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Le député du Doubs Frédéric Barbier condamne avec la plus grande fermeté les actes malveillants commis à l’encontre de centres de vaccination, notamment à Audincourt. « Nous ne pouvons tolérer que des soi-disant défenseurs des libertés individuelles bafouent notre République et cherchent à saboter notre démocratie » écrit-il

Et de poursuivre : « Chacun est libre de se forger sa propre opinion sur le vaccin, c’est justement le principe même d’une démocratie, mais cela ne peut en aucun cas servir de prétexte à une quelconque forme de violence et cela ne saurait entraver la liberté de ceux qui veulent se faire vacciner, ou pour qui la vaccination est la protection absolue, compte tenu de leur état de santé ».

« Une chose est certaine, pour l’heure et les chiffres l’attestent, nous ne disposons que d’un seul outil de lutte contre cette pandémie mondiale et c’est le vaccin. En tant qu’élu, je défends l’intérêt collectif et donc la vaccination » conclut Mr Barbier.

Le FC Sochaux Montbéliard vient de faire connaître les modalités d’accès au stade Bonal pour les spectateurs à compter du 31 juillet prochain, date de la reprise du championnat en Ligue 2. Ainsi, dès cette date, pour accéder aux tribunes, les spectateurs, à partir de 11 ans, devront être titulaires d’un justificatif d’identité et du pass sanitaire. Concernant la rencontre du 31 juillet, les portes du stade ouvriront à 17h. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 19h.

Environ 1500 personnes se sont rassemblées ce samedi après-midi à Besançon pour dénoncer la politique sanitaire du gouvernement et l’extension du pass sanitaire. Dans le cortège, toutes les classes d’âge étaient représentées.

VACCINATION MANIFESTATION 8

Le collectif a demandé clairement « la démission du Président de la République ». Selon eux, la décision d’Emmanuel Macron, d’imposer le pass sanitaire, va à l’encontre des libertés de chacun. De nombreuses affiches, pancartes et banderoles ont été déployées pour l’occasion. « Nous ne sommes pas des moutons ! », « Laisse aller ce peule ! « Enfants en danger », « Arrêtez les mensonges » ou encore « nous sommes en otage » pouvait-on lire.

VACCINATION MANIFESTATION FREDERIC VUILLAUME

Mercredi soir, 800 personnes avaient déjà manifesté pour les mêmes au centre-ville de Besançon.

VACCINATION MANIFESTATION 5

 

Le variant delta continue son inexorable progression en Bourgogne-Franche-Comté. La mutation L452R, évocatrice de ce variant, est désormais identifiée dans 6 tests positifs sur 10 et est majoritaire dans tous les départements, à l’exception, à ce jour, de la Haute-Saône et de l’Yonne. La circulation virale reste faible mais confirme la reprise à la hausse amorcée la semaine dernière et observée à l’échelle nationale.

Plus de 13 000 premières injections le 13 juillet

Si le variant delta avance, la vaccination a également fortement progressé ces derniers jours, après l’allocution présidentielle du 12 juillet. Le 13 juillet, plus de 13 000 premières injections ont notamment été enregistrées dans la région, traduisant un net rebond du recours à cette vaccination. La couverture vaccinale affiche une progression encourageante, en particulier dans la tranche d’âge des 18-49 ans, qui passe la barre des 50%. « Elle reste toutefois insuffisante à ce jour pour faire obstacle à la vague épidémique de variant delta qui se profile et il convient donc d’accélérer sa progression » précise l’ARS.

Suite aux annonces du Président de la République hier soir, le centre de vaccination de Micropolis à Besançon a connu une forte affluence ce mardi. Pour éviter les délais d’attente trop longs à l’entrée du centre, la Préfecture du Doubs invite la population à privilégier la prise de rendez-vous.

Dans ce cas, il suffit de réserver son créneau en priorité sur le site de Doctolib ou à défaut par téléphone au 03.63.42.10.13. « Les candidats à la vaccination ayant un rendez-vous sont prioritaires sur les personnes se présentant spontanément » précise le communiqué préfectoral.

 

Ce lundi soir, Emmanuel Macron a tenu sa huitième allocution télévisée liée à la crise sanitaire du moment. On fait le point sur les principales mesures annoncées.

Le Président de la République a annoncé que la vaccination sera « obligatoire » pour les personnels soignants et non soignants des hôpitaux, cliniques, maisons de retraite, des établissements pour personnes en situation de handicap, pour tous les professionnels ou bénévoles qui travaillent au contact des personnes fragiles, y compris à domicile ». Ces personnels auront jusqu’au 15 septembre pour se faire vacciner. Des contrôles seront ensuite opérés et des sanctions seront prises. Emmanuel Macron a également précisé que le temps viendra de « se poser la question de la vaccination obligatoire pour tous les Français ». Pour l’heure, il fait le choix de la « confiance ». Par ailleurs, des campagnes de vaccination seront menées dans les collèges, lycées et universités à la rentrée.

Le Président a également notifié qu’une campagne de rappel sera mise en place pour les personnes âgées vaccinées en janvier et février 2021. Ils bénéficieront alors d’une nouvelle injection, selon le même système et dans les mêmes conditions que la ou les premières doses.

Le pass sanitaire

Il sera étendu aux lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes, et pour toutes les personnes de plus de 12 ans. Cette obligation entrera en vigueur à partir du 21 juillet. Par ailleurs, Emmanuel Macron souhaite étendre le pass sanitaire aux cafés, restaurants, centres commerciaux et hôpitaux, ainsi qu’aux voyages en avions, trains et cars pour les trajets de logue distance à partir du mois d’août.

Les test PCR

A partir de cet automne, ils seront rendus payants, sauf prescription médicale, « et ceci afin d’encourager la vaccination plutôt que la multiplication des tests ».

 

La communauté de communes des Portes du Haut-Doubs, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne-Franche-Comté et leurs partenaires (préfecture du Doubs, conseil régional, conseil départemental, éducation nationale, CPAM, MSA) viennent de s’engager dans un contrat local de santé (CLS). Un partenariat visant notamment à améliorer la prévention, favoriser les parcours de santé et renforcer les soins de proximité.

Agir sur les conduites addictives, améliorer et coordonner le parcours des personnes âgées sur le territoire, mettre l’accent sur la santé psychique ou faciliter la lutte contre la maladie de Lyme,… sont autant d’actions qui seront mises en place.

Ce contrat constitue l’aboutissement d’une concertation de près de deux ans pour établir un diagnostic de territoire et prévoir le calendrier des actions au service de la santé et de ses habitants.

Alors que le variant delta continue de progresser dans la région, l’ARS Bourgogne-Franche-Comté encourage encore la population à se tourner massivement vers la vaccination qui a connu un regain d’intérêt ces derniers jours.

Le variant delta poursuit sa progression inéluctable dans la région, où il est désormais identifié dans tous les départements. La mutation L542R, évocatrice de ce variant, est présente dans près de la moitié des tests positifs en Bourgogne-Franche-Comté, et a vocation à devenir très vite majoritaire. Elle l’est déjà dans le Jura (78%), la Côte-d’Or (66%) et en Haute-Saône (50%). S’agissant de la circulation épidémique globale, si elle reste à faible niveau, la tendance à la baisse s’est inversée ces derniers jours et la dynamique amorce un redémarrage à la hausse, comme à l’échelle nationale.

La vaccination

1,5 million d’habitants de la région ont reçu au moins une première injection et cette semaine, le cap du million de personnes protégées par deux injections a été franchi. Actuellement, le taux de vaccination par catégorie d’âge, ayant reçu une première dose de vaccin est la suivante
75 ans et plus : 87%
65-74 ans : 87%
50-64 ans : 72%
18 – 49 ans : 48%
Moins de 18 ans : 7%

Ce jeudi, la chaîne d’info BFM TV a publié un sondage stipulant que 61% des Français étaient favorables à des mesures de restriction plus contraignantes pour les non-vaccinés. Qu’en pensent les Bisontins ? Nous sommes allés leurs poser la question ce matin dans les rues du centre-ville.
Même si notre micro-trottoir n’a aucune valeur de sondage sur la question, il apparaît que majoritairement nos interlocuteurs ne souhaitent pas qu’une telle mesure soit imposée.

Et ce, pour différentes raisons. Tout d’abord, parce qu’ils n’ont pas confiance en ces vaccins et parce qu’ils jugent le recul insuffisant pour apprécier leur efficacité et leur éventuel effet à plus ou moins long terme sur la santé. Globalement, si certains souhaiteraient que la vaccination soit imposée aux soignants, d’autres sont plus nuancés et prônent la liberté de choix.

Ils demandent ainsi au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour que chacun, en fonction de ce qu’il souhaite, puisse évoluer avec les mêmes libertés au sein de la société. Certains comptent sur la lucidité de chacun pour adopter les comportements adéquats lorsque l’on est en collectivité.
Si une loi venait à imposer la vaccination, nos interviewés admettent qu’ils se soumettront à cette décision, mais personne ne le souhaite vraiment.

Le micro-trottoir de la rédaction

Concernant l’épidémie de Coronavirus. Selon Olivier Véran, le Ministre de la santé, « le risque d’une 4è vague rapide est là ». La Nouvelle-Aquitaine, la Provence-Alpes-Côte d'Azur et l'Ile-de-France inquiètent.

Le taux d'incidence repart à la hausse dans toutes les régions métropolitaines, à l'exception cependant de la Bourgogne-Franche-Comté et des Hauts-de-France. Une nouvelle vague est donc attendue dès la fin du mois de juillet, selon certains scientifiques. Le gouvernement est vigilant quant à une éventuelle reprise de l’épidémie dans l’Hexagone.