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Les soignants sont inquiets. A Besançon, comme partout ailleurs, l’hôpital public est en crise. En 20 ans, en France, 100.000 lits ont fermé. Au CHU Minjoz, la situation est des plus tendues. A tel point que les soignants et les syndicats, réunis en intersyndicale ce jeudi, ne savent plus comment faire. Faute de praticiens et autres professionnels de santé, le nombre des fermetures de lits ne cesse d’augmenter. Engendrant une détérioration notoire des prises en charge et un report des opérations. Pour le seul établissement bisontin, 8000 interventions chirurgicales sont en attente

« Une question éminemment politique »

« Les soignants sont à bout » dénoncent les syndicats, qui pointent « les différentes politiques de gauche et de droite qui ont mises à mal l’hôpital public et détruit volontairement les services publics à des fins purement mercantiles depuis 20 ans». Ils attendent une véritable politique volontariste, émanant de l’état, capable de redonner un second souffle à ce grand malade, qu’est l’hôpital public. « Qu’adviendra-t-il de ces établissements et de leur mission dans 10 ans » s’inquiète l’intersyndicale. Les problématiques sont connues. La balle est dans le camp des prochains législateurs et de la majorité gouvernementale. « Il convient de repenser l’hôpital’. Cela passe notamment par l’amélioration des conditions de travail et une véritable réflexion sur les moyens alloués aux hôpitaux pour mener à bien leur mission sur un territoire. La question des salaires est loin d’être la seule problématique à être abordée.

L'interview de la rédaction / Ludivine Vinel (FO)

 

La fin d’une aventure enrichissante pour les 38 collégiennes et collégiens élus au conseil départemental des jeunes du Doubs.

Le mercredi 8 juin a eu lieu la dernière assemblée plénière de ce conseil à l’Hôtel du département. Élus en octobre 2020, les 38 collégiennes et collégiens présentaient le bilan de leur travail au sein des trois commissions divisées sur les territoires de Pontarlier, Montbéliard et Besançon.

 Un passage de relais pour une nouvelle génération engagée

La présidente du département Christine Bouquin présente ce moment comme “chargé d’émotion”. Elle se félicite de ce lien intergénérationnel et voit d’un excellent œil ces jeunes qui ont “beaucoup de fraîcheur, d’inventions, d’idées neuves”. Dans ce climat d’abstention en hausse chez les jeunes, avec plus de 42% des 18-24 ans qui ne sont pas allés voter au 1er tour de l’élection présidentielle, ces initiatives sont les bienvenues et sont un véritable tremplin vers la vie civique. Pauline Bertrand, élève au collège Notre Dame de Besançon et présidente de ce conseil départemental des jeunes, hésite notamment à "s'engager dans la voie politique” après cette expérience.

CONSEIL JEUNES DD

Une expérience enrichissante pour les jeunes

Pauline Bertrand, élue à la première session plénière par l’ensemble des élus, estime que ces deux années lui ont apporté de nombreuses choses : “j’ai pu prendre de l’aisance à l’oral, avoir des contacts notamment pour mon stage de troisième avec un sénateur et faire de nombreuses rencontres”. Ces rencontres suscitent "beaucoup de camaraderie, beaucoup d’entraide” entre les 38 selon Christine Bouquin mais elles sont aussi fructueuses au niveau des propositions avec un “grand travail sur les projets”.

Trois commissions pour trois bassins

Ce travail se décline sur trois thèmes, chacun porté au niveau d’une commission représentant un bassin géographique. Ainsi, la commission de Montbéliard est chargée d'établir un projet dans le cadre du programme “Partageons le sport”, celle de Pontarlier établit des propositions en lien avec la biodiversité et l'environnement et enfin Besançon est chargée du monde du numérique, enjeu proéminent selon Christine Bouquin puisque “le département fait partie des 10 départements les plus en avance dans le numérique”.

 Des moyens mis en place pour que ce conseil soit une expérience concrète

Ce conseil n’est pas une simple consultation et la présidente du département le rappelle : “un budget de 40 000 euros par an est accordé” pour mettre en place les projets, réaliser des rencontres et des visites. Une prochaine visite aura notamment lieu le 22 juin au Parlement européen de Strasbourg.

Dans un monde qui “en soi est violence” selon une jeune élue, la future génération est partie prenante des solutions de demain. Ces initiatives des collectivités, nombreuses et pas seulement à l'échelle départementale, le conseil bisontin des jeunes ayant eu lieu le même jour, sont ainsi essentielles pour faire naître de nouveaux porteurs d’idées.

Le reportage de la rédaction / Christine Bouquin et Pauline Bertrand

 

Une nouvelle séance du conseil bisontin des jeune s’est tenue ce mercredi après-midi à l’hôtel de ville de Besançon. Au cours de cette rencontre, les adolescents, issus de classes de 5è et de 4è des différents collèges bisontins,  ont présenté leurs  projets et débattu sur les problématiques abordées : conditions animales, égalité filles/garçons, discrimination et cyberharcèlement.

conseil municipal jeunes besancon 2

Les élus, kévin Bertagnoli et Nathan Sourisseau, apprécient de pouvoir accompagner ces jeunes gens dynamiques et bouillonnants d’idées. Cette participation et cet investissement dans la vie de leur cité sont clairement les objectifs recherchés par la municipalité bisontine qui, d’ailleurs, à travers une autre action « Ici, c’est Besac » compte sur sa jeunesse. Escape Game sur le cyberharcèlement, calendrier sur les inégalités entre les filles et les garçons, … les idées fusent. Les travaux en commission vont se poursuivre. La date du 18 octobre prochain et dans toutes les têtes. A cette occasion, au Kursaal, le conseil bisontin des jeunes présentera ses différents projets et lancera officiellement ses actions auprès de ses publics.

Le reportage de la rédactuion / Kevin BertagnoIi, Nathan Sourisseau et Antoine, un jeune élu bisontin


Suite à notre papier, dénonçant l’absence de la NUPES la semaine dernière à Malpas, lors du grand oral sur le thème de l’agriculture dans le cadre des élections législatives, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale et les soutiens de Jean-Luc Mélenchon ont tenu à réagir.

Martine Ludi et ses équipes expliquent que « n’ayant reçu aucune invitation que ce soit de la part de la FDSEA ou des Jeunes Agriculteurs il était impossible pour (la) candidate d’être présente. Martine Ludi a toujours honoré les différentes sollicitations durant cette campagne et nous nous interrogeons vis-à-vis de ce rendez-vous manqué » explique le communiqué de presse. Et de poursuivre : S'il ne fait pas de mystère que nous ne partageons pas les idées productivistes avancées par la FNSEA et sa présidente Mme Lambert, nous sommes néanmoins prêts et intéressés pour un débat politique et démocratique autour de nos propositions et revendications respectives, avec les représentants de la FDSEA et des JA ».

Ainsi, Martine Ludi, candidate de la NUPES dans la cinquième circonscription du Doubs, recevra l’agriculteur Florent Dornier, secrétaire général de la FDSEA du Doubs, ce mercredi 8 juin, à 13h, à l’Esperluète, à Pontarlier.

Dans le cadre des élections législatives, Nicole Friess et Brigitte Vuitton, candidates Lutte Ouvrière dans les 1ère et 2è circonscriptions du Doubs animeront une réunion publique ce mardi 7 juin à 18h30 Salle Bidault à Besançon. Les candidates présenteront le programme défendu par Nathalie Arthaud lors de l’élection présidentielle et réaffirmeront que « le camp des travailleurs doit se faire entendre, s’organiser et se battre pour défendre ses intérêts ».

Confrontée au coût de l’énergie et pour répondre aux enjeux climatiques, la Ville de Pontarlier réfléchit et met en place une stratégie énergétique avec notamment pour objectif de diminuer les consommations d’énergie, tout en augmentant le recours aux énergies renouvelables. Cette stratégie s’articule autour de quatre piliers et six axes prioritaires que sont notamment : le développement d’énergie renouvelable, la consommation de ces mêmes énergies,  l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments et la rénovation de l’éclairage public.

Un véritable programme d’actions est prévu jusqu’en 2026. Il se traduira notamment par la construction de deux microcentrales hydroélectriques sur le Doubs, qui devraient être opérationnelles en 2024, la construction d’un parc solaire sur l’ancienne décharge en 2025 ou encore 100% de l’éclairage public passé en LED d’ici 2026.

Dans le cadre de la campagne des élections législatives, Marc Fesnau, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, vient soutenir Laurent Croizier, le candidat de la majorité présidentielle dans la 1ère circonscription du Doubs, ce lundi 6 juin. Il se rendra dans une exploitation agricole à Pouilley-Français.          Un temps d’échange est prévu avec les agriculteurs locaux.

C’est assez surprenant. En pleine campagne électorale, qui est plus sur un territoire rural, seulement deux candidats aux élections législatives dans la cinquième circonscription du Doubs, ont participé ce mardi matin, à Malpas, au grand oral, organisé par la FDSEA et les Jeunes Agricultures. Annie Gennevard (LR) et Philippe Alppy, le candidat de la majorité présidentielle, ont répondu favorablement à cette invitation.

ALPY GENEVARD 2

 

De nombreux sujets ont été évoqués. L’environnement, le retour du loup, le foncier agricole, l’emploi, les retraites, la transmission, l’agribashing, … sont autant de problématiques vues durant ces deux heures d’intervention. Philippe Monnet, le président de la FDSEA du Doubs, juge ces moments importants. Il regrette que des candidats à une élection, certes locale, mais avec un enjeu national s’intéressent peu au devenir de ceux « qui nourrissent le pays ». Il explique que  les personnes  qui ambitionnent de siéger au palais Bourbon doivent être au fait « des difficultés de la profession, d’apporter des solutions et d’être de bons relais auprès des plus hautes instances de l’état ».

Annie Genevard et Philippe Alpy

Malgré qu’ils soient rivaux, les deux candidats ont montré de l’intérêt et de l’écoute. Maîtrisant leur sujet, ils ont questionné et partagé leur point de vue sur les problématiques abordées. De riches et techniques discussions qui ont permis à la profession d’être rassurée sur l’intérêt que leur portent certains élus locaux, désireux de siéger  dans les prochaines  semaines à l’assemblée nationale.

MONNET

 

L'interview de la rédaction / Philippe Monnet

 

 

 

Dans le cadre de la campagne des élections législatives, dans la 5è circonscription du Doubs, Philippe Alpy, le candidat de la majorité présidentielle, animera deux réunions publiques ce lundi. A 18h, il se rendra à la mairie de Pierrefontaine-les-Varans et 20h, il sera à Vercel-Villedieu-le-Camp. La sénatrice Annick Jacquemet sera à ses côtés.

Quant à Annie Genevard (LR), elle tiendra une réunion publique, à 20h, à la salle des Vallières, à Labergement-Sainte-Marie.

Notons que la candidate de la NUPES, Martine Ludi, vous donne rendez-vous le mardi 31 mai, à 20h30, à la salle de convivialité d’Eternoz.

La semaine prochaine, lundi et mardi, la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs du Doubs reçoivent les candidats aux élections législatives Cinq thématiques seront abordés : la juste rémunération des producteurs, l’emploi et le recrutement,  le renouvellement des générations, la gestion des terres agricoles et le changement climatique. Deux rendez-vous sont au programme : à Baume-les-Dames et à Malpas, dans deux exploitations agricoles..