Selon l’Agence Régionale de Santé, la situation épidémique reste stable en Bourgogne Franche-Comté. « La mobilisation doit se poursuivre sur le front de la vaccination » explique-t-elle. L’ARS regrette que « la vaccination stagne dans les tranches les plus âgées de la population, notamment les personnes de plus de 80 ans, alors même qu’elles font partie des plus vulnérables au virus ».
Ce mercredi après-midi, Adrien Taquet, secrétaire d’état chargé de l’enfance et des familles, était à Besançon pour contractualiser avec le département du Doubs, et Christine Bouquin, sa présidente, une convention de partenariat dans le domaine de la protection de l’enfance. La collectivité recevra 2,8 millions d’euros sur deux ans pour la mise en place de projets concrets dans les domaines de la prévention et de la protection de l’enfance.
Cette compétence sociale revient aux conseils départementaux. Dans le Doubs, 58 millions d’euros sont alloués à l’action sociale en direction des familles et des enfants. En septembre dernier, 12 millions supplémentaires ont été votés par les élus. Christine Bouquin l’assure sa collectivité a fait de « la protection de l’enfance, un sujet majeur de début de mandat ». La santé et l’éducation en sont les piliers majeurs. C’est la raison pour laquelle la patronne du département a demandé à l’état de poursuivre son soutien financier. Les besoins sont grandissants. D’où cette urgence à créer des places supplémentaires. « Les dispositifs d’accueil sont à saturation » explique Mme Bouquin. Dans un souci du bien être de l’enfant, une réflexion est également portée pour ne pas séparer les fratries. Ainsi, la création de nouvelles structures est envisagée.
Manque criant d’assistants familiaux
La collectivité ambitionne également de renforcer les visites à domicile de sage-femme en période prénatale, l’accompagnement des enfants protégés en situation de handicap et l’accueil des mineurs non-accompagnés. Elle doit également gérer le manque d’assistants familiaux. En huit ans, leur nombre a baissé de 23%. Jusqu’à présent, seulement 70 enfants sont accueillis hors département du Doubs. Malgré la tension existante, Christine Bouquin se refuse à placer des enfants à l’hôtel, comme c’est le cas dans d’autres départements.
L'interview de la rédaction
Dans un communiqué de presse, la Ville de Besançon indique qu’à compter de ce lundi 25 octobre, les mineurs 12 à 17 ans pourront accéder aux bibliothèque de la cité sans passe sanitaire.
Selon l’Agence Régionale de Santé, la situation épidémique a cessé de s’améliorer en Bourgogne-Franche-Comté, où l’on observe de premiers indices de rebond. Si l’ensemble des départements de Bourgogne-Franche-Comté affichent une incidence en population générale inférieure ou égale à 50 pour 100 000 habitants, l’indicateur repart à la hausse chez les plus de 65 ans, en particulier en Haute-Saône.
Comme chaque semaine, le rectorat fait le point sur la situation épidémique dans l’académie de Besançon. A la date de ce jeudi, aucune structure scolaire n’est fermée et 22 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique. Par ailleurs, 62 élèves et 4 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.
Cette semaine, avant quinze jours de vacances bien méritées, le lycée professionnel Saint Bénigne de Pontarlier organise une semaine thématique invitant les jeunes à s’engager artistiquement. « L’art et l’engagement » permet de mettre en lumière les travaux de ses élèves qui, pour certains le présenteront, lors d’une épreuve orale pour l’obtention de leur baccalauréat professionnel.
Ces adolescents sont issus de différentes filières et formations. Les thèmes de la santé, de l’usage des jeux vidéos ou encore du harcèlement ont été déclinés sur plusieurs supports. Le résultats est bluffant et les messages diffusés sont d’une très grande pertinence. Marie, future pompier, a voulu créer une peinture à la fois sombre et porteuse d’espoir. La référence au code pénal et l’inscription du logo du réseau social Snapchat rappellent que la justice sanctionne cette violence et que les réseaux sociaux sont à utiliser avec précaution. Benoît et ses amis ont préféré la Bande dessinée pour sensibiliser les autres lycéens au VIH et à l’usage du préservatif. Enfin, le tableau de Léo ne passe pas inaperçu également. Le parapluie en forme recouvert d’un préservatif, tenu par Maestro, le célèbre personnage de la série animée , est le seul rempart pour se protéger des Infections Sexuellement Transmissibles.
Des adolescents qui parlent à d’autres adolescents. Une initiative très intéressante et riche d’enseignements, qui a trouvé sa place dans les lieux de vie de l’établissement scolaire.
Le reportage de la rédaction : M. Cordier et Marie, Léo et Benoît
Ce mercredi matin, Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’Autonomie, auprès du Ministre des Solidarités et de la Santé, se rend au CHRU de Besançon dans le cadre du plan d’investissement du Ségur de la Santé. La liste des projets d’investissement soutenus par l’État a été établie dans toutes les régions de France. Elle a été communiquée ce mardi lors du déplacement de Jean Castex à Dijon.
Au CHRU, il est prévu la modernisation de l’offre de soins en réanimation médicale et soins critiques, l’amélioration du parcours du patient en chirurgie ambulatoire, la finalisation de la remontée sur le site Minjoz des activités du site Saint Jacques et de la rénovation de la tour Minjoz.
En déplacement ce mardi à Dijon, dans le cadre du plan d'investissement du Ségur de la Santé, Jean Castex, le Premier Ministre, a annoncé un programme d’investissement de plus de 830 millions d’euros pour soutenir les établissements sanitaires et médico-sociaux en région Bourgogne-Franche-Comté. 72 hôpitaux et au moins 17 Ehpad seront soutenus.
Dans le Jura , 30,3 millions d’euros en faveur du centre hospitalier Jura Sud, près de 1 million d’euros pour la clinique Val Jura, 2 millions d’euros pour l’Ehpad de Champagnole ont notamment été consentis . L’hôpital Louis Pasteur et le CHS Saint Ylie à Dole, le centre de réadaptation de Pont d’Héry, les hôpitaux de Morez et Saint-Claude, le CHI du Pays du Revermont et la Maison de soins de Bletterans apparaissent également.
Dans le Doubs. Les hôpitaux de Besançon, Morteau, Pontarlier, Novillars et Ornans, la clinique Saint Vincent, les centres de rééducation fonctionnelle de Bregille et de soins des Tilleroyes et de la Béline, l’établissement de santé de Quingey, et le centre Jacques Weinman d’Avanne seront aidés.
Quelques projets…
CHU de Besançon : Modernisation de l’offre de soins en réanimation médicale et soins critiques, amélioration du parcours du patient en chirurgie ambulatoire et de recours, finalisation de la remontée sur le site Minjoz des activités du site Saint Jacques et de la rénovation de la tour Minjoz.
CHI Haute-Comté à Pontarlier : Modernisation des urgences, création d’une plateforme logistique, création d’un plateau de consultations anesthésiques et chirurgicales et divers travers d’efficacité énergétique des bâtiments.
Ce mardi, c’est la journée mondiale du cancer du sein. Un événement pour rappeler qu’Octobre Rose, la campagne nationale de sensibilisation au cancer du sein, se poursuit. Rappelons que depuis 2004, en France, les femmes de 50 à 74 ans, sont invitées, tous les deux ans, à réaliser un test de dépistage.
Avec la pandémie actuelle et les périodes de confinement successives, il a été constaté une baisse du taux dépistage en France et la Bourgogne Franche-Comté n’échappe pas à la règle. Rappelons que l’objectif général est d’atteindre un taux de 70% de dépistage pour réduire de 30% le taux de mortalité par cancer du sein. Dans le Doubs et le Jura, une femme sur deux participe au dépistage. Ce qui est supérieur à la moyenne nationale.
Un programme de dépistage organisé
Des invitations sont envoyées afin d’inciter les femmes à entreprendre les démarches nécessaires pour réaliser un dépistage gratuit, qui permet de sauver des vies. Cette démarche permet la détection de lésions pré-cancéreuses ou cancéreuses. Le dépistage, grâce à une prise en charge rapide, offre de meilleures chances de guérison et la possibilité de se voir administrer des traitements moins lourds.
Dépistage du cancer du col de l’utérus
Cette année, l’action de sensibilisation concerne également le dépistage du cancer du col de l’utérus, qui touche des sujets plus jeunes et dont la prise en charge doit se faire rapidement pour éviter toutes sortes de complications. Les femmes, âgées de 25 à 65 ans, sont invitées à répondre favorablement aux invitations lancées. En France, 6 femmes sur 10 y participent, mais cela reste encore insuffisant pour réduire drastiquement le taux de mortalité.
Pour obtenir de plus amples informations, n'hésitez pas à contacter le centre régional de coordinnation des dépistages des cancers au 03.81.47.14.71
L’ARS Bourgogne Franche-Comté note « une circulation modérée du virus » dans la région. Le taux d’incidence de tous les départements de la région s’établit désormais sous le seuil de 50 pour 100 000 habitants. L’épidémie reste sur la même tendance que les semaines précédentes, sans amélioration ni dégradation.