est de nouveau possible de se faire vacciner à brève échéance ( rendez-vous possible dans la journée). Et ceci, grâce à une augmentation des doses allouées et de nombreux désistements.

Il est précisé que les professionnels de santé sont prioritaires, notamment sur les rendez-vous annulés. La vaccination est également possible par les médecins généralistes qui peuvent de nouveau être dotés en doses.

Plus de plus amples informations : Tel : 03.81.38.81.00 ou 07.88.16.97.30 et www.doctolib.fr

Ce jeudi matin, à l’appel de Force Ouvrière, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées sur le parvis du centre hospitalier pour dénoncer « le chantage à l’emploi » après l’extension du pass sanitaire souhaité par le gouvernement, adopté par les parlementaires, et sur lequel le Conseil Constitutionnel doit se prononcer le 5 août prochain. Dans le cortège des salariés de la santé et de l’aide à la personne.

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« Hier applaudis, aujourd’hui sanctionnés » dénoncent les militants. Pour les manifestants, pas question de laisser s’appliquer une décision qui « s’assoit sur le statut des fonctionnaires et le code du travail ». La décision est d’autant plus compliquée à admettre qu’elle s’ajoute à d’autres décisions et mesures contestées, comme « les 1800 lits fermés en 2020 » ou encore « les 630 services d’urgences qui doivent fermer cet été durant la nuit, faut de moyens humains ».

MANIF SANTE PASS FORCE OUVRIERE FO

Un pass licenciement

Rappelons que le texte initial du gouvernement a été revu et corrigé par les sénateurs. La notion de licenciement n’y apparaît plus clairement, mais Elisabeth Borne, la ministre du travail, a semé le trouble une énième fois lors d’une interview accordée à la presse. Quoiqu’il en soit, une sanction est belle et bien prévue pour les soignants. Une suspension, suivie d’une suspension de leur rémunération est prévue. Pour le syndicat, il s’agit « d’un pass licenciement ». Selon lui, les mesures prises « n’ont rien de sanitaire, mais sont politiques ».

MANIF SANTE PASS FORCE OUVRIERE FO  passeport vaccinal

Les soignants, mais pas que…

Si les manifestants dénoncent les nouvelles décisions qui les impactent directement, ils s’inquiètent également pour la prise en charge des patients, « avec un tri en fonction de leur situation vaccinale ». « Une nouvelle loi qui va toucher les plus précaires, les plus éloignés des soins » déplorent-ils.

L'interview de la rédaction

La Ville d’Arbois fait savoir que ce vendredi 30 juillet, de 8h30 à 12h, sur le Champs de Mars, à l’occasion du marché hebdomadaire, une séance de dépistage de la Covid-19 sera organisée. Cette action, menée en lien avec l’ARS, voit le jour suite à l’apparition de quelques cas positifs sur le territoire. L’objectif étant bien entendu de lutter contre l’extension du variant delta sur le territoire jurassien.

Dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, ce matin, Jean-Michel Blanquer a annoncé qu’au collège et au lycée, seuls les élèves non vaccinés auront cours à distance s’il y a un cas de covid-19 dans une classe. En primaire, le ministre de l’Education nationale a précisé que la classe sera fermée lorsqu’il y aura un cas.

Par ailleurs, Mr Blanquer a précisé qu’à partir de la rentrée, il y aura « un centre de vaccination par établissement ». Les élèves devront présenter une autorisation parentale, sur la base d'un document distribué par le chef d'établissement.