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Dans un communiqué de presse, le groupe rassemblement des Républicains, Droite, Centre et Ecologistes Indépendants s’oppose à « l’augmentation des tarifs concernant les cantines et l’hébergement dans les lycées de la région ». Il pointe « une augmentation de 5% aux dépens des familles. Et ce, pour faire face « au renchérissement des produits alimentaires dans les établissements scolaires ».

Gilles Platret, en compagnie de Martine Déchaud, Alain Joyandet et Jean-Marie Sermier, a estimé que « cette hausse était une très mauvaise nouvelle dans le contexte inflationniste que nous connaissons et qu’il existait le moyen de faire tout autrement ». Selon ces élus, « la majorité régionale avait tout loisir de trouver dans son fonctionnement une économie de 1,4 M€ pour ne pas reporter cette charge sur des familles déjà lourdement impactées par l’inflation galopante ».

Et de conclure : « Ne pas arriver à trouver 1,4 M€ et préférer les faire porter par les familles, cela en dit long sur l’état de nos finances régionales, comme nous en avertissons nos concitoyens depuis plusieurs années, pointant du doigt la gestion de cigale de la présidente et de sa majorité ».

Annie Genevard prend du galon chez Les Républicains. L’élue doubiste, qui a perdu son poste de vice-présidente à l’Assemblée Nationale, succède provisoirement à Christian Jacob à la tête des Républicains. Son excellent score des législatives de juin dernier dans la cinquième circonscription du Doubs  n’est sans doute pas étranger à cette nomination. Mme Genevard occupera cette fonction jusqu’à l’automne prochain. Période à laquelle le futur patron des LR sera désigné.

C’est avec amertume qu’Annie Genevard a dû concéder son fauteuil de vice-présidente à l’Assemblée Nationale hier. Les Républicains ayant favorisé l’élection d’Eric Ciotti à la fonction de questeur. « Je regrette l’absence de LR » a déclaré Mme Genevard sur son compte twitter. Et de poursuivre : « l’enjeu politique actuel aurait dû primer ». Annie Genevard avait officié durant cinq ans au perchoir. Sa prestation avait été majoritairement saluée par l’hémicyclique.

 

De gauche à droite, Abdel Ghezali, adjoint au sport, Anne Vignot, maire de Besançon, Anthony Poulin, adjoint aux finances et Sylvie Wanlin, adjointe à la solidarité

 

Le compte administratif de la ville de Besançon a été présenté ce mercredi 29 juin. C’est le premier bilan budgétaire d’une année pleine de mandat pour la maire Anne Vignot et l’occasion d’observer si les promesses de campagne ont été inscrites budgétairement. Anthony Poulin, premier adjoint aux finances et à la commande publique, se dit satisfait de ce bilan avec un investissement supérieur de la ville par rapport à d’autres villes de même ampleur. Cet investissement se décline sous plusieurs politiques et plusieurs projets qui seront en partie votés lors du conseil municipal de demain jeudi 30 juin. 

Une politique sociale et environnementale 

C'est le premier plan présenté par l'équipe municipale. En dehors des dépenses de fonctionnement, de nombreux efforts ont été réalisé en matière environnementale avec une augmentation de 10 millions d’euros par an de la dotation de la ville en faveur du plan Climat-Solidarité. En outre, dans une période compliquée économiquement avec la crise inflationniste et les relents de la crise sanitaire qui se font sentir, celle-ci ayant déjà entraîné un manque à gagner estimé à 12 millions d’euros au total pour la ville. Anthony Poulin parle donc de politiques comme la “rénovation des écoles et des crèches”, “le plan jeune”, “la lutte contre les îlots de chaleurs”, "l'amélioration des aménagements cyclables” ou encore “ l'augmentation des subventions au CCAS”. Ce CCAS, il s'agit de l’établissement public en charge de l’aide sociale à Besançon depuis 50 ans. Sylvie Wanlin, adjointe à la solidarité, a présenté le nouveau projet du CCAS pour la période 2022-2026 qui s’avère inédit étant donné qu’il est en accord avec 150 associations et ne constitue pas uniquement un accord de périmètre : l’adjointe parle réellement de “projet politique”. 

Des investissements pour le sport de haut niveau 

C’est la deuxième augmentation de dotation que permettra ce bon bilan budgétaire : demain sera présenté au conseil une proposition qui consiste à accompagner tous les clubs de sport collectif de la ville lors de leurs montées dans des divisions supérieures en augmentant les subventions. Abdel Ghezali, adjoint au sport, estime que les excellents résultats sportifs bisontins de l’année doivent être accompagnés et tout d’abord les 5 clubs qui sont montés en cette fin de saison : “les deux clubs de volley, féminins et masculins, le club de rugby : l’Olympique Bisontin, le club de handball de Palente et enfin de le club de football : le Racing Besançon qui passera en National 2 l’année prochaine”. Pour ce dernier, les subventions venant de la ville passeront de 85 000 euros à 200 000 euros. En revanche, ces importants efforts ne doivent pas pour autant entamer les dotations faites aux autres clubs maintenus. Abdel Ghezali l’affirme : “il s’agit au moins de maintenir toutes les subventions à leur niveau” concernant notamment le club de basket-ball Besançon Avenir Comtois et les deux clubs de handball : le GBDH et l’ESBF puisque, selon l’adjoint au sport, “le handball est la vitrine du sport de haut niveau à Besançon”. Pour ces trois clubs de divisions d’élites, les subventions sont particulièrement hautes : 230 000 euros pour le BesAC, 380 000 euros pour le GBDH et 390 000 euros pour l’ESBF. Enfin, le sport collectif n’étant pas la seule catégorie à succès sur Besançon, en témoigne les excellentes performances du jeune Romain Grégoire en cyclisme à la FDJ depuis le début de l'année, de nouvelles subventions concernant cette-fois ci le sport individuel seront votées en septembre. 

La crainte de requêtes venues de l’Etat

Cependant, malgré ce bon bilan, avec “une épargne plus importante et une dette plus faible que d’autres collectivités" selon Anthony Poulin, la crainte pour l’adjoint aux finances provient d’éventuelles décisions venues du gouvernement qui pourraient avoir des conséquences sur les collectivités. L'adjoint aux finances redoute notamment la future loi sur le pouvoir d’achat qui, avec le dégel du point d'indice, entraînera un manque à gagner de plus de 2,2 millions d’euros pour la ville sur l’année prochaine. Un trou dans le budget qu’il conviendra donc de combler et une problématique qu’il faudra porter notamment lors des prochaines rencontres des finances publiques le 7 juillet à Paris. 

Le climat est donc à la satisfaction du côté de la ville de Besançon mais la maire Anne Vignot rappelle tout de même que la période de crise continuelle nécessite de rester en alerte sur des prochains phénomènes comme celui-ci qui pourraient amener la ville à réduire certains de ses investissements : “il convient de se préparer à de tels événements avec lucidité et longueur de vue”. 

 

L'interview de la rédaction / Anthony Poulin    

L'interview de la rédaction / Abdel Ghezali        

Dans un communiqué de presse, Laurent Croizier, le député doubiste, portant les couleurs de la majorité présidentielle, se félicite de l’élection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée nationale. « Pour la première fois de l’histoire, une femme politique, accède à cette fonction et devient le quatrième personnage de l’Etat » écrit-il. Et de conclure : « Dans la configuration politique de la nouvelle Assemblée, son expérience et ses qualités de dialogue auront toute leur importance pour apaiser les débats et permettre aux groupes politiques de la majorité et de l’opposition de travailler ensemble avec sérénité, dans l’intérêt des Français ».

Suite à la décision de la Cour suprême des Etats-Unis, la plus haute juridiction américaine, qui a révoqué l’arrêt qui consacrait le droit à l’avortement dans le pays, la Ville de Besançon invite la population à se rassembler ce lundi 27 juin, à 12h30, sur l’esplanade des droits de l'homme, « en soutien aux femmes étasuniennes, au nom de la liberté à disposer de son corps ». C’est la maire de Besançon, Anne Vignot, qui a fait passer ce message sur son compte Twitter.

La décision est tombée. Les élus du Grand Besançon ont statué sur le sort de la taxe transport, qui a suscité de nombreux débats et controverses en interne. Dès le 1er juillet, l'abonnement des étudiants et des apprentis baissera de 40% passant de 28€ à 16,80 € par mois.

Le conseil communautaire a également voté pour l'extension du titre gratuit "Mission Locale" à l'ensemble des habitants de moins de 26 ans de GBM. Le titre SESAME « demandeur d'emploi » a été étendu à l'ensemble des habitants du territoire de GBM. C'est une mesure d'équité territoriale car jusqu'alors cette gratuité ne profitait qu'aux Bisontins.

Néanmoins, la gratuité pour les 4-14 ans et la baisse du tarif des moins de 25 ans, demandés par les élus écologistes bisontins n’ont pas pu être débattus. Les élus de Grand Besançon Métropole refusant de mettre cette proposition bisontine sur le devant de la scène. Celle-ci ne figurant pas dans les propositions formulées par le bureau de la collectivité.

Europe Ecologie Les Verts Besançon déplore cette situation. Le parti espère « la mise en place à l’avenir d’une tarification ambitieuse pour le climat et pour le pouvoir d'achat des habitants du Grand Besançon ». 

On a appris ce vendredi soir que Pap Ndiaye, le ministre de l’Education nationale et de la jeunesse, sera en Franche-Comté ce lundi. Il est attendu à 10h à Moirans-en-Montagne.

Demain, jeudi 23 juin, sera voté au conseil communautaire du Grand Besançon le dossier de la tarification transport. Le débat qui agite le bureau et les commissions depuis plusieurs mois prendra donc fin avec des discussions intenses puisque certains élus de la périphérie reprochent à la présidente du Grand Besançon Anne Vignot d’avoir fait passer une proposition au conseil qui a été rejeté par le bureau, décision qui va à l’encontre de la coutume politique.

La proposition qui fait polémique

La proposition qui suscite toutes les controverses correspond à la gratuité des transports pour tous les moins de 25 ans : grande promesse de campagne de la maire Anne Vignot lors des municipales de 2020. Cependant, même si la maire a été élue avec une majorité importante au sein de la ville, au niveau de la communauté urbaine, elle ne possède qu’une courte majorité relative. La gratuité des transports est donc difficile à faire passer avec de nombreux élus de la périphérie qui la rejettent en bloc à cause de deux arguments : les recettes qu’il va falloir trouver pour compenser ces dépenses (dépenses évaluées à 1,2 millions d’euros par an) qui pèseront sur les entreprises pour un objectif pas toujours réalisé puisque ces élus doutent du délaissement de la voiture grâce à ces nouveaux tarifs.

Les élus de la périphérie dénoncent un « coup de force »

En dehors des idées portées par le programme « Besançon par nature », les élus de la périphérie dénoncent la manière convoquée pour tenter de faire passer cette proposition. En effet, alors que cette partie du dossier a été rejetée par les commissions 1 et 5 puis par le bureau, celle-ci est tout de même présentée au conseil communautaire demain soir. Gabriel Baulieu, maire de Serre-les-Sapins et vice-président du Grand Besançon, parle d’un projet « jamais intégré au projet de territoire » et donc illégitime. Cependant, pour la maire de Besançon, qui s’est fait élire par une grande partie de la jeunesse grâce à cette promesse, il en va de sa légitimité politique et elle refuse de délaisser sa proposition qui soulagerait grandement les jeunes, notamment les étudiants qui bénéficient d’un tarif « grandement défavorable » le concède Gabriel Beaulieu. Surtout, dans l’optique de réduire drastiquement l’empreinte carbone de la ville, cette disposition était une proposition phare pour mettre en avant les transports en communs et réduire la part d’autosolistes.

 

BAULIEU VIGNOT

Les autres propositions sur la table

Gabriel Baulieu affirme donc que la position des élus de la périphérie est à l’encontre de « la gratuité des services publics » car il rappelle que ces transports publics sont déjà financés à hauteur de 80% par le crédit collectif et que l’utilisateur n’a plus que 20% de part. En revanche, le fait que les entreprises doivent dédommager leurs employés des transports à hauteur de 50%  créé une grande injustice pour les étudiants qui, sans ressources, se retrouvent à devoir débourser bien plus que des travailleurs. Pour pallier cette iniquité, Gabriel Baulieu propose ainsi que le tarif des étudiants soit aligné sur le tarif des lycéens et collégiens, sans être pour autant gratuit.

 

Cette décision est, elle, acceptée à l’unanimité. Ce sera sûrement cette dernière qui passera lors du conseil de demain soir mais Anne Vignot n’a pas dit son dernier mot pour faire passer sa promesse de campagne.

 

L'interview de la rédaction / Gabriel Baulieu    

 

Dimanche soir, la jeune élue doloise a permis aux Républicains de briguer un second mandat de député sur les trois possibles dans la région jurassienne. Avec 58,4% des suffrages, elle a battu son adversaire de la NUPES Hervé Prat et prend donc l’engagement de représenter les citoyens du bassin dolois à l’Assemblée nationale pour les cinq prochaines années à venir.

Une succession sans encombre

Miracle des chiffres et symbolique forte : Justine Gruet se fait élire députée avec quasiment le même score que son prédécesseur des Républicains Jean-Marie Sermier il y a 5 ans. Pour 0,1% de plus, elle réalise même un meilleur score que le député historique des régions de Dole, Arbois et Salins-les-Bains en 2017. C’était tout l’enjeu pour le parti de droite de gouvernement dans le Jura : réussir la succession de l’homme qui a marqué de son empreinte la politique locale durant ses 4 mandats. C’est réussi et ce score haut satisfait grandement la gagnante du soir qui estime que ces près de 60% lui confèrent une « grande légitimité ».

Le phénomène nouveau : la montée de la gauche

Cependant, même si la situation peut sembler bien identique à celle de 2017, ce qui change est l’adversaire qu’il y a en face de cette victoire. Il y a 5 ans, il s’agissait du représentant du Modem Paul-Henri Bard. Cette fois-ci, face à la candidate des Républicains, Hervé Prat de la NUPES portait une candidature écologiste et de gauche radicale. Il a donc été défait de plus de 5000 voix mais il se dit très satisfait que le même nombre d’électeurs aient décidé de choisir sa candidature entre le 1er et le 2ème tour. Il voit l’avenir plus loin avec un travail « en commun » pour reprendre le nom du programme porté par la France Insoumise. Même si la coalition de gauche n’obtient qu’un siège sur les douze possibles dans toute la région franc-comtoise, elle a figuré très souvent au second tour dans des circonscriptions où cette situation était inédite. Cette installation sera-t-elle pérennisée ?

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Justine Gruet dès cette semaine à l’assemblée pour porter principalement deux problématiques

Même si la nouvelle députée déclare qu’elle s’est rendue compte que les enjeux étaient très multiples et que le travail de député ne se limitait pas à quelques dossiers, elle entend porter principalement la problématique de « l’aménagement du territoire et de la santé ». Dans ce cadre, elle défendra particulièrement l’hôpital de Dole.

Son action débutera donc dès ce mardi 21 juin avec son premier voyage à Paris en tant que représentante de la 3ème circonscription du Jura. Et après cette sorte de « rentrée des classes » comme elle l’appelle, Justine Gruet défendra des dossiers, portera et votera des lois dès la semaine prochaine.

 

L'interview de la rédaction / Justine Gruet