En plus des 47 départements, où le port du masque n’est plus obligatoire dans les écoles de l’Hexagone, 21 nouveaux territoires viendront compléter la liste à compter de ce lundi 11 octobre. En Franche-Comté, le Doubs et le Territoire de Belfort en font partie. En revanche, cette mesure reste d’actualité dans le département du Jura. Le niveau 2 du protocole sanitaire à l’école devra toujours être respecté.
C’est une double action de solidarité qui se déroule jusqu'à 18h ce mercredi au campus de la Bouloie à Besançon. Comme chaque année, et pour la 16è édition, l’établissement français du sang et le Lions Club organisent l’opération sang pour sang Campus. A travers cette initiative, les étudiants de l’université de Franche-Comté sont invités à venir donner leur sang. En contrepartie, conscients que la jeunesse vit des moments difficiles en cette période de pandémie, le Lions Club et Anna, sa présidente, ont décidé d’offrir plus qu’une collation aux étudiants qui franchissent l’entrée du chapiteau implanté au cœur du campus pour l’occasion. Ainsi, une double collation et un repas chaud leur sont offerts. Pour la présidente, « pas question de laisser cette jeunesse dans le dénuement ». Son équipe, grâce à des partenaires très impliqués, organise, en parallèle, cette action et la décline à d’autres moments durant l’année universitaire.
Identifier de nouveaux donateurs
Concernant la collecte de sang, deux objectifs sont ciblés : récolter un maximum de poches de sang en cette période où les stocks sont au plus bas et enregistrer de jeunes nouveaux donneurs. Rien que sur la journée de mardi sur les 180 jeunes qui se sont rendus sur le lieu de la collecte, une soixantaine accepte de se mobiliser davantage. Les étudiants bisontins savent offrir de leur temps pour aider les autres. Le don de sang dure une heure. Grâce à cet acte, trois vies peuvent être sauvées.
Pour de plus amples informations : dondesang.efs.sante.fr ou 0800.109.900
L'interview de la rédaction
Une journée nationale de mobilisation des sages-femmes se tiendra ce jeudi 7 octobre. Elles réclament davantage de reconnaissance. Les sages-femmes de Bourgogne Franche-Comté devraient être nombreuses à se rendre à Paris. Elles seront accompagnées d’étudiants en formation de Besançon et Dijon. Un rassemblement est prévu à Paris devant le Ministère des Solidarités et de la Santé. Huit organisations professionnelles appellent une nouvelle fois encore à la grève. Cette action fait suite à celle menée les 24, 25 et 26 septembre derniers.
Cette année, la Ville de Maîche s’associe à la journée nationale des aidants. Cette initiative s’inscrit pleinement dans l’engagement que la cité du Haut-Doubs développe depuis 2016 auprès de ces personnes altruistes et dévouées. Effectivement, chaque mois, elle leur permet de souffler durant une après-midi en organisant un temps de rencontre le 2è mardi de chaque mois.
Cette année, dans le cadre de cette journée nationale, la ville de Maîche propose, le 6 octobre prochain, trois temps forts au château du Désert : Un théâtre forum à 14h, un temps convivial musical à 16h et un moment d’échange entre les aidants et un médecin à 17h. Pour obtenir de plus amples informations, il est possible de joindre la ville de Maîche au 03.81.64.03.01
Pour cette semaine, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté annonce « une stabilisation du niveau de circulation du virus ». Le repli de l’épidémie s’est ralenti ces 7 derniers jours. La tendance est à la stabilité davantage qu’à l’amélioration nette en Bourgogne-Franche-Comté. Elle s’inscrit même à la hausse dans le département du Jura et sur la tranche d’âge des plus de 65 ans.
Comme chaque semaine, le rectorat de Besançon communique les chiffres sur la situation sanitaire dans les établissements scolaires concernant la crise liée à la Covid-19. Selon l’administration, à la date de ce jeudi après-midi, « aucune structure scolaire n’a fermé » en Franche-Comté. En revanche, 31 classes suivent des cours à distance. Par ailleurs, 125 élèves et 5 personnels son cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les sept derniers jours.
A compter du 4 octobre prochain, le protocole sanitaire applicable dans les écoles, collèges et lycées s’adapte à la situation sanitaire du territoire auxquels ils appartiennent. Le protocole de contact-tracing est inchangé pour l’ensemble des départements quel que soit le niveau de protocole applicable. Ainsi, dans les écoles, la classe ferme dès le 1er cas et les cours se poursuivent à distance. Dans les collèges et les lycées, les élèves contact à risque sans vaccination complète poursuivent pendant 7 jours les apprentissages à distance. Alors que ceux à risque justifiant d’une vaccination complète poursuivent les cours en présentiel.
Le Doubs et le Jura se situent en niveau 2 de ce protocole sanitaire. Ce qui signifie que le port du masque en intérieur reste obligatoire pour tous les personnels et les élèves à compter de l’école élémentaire. Bien entendu les cours en école primaire, au collège et au lycée se déroulent toujours en présentiel.
A compter de demain, les adolescents âgés de 12 ans et deux mois, devront être en mesure de présenter un passe sanitaire. La rédaction a rencontré quelques jeunes bisontins pour leur demander ce qu’ils pensaient de cette nouvelle mesure.
Dans l’ensemble, ces jeunes gens font mauvaise fortune bon cœur. Majoritairement, ils ne cachent pas que c’est par obligation qu’ils se sont fait vacciner. L’intérêt étant de décrocher le fameux sésame. Certains expriment clairement certaines réticences et inquiétudes sur l’efficacité du vaccin et son impact sur la santé. D’autres regrettent cette mesure, « qui va à l’encontre des libertés ».
Une chose est certaine, à compter de ce jeudi 30 septembre, pour pouvoir boire un verre en terrasse ou voir le dernier film au cinéma, les ados devront être en mesure de présenter leur passe sanitaire. Sans quoi, il faudra rester devant la porte de l’enseigne. Paroles de jeunes au micro de la rédaction.
L'interview de la rédaction / Le reportage de la rédaction
C’est une animation qui a trouvé sa place au sein de la structure. Ce mardi après-midi, et pour la deuxième fois, un poney est venu rendre visite aux 24 résidents de l’Ehpad les Gentianes Fleuries de Frasne. Cette rencontre est encadrée par AnimOtive et sa responsables Emilie Hienne. S’adressant à tous les publics ( personnes âgées, personnes en situation de handicap, enfants) l’animal devient un véritable compagnon avec lequel une relation se crée et devient possible.
La sagesse, la tranquillité et sa faculté à s’adapter aux différents publics qu’il rencontre sont déterminants. Pour des personnes en situation de fragilité, comme c’est le cas pour les personnes âgées de Frasne, le poney devient un ami, un confident. « L’animal ne juge pas » explique Mme Hienne. Tous les sens sont éveillés et permettent aux aînés de vivre et de partager des émotions, de renouer avec le temps d’avant, de se remémorer des souvenirs oubliés. L’odeur de ferme qu’il porte, son allure, son poil, sa crinière qu’il est possible de caresser, le bruit des sabots sont autant de signes apparents qui rassurent et suscitent un véritable bien être et du plaisir. Un formidable moyen d’interagir, de rester en vie.
A la rencontre de tous les résidents
Cette animation, dont un troisième volet est d’ores et déjà dans les cartons, s’inscrit dans le cadre de la médiation animale. Pascal Girardet, le directeur de la structure y a vu de nombreux intérêts. Ceux précités, mais aussi la faculté de l’animal à se déplacer au sein de l’établissement. Les papis et mamies encore valides viennent à la rencontre d’Hector dans les espaces collectifs de l’Ehpad, mais le poney a cette faculté également de se rendre au chevet des résidents dans leur chambre. Hector prend, lui aussi, l’ascenseur, et frappe aux portes de celles et ceux qui ont envie de le recevoir.
Précisons que cette animation peut voir le jour grâce au soutien financier du conseil départemental du Doubs. La Mutualité Française du Doubs, qui gère cet établissement, en est convaincue, « le bienfondé d’une telle activité n’est plus à prouver ».
Le reportage de la rédaction / Pascal Girardet, le directeur de l’établissement, et Emilie Hienne, la responsable de AnimOtive, qui encadre l’activité.
La Ville de Morteau et son CCAS se mobilisent à nouveau pour Octobre Rose, le mois de sensibilisation au dépistage organisé du cancer du sein. Plusieurs rendez-vous sont au programme. Parmi lesquels, la célèbre Crazy Pink Run, qui se déroulera le 13 octobre prochain.
Soit une boucle de 1,5 kilomètre qu’il sera possible d’effectuer plusieurs fois. Le coup d’envoi sera donné à 19h30, avant un échauffement dynamique programmé à 19h. Les billets seront en vente à compter du 1er octobre. Toutes les infos sont en ligne sur le site de la ville de Morteau : www.morteau.org