Le 31 janvier prochain, l’UFA Jeanne d’Arc organisera dans ses locaux pontissaliens et à l’Espace Pourny une nouvelle édition des Négociales. Cet évènement permet à des étudiants, dans le domaine du commerce, à se confronter aux réalités professionnelles. Sous forme d’un jeu de rôle, ils participent à une négociation commerciale face à un professionnel, qui joue le rôle d’un client. Au cours de cette journée, les 120 candidats venus de Pontarlier, Dole et Champagnole, prépareront deux mises en situation. Celle de l’après-midi, leur permettra d’apprendre de leurs erreurs et d’améliorer leur performance.
Préparer au futur
Les douze meilleurs de la manche pontissalienne se qualifieront pour la demi-finale et éventuellement la finale. Ces jeunes futurs professionnels ont conscience que ce challenge peut leur ouvrir des portes et amorcer leur carrière. Une victoire serait très apprécié et ferait un bel effet sur un CV. Le contact avec les commerciaux et chefs d’entreprise peut être fructueux et assurer une première embauche.
L'interview de la rédaction / Philippe Besson, directeur adjoint de l'institut Jeanne d'Arc
À partir du 18 janvier 2023, lycéens et étudiants pourront s'inscrire sur Parcoursup pour formuler leurs vœux d'orientation. Pour les éclairer dans leurs choix, l'université de Franche-Comté ouvre ses portes le samedi 21 janvier à Besançon et le samedi 28 janvier sur les sites universitaires de Belfort, Montbéliard, Vesoul et Lons-le-Saunier.
Il sera possible de découvrir les 460 formations proposées par l'université, dont près de 100 sont ouvertes à l'alternance. Mais aussi d’échanger avec les nombreux acteurs de l'université, appréhender les différents campus et visiter les lieux d'étude, de recherche et de vie étudiante. Les visiteurs pourront obtenir des informations sur les services proposés par l'université de Franche-Comté en matière d'inscription, d'orientation, d'aide à la réussite et à l'insertion professionnelle, de mobilité internationale, d'activités culturelles associatives et sportives. Ces journées permettront aux futurs étudiants de découvrir les modalités pratiques de la vie des Campus, leurs futurs espaces d'études et de convivialité, et ainsi de mieux se projeter dans la vie universitaire.
L'interview de la rédaction : Karine Monnier Jobé, directrice du service stage et emploi à l'université de Franche-Comté
Un nouveau lieu de vie étudiant voit le jour à Besançon, grâce à un travail collaboratif entre les étudiants du site et le soutien des partenaires. Initié dans l’écoute des étudiants pour répondre au besoin d’une dynamisation de la vie étudiante sur le campus, ce LI(VE) est le deuxième de la région à être inauguré. Pensé depuis trois ans avec les étudiants et pour les étudiants, ce bâtiment de trois étages et de 554m² offre un nouveau cadre de vie en répondant au mieux aux exigences de ces derniers.
Situé « au cœur des besoins des étudiants, ce lieu permettra de se sentir intégré, de trouver des voies d’accompagnement, où les étudiants seront animateurs et pourront porter leurs projets » indique Laetitia Martinez, vice-présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté. Des propos soutenus et approuvés par Macha Woronoff, présidente de l’Université de Franche-Comté. « Les jeunes ont de plus en plus besoin des autres, et le LI(VE) porte cette ambition. Il est important de construire un schéma qui réponde aux inspirations de nos étudiants, de développer une importante collaboration entre les partenaires. C’est ensemble qu’on peut lever les obstacles pour avancer » souligne la présidente de l’Université de Franche-Comté.
Installé au cœur de ce campus, ce lieu de vie offre aux étudiants un cadre propice à la détente, aux échanges, aux animations. Il est réparti sur trois niveaux et espaces complémentaires. Tout d’abord, l’espace de vie, le niveau principale du LI(VE) est constitué d’un vaste espace ouvert et aménagé où les étudiants peuvent se retrouver, communiquer, mieux se connaître et s’installer. Que ce soit dans un coin lounge avec fauteuils et tables basses, ou dans un coin break avec tables, chaises, bar, les étudiants peuvent moduler ce lieu et le réaménager selon leurs besoins. Cet espace permettra au fil des mois, l’organisation de nombreux événements et animations organisées par le Crous et/ou les étudiants. Un atelier de customisation « Do It Yourself » est également dédié dans ce lieu de vie. Initialement installé au bâtiment Fanart depuis 2021, cet atelier permet aux étudiants de créer, réparer, fabriquer vêtements, accessoires, à partir de vêtements de seconde main, de chutes de tissus et autres objets.
Anne Vignot, maire de Besançon, et Laetitia Martinez, vice-présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, en train de participier à un atelier de couture.
Mais aussi un espace solidaire. Le LI(VE) accueille l’AGORAé, épicerie solidaire à destination des étudiants, gérées par la BAF, fédération territoriale des associations étudiantes de Franche-Comté. Cette épicerie reçoit les étudiants qui en ont besoin afin de leur proposer des produits secs, d’hygiène, d’entretien, à bas tarifs. Pour bénéficier de l’aide de l’AGORAé, les étudiants sont orientés par le service social du Crous suite à une évaluation sociale. La création d’une ressourcerie est également en projet dans cet espace, afin de donner une seconde vie à des objets ou matériaux plus bruts.
Romain Hassold, président de la BAF
Et puis, le LI(VE) héberge le service Vie de campus du Crous, en charge de l’animation de ce lieu et du campus. Des bureaux sont également réservés et à disposition des associations étudiantes. Une salle de réunion équipée est également accessible aux étudiants et associations sur réservation.
La salle de réunion
« Ce LI(VE) démontre que nous sommes en train d’investir pour l’excellence » détaille Laetitia Martinez. Le Crous Bourgogne-Franche-Comté développe ses installations et ses activités en matière de vie étudiante sur le territoire. Ce bâtiment, dont la construction a débuté en septembre 2021, a coûté 1,6M d’euros, et a été financé à hauteur de 1.162.500€ par la Région Bourgogne-Franche-Comté. Le Grand Besançon (337.500€) et le Crous Bourgogne-Franche-Comté (100.000€) ont complété. Il est pour ce site, une des premières réalisations concrètes de la transformation du campus Bouloie-Temis. Il répond à l’accompagnement de la vie étudiante par le Crous Bourgogne-Franche-Comté en écho direct avec la préparation du prochain schéma territorial du bien-être et de la vie étudiante Bourgogne-Franche-Comté. Il s'agit du schéma directeur sur lequel les étudiants travaillent en vue d’une toute prochaine échéance de concertation étudiantes, « Les Assises de la vie étudiante », programmée en mars prochain.
Après le succès rencontré lors de la première soirée en 2022, le Crous Bourgogne-Franche-Comté renouvelle son concours « Le Campus a un incroyable talent » pour une deuxième édition. Les castings sont dès à présent ouverts, à l’échelle, cette année, de toute la région. Parmi les candidatures, dix candidats seront retenus et s’affronteront lors de la grande finale régionale, en public, et disposeront de quelques minutes pour séduire le jury composé de professionnels membres de la vie étudiante et du milieu artistique.
Cet évènement aura lieu au théâtre Mansart sur le campus de Dijon le jeudi 9 mars 2023. A la clé, le titre du plus grand talent des Campus de Bourgogne-Franche-Comté, et des bons-cadeaux allant d’une valeur de 150 à 600€.
38è. C’est la position de la ville de Besançon dans le dernier classement de l’UNEF concernant les villes universitaires les plus chères de France. Si l’on tient compte de toutes les charges inhérentes à la vie d’un étudiant (transport, loyer, alimentation, …), le montant s’élève à 884 euros. Sans aucune surprise, c’est à Paris que la vie coûte la plus chère (1332 euros). Pour information, selon le syndicat étudiant, le loyer moyen, qui correspond à la principale dépense dans le budget, s’élève à 397 euros en moyenne. Le coût des transports est de 180 euros.
Une nouvelle rentrée universitaire se profile à l’horizon. Cette année encore, la précarité des étudiants sera une réalité. Selon des chiffres communiqués par les syndicats, plus d’un étudiant sur deux doit travailler pour financer ses études. Une situation peu favorable pour réussir. D’ailleurs, fautes de moyens financiers, certains mettent un terme à leurs études.
Une précarité à laquelle on s’habitue
De tristes situations apparaissent dans notre quotidien. Elles se sont multipliées depuis ces deux dernières années. De nombreux jeunes doivent faire appel à l’aide humanitaire pour vivre. Les longues files d’attente à l’entrée des Restos du Cœur et autres associations caritatives sont devenues monnaie courante. Des images insoutenables qui, malheureusement, se banalisent. « La sélection ne s’effectue plus par sur les résultats. Elle est devenue financière » déplore Wiam Bama, secrétaire départementale du syndicat salariés étudiants CGT dans le Doubs. Et de conclure : « Faire des études supérieures est devenu un luxe ».
Une nouvelle augmentation du coût de la rentrée universitaire
Selon la traditionnelle étude de la FAGE, cette année, le coût moyen de la rentrée pour un étudiant non boursier s’élève à 2.527 euros. Soit une augmentation de 7,38% par rapport à l’année 2021. Frais d’inscription, logement, alimentation, … autant d’impondérables auxquels les étudiants doivent faire face. Les syndicats et associations étudiantes demandent aux autorités de prendre conscience de cette situation et de mettre en marche les politiques nécessaires pour faire évoluer favorablement cette situation.
L'interview de la rédaction / Wiam Bama, secrétaire départementale du syndicat salariés étudiants CGT dans le Doubs
Du 4 au 8 avril dernier, a eu lieu la semaine Verte dans tous les restaurants universitaires de Bourgogne Franche-Comté. L'objectif : proposer le choix d'un menu 100% végétal aux étudiants afin de répondre à la demande et d'agir pour l'environnement. Le projet né en 2016, a eu pour volonté cette année de s'étendre à tous les restaurants de la région et non pas uniquement dans 3 restaurants sur chacun des sites.
Un personnel investi
Les différents chefs des restaurants universitaires de Bourgogne France Comté ont été très impliqués dans ce projet. En effet, « chacun d'entre eux a pu concocter son propre menu 100% végétal de l'entrée jusqu'au dessert » explique Jerôme M'Rabet, responsable du pôle restauration. Ainsi tous les chefs ont travaillé ensemble et ont mis leur savoir-faire à profit de ce défi.
Le Crous s'est également appuyé sur ses diététiciennes afin d'analyser les menus pour s'assurer que le contrat du 100% végétal soit respecté.
Un enjeu majeur
Les différents membres du Crous de Bourgogne Franche-Comté ont été d'autant plus investis, que le projet se déroule dans la lutte contre le gaspillage, la crise environnementale et climatique et dans laquelle il est particulièrement engagé.
Ce combat a pour volonté « d'aller à termes vers quelque chose de plus vertueux » en ce qui concerne le végétal dans les restaurants, afin que ceci devienne de plus en plus routinier.
Développer l'initiative
L'opération qui a eu de nombreuses retombées positives, a pour horizon de s'étendre d'ici la rentrée prochaine. « L 'idée est d'ici septembre d'arriver à généraliser ce projet, en proposant une offre végétale quotidienne, en plus des autres offres ».L'ambition d'avoir des menus 100% végétal quotidiennement dans nos assiettes dans les différents restaurants universitaires va progressivement se développer pour que cela « devienne quelque chose de normal ».
Interview de la rédaction : Jérôme M'Rabet :
Face à l’augmentation des effectifs des étudiants post-bac au Lycée E. Faure, l’accès au logement pour ces derniers est un vrai défi. Aussi, la Ville de Morteau et son CCAS ont mis en ligne une nouvelle plateforme numérique https://services.morteau.org/annonces/ accessible depuis le site de la ville de Morteau www.morteau.org (rubrique Vos services -> CCAS -> logements étudiants) afin de favoriser les rencontres entre bailleurs et étudiants.
Cette plateforme s’adresse aux propriétaires qui souhaitent louer leur logement uniquement à des étudiants ou stagiaires et aux étudiants, apprentis, stagiaires, eux-mêmes qui recherchent un logement ou des colocataires.
Ils sont 6 étudiants issus du BTSA ACSE (analyse, conduite et stratégie des entreprises agricoles) et du BTSA PA (productions animales) du lycée Granvelle, à couronner leur formation par la réalisation d’un projet en commun mené tout au long de l’année. Passionnés par le monde agricole, ils participeront dans ce cadre au concours national bovin des lycées agricoles du Salon de l’agriculture 2022.
Le choix de la vache
Six étudiants du lycée Granvelle vont donc participer au concours national bovin des lycées agricoles du Salon de l’agriculture 2022 qui se tiendra du 26 février au 6 mars. Afin d’être prêts, ils ont déjà commencé à préparer ce projet. Première étape : le choix de la vache. Pour cela, Maxime, Victor et Adrien, étudiants en deuxième année de BTSA ACSE et Tom, Eva et Noéline, étudiants en deuxième année de BTSA PA ont choisi Oribelle, une montbéliarde calme avec une belle morphologie. « Il s’agit d’une bête en première lactation, très complète, qui a une bonne mamelle, un bon bassin, et plutôt détendue en règle générale » soulignent les étudiants. Ce dernier critère étant déterminant pour prendre part aux épreuves qui seront proposées au salon.
Un trophée, plusieurs épreuves
Ce concours national bovin présente plusieurs épreuves. L’une d’entre elles a déjà été réalisée en amont de ce concours, puisqu’il s’agissait de réaliser un article de presse traitant d’une problématique actuelle à enjeux : l’élevage et le changement climatique. Ensuite, sur le salon, les étudiants devront répondre à d’autres exercices fixés par les organisateurs du TIEA (Trophée International de l’Enseignement Agricole). Tout d’abord, les participants animeront la stalle, l’endroit où sera logé l’animal, tout au long de la semaine, et seront appréciés sur cet exercice. Par la suite, les étudiants seront soumis à une épreuve de manipulation d’Oribelle, leur vache, en respectant de nombreuses consignes et veillant à la sécurité de l’animal et de l’éleveur. Enfin, l’étape finale, le grand oral, qui à l’image des concours de grande envergure, demande de faire défiler la bête sur un ring, pendant qu’un animateur présente la vache ainsi que l’établissement d’où proviennent les prétendants au trophée.
Un travail de longue haleine
« Depuis le mois de décembre, on vient toutes les semaines, deux fois, pour entraîner la vache, et l’habituer à avoir une bonne démarche. C’est la plus grande partie du travail » nous confie Tom, étudiant en deuxième année de BTSA PA au lycée Granvelle de Dannemarie-sur-Crête. Avant de continuer. « Et à côté de tout ça, on a plein de travaux administratifs, comme par exemple des différentes demandes de sponsors » souligne-t-il. Car oui, avant de préparer les bagages en direction de la capitale, toute l’équipe doit se mobiliser pour trouver des sponsors, afin de financer ce déplacement, le logement et la nourriture. Quelques personnels de l'exploitation agricole de l'établissement devraient être de la partie lors de ce voyage, tout comme quelques enseignants du lycée Granvelle.
Les étudiants au micro de la rédaction :
Comme chaque semaine, Plein Air donne la parole aux étudiants afin de les sonder sur leurs attentes concernant le prochain président de la République. Aujourd’hui c’est Ophélie, une étudiante de Licence 3 Info-Com à l’université de Besançon qui s’y est collée. Elle interroge Enzo, étudiant en alternance en BTS Technico-commercial.
Ophélie & Enzo :