Dissolution : Les députés doubistes Alauzet et Croizier repartiront dans la bataille

La campagne des législatives est lancée. Suite aux résultats des européennes de ce dimanche soir, Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l’Assemblée Nationale. Dans  ce contexte politique, trois semaines de campagne électorale débutent désormais. Le 1^er tour est prévu le 30 juin. Le second tour est programmé le 7 juillet. C’est une campagne éclaire qui débute. Dans le Doubs, les députés de la toujours actuelle majorité présidentielle ont décidé de repartir au combat.

Eric Alauzet

S'il comprend la décision présidentielle, le député Eric Alauzet ne cache pas que cette décision politique n’assure en rien une franche majorité, au Président de la République, à l’Assemblée nationale. « J’étais convaincu qu’il n’y aurait pas de dissolution. On risque de tomber dans une situation similaire, voire pire. Dans la mesure ou, à l’évidence, il devrait y avoir plus de député du Rassemblement National. On aura, à nouveau,   trois pôles. Ce sera toujours difficile de gouverner » explique le parlementaire doubiste. Eric Alauzet a choisi de se relancer dans la bataille publique dans sa 2è circonscription. « Dans un autre contexte, je ne serais peut-être pas reparti » explique le député, qui entend  ne pas abdiquer face au Rassemblement National et à ne pas lâcher les siens dans ce contexte politique.

L'interview de la rédaction : Eric Alauzet

Laurent Croizier

Le député doubiste sortant de la majorité présidentielle sera de la partie également. Il enregistre tout d’abord « le signal grave envoyé à la majorité présidentielle et à l’ensemble de la classe politique ». Le parlementaire explique que cet épilogue électoral résulte « d’une peur de l’avenir exprimée par les Français ». Laurent Croizier est déjà en campagne. « Je ne me résous pas à ce que l’extrême droite ou l’extrême gauche arrivent au pouvoir ». Laurent Croizier va, de nouveau, partir à la rencontre des électeurs de son territoire, la 1^ère circonscription du Doubs.

L'interview de la rédaction : Laurent Croizier