Comme elle s’y était engagée. La ville de Besançon plantera d’ici la fin de l’hiver 1000 arbres dans tous les quartiers pour répondre aux enjeux du changement climatique. A travers cette démarche, elle veut compenser les abattages d’arbres ayant souffert de maladies ou de la sécheresse et végétaliser pour réduire les îlots de chaleur. Le choix s’est porté sur 140 essences locales afin de limiter le risque de propagation de maladies et tester les réactions de chacune d’elles aux fortes chaleurs.
À l’intersection de la rue de la Vieille Monnaie et celle d’Ernest Renan, après un porche en pierre débouchant sur une cour intérieure, se situe le Scénacle, cet espace pluridisciplinaire et pluriculturel, au sein duquel se trouve une petite salle de théâtre. Jeudi dernier, elle accueillait des étudiants, des familles et de nombreuses personnes âgées, venus assister à cette projection sur les libellules. Les spectateurs était bien au rendez-vous, à tel point que des bancs et chaises ont été rajoutés au fond de cette salle pouvant accueillir à l'accoutumée une centaine de personnes. Devant une salle comble, un naturaliste s’avance aux côtés de Magali Crouvezier, chargée de mission au Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté, afin de présenter en quelques mots cette ciné-conférence.
Il n’est pas meilleures ambassadrices des zones humides que les libellules. Aussi gracieuses que redoutables, ces chasseresses peuplent les mares, étangs, tourbières et cours d’eau de notre territoire. Entièrement dépendante des zones humides et de la qualité de l’eau, les libellules ont besoin de cette ressource pour pondre, et que leurs larves s’y développent. Les pressions exercées sur ces milieux naturels menacent directement la survie de ces populations. Sur les 95 espèces présentes en France, la Franche-Comté en abrite 67, dont 25% sont aujourd’hui considérées comme menacées, et trois en danger critique d’extinction. La responsabilité du territoire dans la préservation de ces insectes est particulièrement forte, c’est la raison pour laquelle était organisé cet événement de sensibilisation à destination du grand public.
Marie Daniel et Fabien Mazzocco sont les réalisateurs de « L’appel des libellules ». Ils travaillent ensemble depuis plus de 13 ans, et selon eux, il était impossible de parler de libellules sans traiter de la problématique de l’eau. « Pour comprendre ce qui arrive aux libellules, nous avons rencontré plusieurs personnes différentes : des naturalistes qui nous ont guidés jusqu’aux spécimens rares, mais aussi d’autres spécialistes qui nous ont permis de prendre conscience de ce lien si fort, si essentiel entre ces animaux et l’eau. Le constat est dur et nous ne voulions pas le cacher. Au contraire » indiquent les réalisateurs. Le défi de ce film était de ramener des images de comportements, dont certains quasiment inédits. C’est pourquoi ce documentaire a été tourné sur deux saisons, afin de réussir à capter certaines séquences, comme la ponte sous l’eau, les loopings, ou encore les courses poursuites de ces libellules.
Magali Crouvezier, chargée de mission au Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté :
Une audience devait se tenir ce jeudi matin, à 10h, au tribunal administratif de Besançon pour dénoncer les six arrêtés préfectoraux pris dans le Jura pour autoriser des agriculteurs à effectuer des tirs de défense, pouvant être létaux, en direction du loup. Cette démarche en justice est à l’initiative de l’association One Voice qui demande la suspension et l’annulation de ces arrêtés. La décision sera rendue d’ici la fin de semaine.
Un séisme de magnitude 7,8 et d’autres répliques ont frappé la Turquie et la Syrie depuis lundi matin. Près de 4000 morts sont annoncés par les autorités. A Besançon, la Maire Anne Vignot indique que les élus de la majorité proposeront lors du prochain conseil municipal une aide exceptionnelle à l’association des pompiers internationaux. Au nom de ses équipes, l’édile bisontine annonce son « soutien aux peuples turcs et syriens face à cette catastrophe naturelle ».
Hier, à Dijon, Franck Robine, le préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté a présenté le dispositif « fonds vert » pour l’accélération de la transition écologique dans les territoires. L’enveloppe pour la région Bourgogne Franche-Comté s’élève à 72 millions d’euros.
La rénovation énergétique des bâtiments publics, la maîtrise de la consommation d’espaces et d’énergie, la protection des espaces naturels, la renaturation des villes et le développement du covoiturage font partie des priorités affichées par l’état. Cet argent permettra de financer des projets émanant des collectivités et de leurs partenaires publics et privés. L’état assure que ce dispositif pourra être actionné rapidement pour ‘permettre aux collectivités d’engager au plus vite leurs opérations ».
Le Centre Athénas organise une conférence sur le lynx à Morre ce vendredi soir. Le thème de cette soirée est « connaissance et conservation de l’espèce ». Le rendez-vous est fixé à la salle des fêtes Jean-Charles Clerc, située 16 rue saint Fort , à 20h. Entrée libre.
Toutes les fromageries du département du Doubs ne se sont pas encore mises en conformité avec la réglementation des rejets dans les milieux naturels. Selon des chiffres communiqués par la préfecture du Doubs, sur les 14 entreprises identifiées en 2022, « huit n’ont pas encore pris les mesures nécessaires » et font encore l’objet d’une procédure.
Par ailleurs, sur les 95 fromageries du département, treize présentent une non-conformité d’ordre administratif, sans aucun impact sur les milieux. Le représentant de l’état les invite à prendre les mesures qui s’imposent. Précisons que des astreintes ont été prononcées, allant pour certaines d’entre elles jusqu’à 1 500 euros par jour
Ce jeudi 19 janvier, à 20h, à la salle annexe de la salle des fêtes du Russey, le Parc naturel Doubs Horloger, dans le cadre du dispositif « un ciel étoilé pour le Doubs Horloger », organise une réunion d’échange et de concertation sur l’extinction de l’éclairage public. A travers cette démarche, preuves à l'appui, la structure veut rassurer et expliquer l’importance de franchir le pas. Sur ce périmètre, composé de 94 communes, vingt ont accepté d’éteindre leur éclairage public une partie de la nuit. Les élus et la population ont compris les économies qui pouvaient en résulter et les impacts positifs que cela engendre sur l’environnement et la santé.
Au Russey, du 1er au 28 février, la commune va expérimenter l’extinction de l’éclairage public, de minuit à 5 heures, à l’échelle du quartier résidentiel des Rondeys. Pour rassurer les acteurs de la commune du Haut-Doubs, les élus et les techniciens du Parc naturel ont fait intervenir la gendarmerie et une astrophotographe demain soir lors de la réunion publique. Une balade dans le quartier concerné est également programmée.
L'interview de la rédaction : Inès Maire-Amiot, chargée de mission transition énergétique et mobilités au Parc naturel Doubs Horloger.
En raison d’un hiver particulièrement doux, ATMO Bourgogne Franche-Comté annonce avoir démarré plus tôt que d’habitude la surveillance des pollens. Le 9 janvier dernier, les capteurs ont été remis en service. Certains arbres, comme les noisetiers, ont déjà démarré leur période de pollinisation dans la région. Les premiers résultats sont attendus pour ce vendredi 20 janvier.
La venue de Fabien Bouglé pour animer une conférence débat sur les énergies éoliennes et nucléaires à l’espace du Marais à Saône suscitent des réactions. Ce rendez-vous est organisé par l’association d’opposants au projet éolien de Nancray. S’il est reconnu que chacun « a le droit et le devoir d’exprimer ses opinions », des citoyens rappellent le CV de l’intervenant. Chef d’entreprise, lanceur d’alerte écologiste et expert en politique énergétique, il est aussi conseiller municipal à Versailles. Sa proximité avec les idées du Rassemblement National, son soutien apporté à Eric Zemmour et ses combats et ses prises de paroles au sein de la Manif Pour Tous sont apportés à la connaissance de tous, preuves et image à l’appui.
Suite à notre info sur la conférence-débat sur les énergies éoliennes, qui se tiendra au Marais de Saône, Fabien Bouglé, l’intervenant a tenu à réagir. Nous publions son droit de réponse
« Concernant mon engagement sur la lutte contre la pollution éolienne, je précise que cela fait 14 ans que je dénonce l’inutilité des éoliennes. Ces alertes m’ont amené à être auditionné dans une commission d’enquête parlementaire organisée à l’initiative du député LR julien Aubert. Dans ce cadre j’ai publié un livre sur les éoliennes qui est un succès de librairie. Ce travail d’alerte m’a amené à côtoyer et échanger avec l’intégralité du prisme politique de la droite à gauche, de l’extrême droite à l’extrême la gauche. J’ai par exemple participé à un échange au sein de la librairie de gauche Librairie Tropique, j’ai donné une conférence pour le maire communiste du Tréport, j’ai été invité à intervenir pour une conférence par un député de la majorité présidentielle et j’ai conseillé de nombreux parlementaires de la majorité et de l’opposition. Mon travail s’inscrit dans une démarche de concorde citoyenne et les associations de lutte contre la pollution éolienne sont apolitiques. Concernant mon rôle d’élu local, je suis d’après les critères du ministère de l’Intérieur et de la préfecture élu « divers droite » (confirmé à deux reprises) chef de file du principal parti local minoritaire. J’entretiens avec tous les élus d’opposition en particulier avec celui d’EELV de très bons rapports dans une véritable entente républicaine. Je n’appartiens à aucun des partis politiques mentionnés, je n’ai soutenu aucun candidat à l’élection présidentielle, mais j’ai bien été engagé à la manif pour tous en 2012. Cela étant ses engagements locaux ou sociétaux n’ont absolument aucun rapport avec mon travail d’alerte sur l’énergie qui préoccupe aujourd’hui considérablement nos concitoyens ».