Maxence Rième et Tiffany Journot / Crédit photo : https://www.instagram.com/mesange_a_4_ailes/
Maxence a 22 ans, il est étudiant ingénieur en deuxième année à l’ENSMM de Besançon. Il a auparavant effectué 2 ans d' école d’ingénieur en architecture véhicule à Brest. Tiffany a le même âge, et en master MEEF à Besançon dans le but de travailler en tant que professeure des écoles. Tous les deux ont été motivés à l’idée de participer à ce raid humanitaire dès le mois de février, avec des amis à eux. « C’est toujours plus sympa, pour s’entraider, pour passer des moments ensemble ! Et c’est quand même une aventure riche en émotions durant 3 semaines ! » affirme Tiffany. Après avoir acquis leur véhicule pour 2500€ à Mâcon en avril dernier, les deux étudiants l’ont donc baptisé. Ce sera donc « La Mésange » qui arpentera les dunes et le sable du Sahara dès le mois de février prochain. Elle n’a pour l’instant que 68.000km au compteur et un châssis avec très peu d’attaque de rouille. « Nous l’adorons déjà » soulignent les deux aventuriers.
« Après le confinement, on avait envie d’un projet. Et ce projet humanitaire, en réparant une 4L, ça correspondait à Maxence dans son projet d’étude, ça collait très bien à nos attentes et à ce qu’on avait envie de faire. Et un voyage à Marrakech… c’est toujours plaisant ! » s’enthousiasme Tiffany. Le départ sera donné le 17 février à Biarritz direction le désert marocain, et plus particulièrement Merzouga, puis Marrakech ou le raid s’achève. Seulement, ce périple a un coût, et pas des moindres. En tout, le budget provisoire de Tiffany et de Maxence s’élève à 9670€. Cela comprend l’inscription et la pré-inscription, la préparation et l’achat du véhicule, l’essence et les péages, la traversée en bateau, les bivouacs, l’assistance technique et médicale, ainsi que de nombreuses autres dépenses. Pour l’heure, c’est environ 5000€ qu’on réuni les deux compagnons de route. « Il nous manque entre 4000€ et 5000€ pour partir sereinement dans l’aventure » précise Maxence. « On cherche aussi des sponsors, on met des encarts publicitaires sur la 4L en échange de dons. Des places sont encore disponibles sur le véhicule. On a aussi organisé un loto le 19 septembre à Villers-le-Lac. Et nous avons une cagnotte en ligne » poursuit Tiffany. Cet événement sera médiatisé à travers plus de 7h d’images télévisées et une présence sur internet importante avec plus de 3000 publications sur le web et des centaines de vidéos YouTube, en plus de la visibilité du raid.
Crédit photo : https://www.instagram.com/mesange_a_4_ailes/
Le Raid 4L Trophy a lieu chaque année, au mois de février. Les participants (environ 2 500 personnes âgés de 18 à 28 ans) disputent ce raid d'orientation, réalisée exclusivement en Renault 4. Le parcours, d'environ 6 000 km, traverse la France, l’Espagne et le Maroc. Le départ a lieu à Biarritz, puis les équipages traversent librement l'Espagne jusqu'à Algésiras et prennent le ferry pour le Maroc, où les épreuves du raid commencent. Le parcours présente plusieurs étapes dont certaines autour des dunes de Merzouga et dans l'Atlas, pour mener jusqu'à Marrakech. Les participants roulent la journée, en se guidant avec un roadbook et une boussole. Ils se rassemblent le soir dans un bivouac prévu par l'organisation. Les deux derniers jours d'épreuves constituent l'étape « marathon », où les participants établissent leur bivouac en autonomie.
Au cours de ce voyage, les participants transportent des fournitures scolaires et sportives, qui sont redistribuées aux enfants du sud marocain à l'arrivée. Chaque équipage est classé en fonction du nombre de kilomètres réalisés pour passer par chaque point de contrôle du parcours, l'objectif étant d'en parcourir le moins possible. Le 4L Trophy permet d'apporter des fournitures scolaires aux enfants du Maroc, en collaboration avec l'association « Enfants du désert ». Chaque équipage doit emporter soit deux sacs à dos avec des fournitures scolaires et deux sacs de sport avec des affaires sportives, soit un sac à dos et un de sport remplis et un chèque de minimum 20 € au nom de l'association « Enfants du désert ». Avant 2006, chaque équipage devait emporter 50 kg de matériel scolaire ou un chèque au nom de l'association. L'ensemble de la collecte est ensuite distribué sur place aux enfants marocains.
Interview de Tiffany et Maxence :
Le compte Instagram de la Mésange à 4 Ailes :
https://www.instagram.com/mesange_a_4_ailes/
Le lien pour faire un don à Maxence et Tiffany :
https://www.helloasso.com/associations/mesange%20a%204%20ailes/collectes/4l-trophy-mesange-a-4-ailes
Dans le contexte sanitaire que nous connaissons, et la fragilité financière dans laquelle se trouvent les étudiants, le syndicat La Fage a communiqué ce lundi son baromètre du coût de la rentrée. Il en ressort qu’en moyenne les jeunes devront dépenser plus de 2.390 euros pour débuter leur année universitaire. Cette nouvelle augmentation s’explique une nouvelle fois encore par la hausse des prix relatifs au loyer, mais d’autres facteurs entrent en ligne de compte, comme les transports, le matériel pédagogique, comme l’achat d’un équipement informatique, le téléphone et internet. Des impondérables auxquels s’ajoutent l’achat de masques de protection. Le tout sans revalorisation des bourses. Ca fait beaucoup.
La fin du repas à un euro
Il est vrai que l’information est passée quasiment inaperçue cet été. Le gouvernement a suspendu le ticket à 1 euro dans les restaurants universitaires. A la CGT, on dénonce ce contexte. « Nous sommes très inquiets car il n’y pas de décisions prises pour améliorer la situation » explique Wiam Bama, secrétaire CGT salarié étudiant dans le Doubs. Pour l’heure, le syndicat s’interroge également sur la forme que prendra la future rentrée universitaire. Cours en présentiel ou en distanciel ? En fonction de la situation sanitaire du pays, des décisions seront prises. « Certains doyens ont pris la parole. Ils ont annoncé une rentrée en présentiel, mais en fonction des annonces gouvernementales d’autres décisions pourraient être prises, comme une alternance entre les deux modes d’enseignement » conclut Wiam Bama, qui craint de nouvelles difficultés. Le syndicat reste vigilant. D’autant plus qu’il constate une banalisation des cours en visioconférence dans certaines filières.
L'interview de la rédaction : Wiam Bama, secrétaire CGT salarié étudiant dans le Doubs.
Depuis le 25 mai, les étudiants et jeunes diplômés de moins de 3 ans peuvent demander le Statut National d’Étudiant Entrepreneur (SNEE). Ce statut leur permet de construire un projet et de bénéficier d’un accompagnement pendant 1 an. Cet accompagnement sera composé de plusieurs études :