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Après cinq années d’études, de concertation et de travaux préparatoires, le Conseil Départemental du Jura a lancé le 30 septembre dernier, « la phase concrète de sauvetage du lac de Chalain», explique la collectivité locale.  Clémente Pernot, son président, préciseque « ce joyau du territoire » est confronté à l’eutrophisation et au surtourisme ».

Parmi les mesures qui ont été prises : la stabilisation du lac, l’abandon de la plage située sur la commune de Marigny, la fermeture de l’ensemble des hébergements du Domaine de Chalain, et le déboisement de la rive ouest. Les élus ont néanmoins pris la décision de maintenir la plage de Doucier et de maintenir le centre aquatique des Lagons  et des commerces, avec la volonté de développer de nouvelles activités sur cette rive, propriété du département.

Grand Besançon Métropole poursuit son travail de mise aux normes des stations d’épuration de son territoire et leurs installations. L’objectif étant de traiter efficacement  les eaux usées, rejoignant la source d’Arcier, qui alimente en eau potable la Ville de Besançon.  

Cet investissement s’inscrit plus globalement dans un ensemble d’opérations touchant le Plateau. Certaines sont déjà achevées, comme la réalisation des travaux de mise en séparatif des eaux pluviales de Mamirolle, le renvoi des effluents de la Vèze et de Morre vers la station d’épuration de Port-Douvot à Besançon ou encore la mise aux normes de la station d’épuration de Saône. D’autres restent à venir comme le renvoi des effluents de Montfaucon, puis ceux de Gennes et de Saône, la reprise des réseaux d’eaux usées et d’eaux pluviales de Saône et enfin, la refonte des stations d’épuration de Fontain et de Pugey.

La mise aux normes de la station de Mamirolle

Elle va être conduite en deux phases, dont une partie de redimensionnement complet des installations, prévue jusqu’à fin 2024. En parallèle de ce chantier, dont le montant est estimé à 2,7 millions d’euros, l’ENIL de Mamirolle, l’Ecole Nationale d’Industrie Laitière,  va devoir se doter d’un prétraitement pour gérer ses effluents, qui seront ensuite pris en compte dans le réseau d’assainissement de Grand Besançon Métropole. 450.000 euros seront investis par l’établissement.

Gérer les infrastructures

Les coûts de l’énergie inquiètent l’élu bisontin Christophe Lime. « Pas question de mettre en pause les installations pour faire des économies ». Le coût de l’électricité impacte considérablement les finances publiques. La facture pourra s’élever à 5,7 millions d’euros en 2023. Un triste nouveau record. Pour faire face à cette situation, les prix de l’eau et de l’assainissement pourraient augmenter.

 

Depuis le début du mandat, en 2020, la Communauté de Communes du Grand Pontarlier s’est engagée dans un P.A.T, un Projet Alimentaire Territorial ?  afin de développer une alimentation durable, de qualité et accessible à tous. Actuellement, une phase de diagnostic agricole et alimentaire est en cours. « On traite toute la chaîne de l’alimentation, avec la volonté d’avoir une meilleure approche au niveau local, environnemental et social » explique Jean-Marc Grosjean, l’élu en charge notamment du développement durable à la Communauté de Communes du Grand Pontarlier. Tous les acteurs sont concertés.

Des rencontres ont été effectuées avec les professionnels. Désormais, ce sont les consommateurs qui sont interrogés, via un questionnaire mis en ligne pour sonder leurs habitudes alimentaires et leurs consommations locales.

Cette enquête vise à connaître les pratiques et les attentes en termes de consommation de produits alimentaires locaux. Les réponses effectuées permettront ensuite à la collectivité d’établir une stratégie alimentaire dans l’objectif d’aider à la mise en place de circuits courts, de préserver la santé de tout un chacun et contribuer, à son échelle, à la préservation de l’environnement.

Pour participer à ce sondage : https://framaforms.org/quy-a-t-il-dans-votre-assiette-1658733339

L'interview de la rédaction / Jean Marc Grosjean

Le jeune lynx, découvert dernièrement sur le territoire de la commune de Chapelle des Bois, n’a pas survécu. Et ce malgré, la mobilisation de l’équipe de soigneurs de l’antenne Athenas, basée à l’Etoile (39). Rappelons que l’animal, une femmelle de 4 mois, a été retrouvée déshydratée, dénutrie et en hypothermie. C’est un randonneur qui avait donné l’alerte. La mère n’a jamais été retrouvée. Sur sa page Facebook, l’équipe, « abattue » par cette fin tragique, réaffirme « sa détermination pour « sauver les lynx et lutter contre le braconnage ».

Cette année encore, la recyclerie citoyenne de Maîche, baptisée Re Bon,  participe au Festival des Solutions écologiques, organisé par la Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté. Dans ce contexte, elle propose différentes animations et invite la population à venir pousser les portes de la structure. Des animations sont organisées à destination des scolaires durant ces deux prochains jours, jusqu’au 29 septembre, et pour le grand public ce vendredi et ce samedi. Rencontre avec Jean Marc Lerat, son président.

Créée par Préval Haut-Doubs en 2018, la recyclerie maîchoise a désormais pris son indépendance. Gérée sous un statut associatif, elle est un acteur de premier plan dans le domaine de l’économie sociale et solidaire. Engagée dans le registre  de l’insertion sociale et professionnelle, son action cible la réduction des déchets par le réemploi des objets destinés à être jetés. Une démarche multiple qui remet sur la voie les personnes les plus éloignées de l’emploi, participe à la protection de l’environnement, en s’insérant dans la démarche « Zéro Déchet »,   et sensibilise à ces enjeux.

15 tonnes de déchets récoltés par mois

Actuellement, quatorze personnes en insertion travaillent au sein de cette structure. Elles sont encadrées par une équipe de quatre permanents et bénévoles. Tout au long de l’année, l’association redonne une seconde vie aux vêtements, livres et produits électroménagers qui lui sont confiés. C’est comme cela qu’elle finance son activité et rémunère ses collaborateurs. Son chiffre d’affaires annuel est estimé à 200.000 euros.

Développement et projets

Depuis quelques temps, « Re Bon » a développé une activité « E.commerce ». Mais ce n’est pas la seule initiative qui a été mise en œuvre. Une déchetterie mobile a également vu le jour. Prochainement, un service de transport à la demande sera déployé sur le territoire maîchois. Deux voitures ont été acquises et desserviront le territoire.

Pour de plus amples informations : www.recyclerie-maiche.org

L'intervbiew de la rédaction / Jean-Marc Lerat, président de la recyclerie de Maîche

Le complexe sportif envisagé entre Pirey et Ecole-Valentin ne passe pas chez les écologistes. Ils jugent ce projet « d’un autre temps ». Il pointe une construction de 4,5 hectares sur des sols agricoles, pour un coût estimé à 11 millions d’euros. Prévoyant également « le déplacement du supermarché Aldi de Pirey, pour occuper un nouvel espace agricole de 4 hectares ».

« Nous questionnons le modèle d’un équipement où la majeure partie de la surface est consacrée à des parkings, impliquant le recours massif et quotidien à la voiture individuelle. Nous questionnons le modèle qui consiste à construire horizontalement, amenant à consommer toujours plus de surfaces. Enfin, nous questionnons le modèle qui consiste à détruire des sols agricoles, réduisant notre capacité à nous nourrir et à stocker du carbone » s’insurge le collectif. Ils se questionnent également sur les besoins réels d’un tel projet.

Et de conclure : L’artificialisation des sols est une question majeure qu'on ne peut plus esquiver aujourd'hui, le temps des "bâtisseurs inconsidérés" est derrière nous.

Mardi soir, vers 22h30, un binôme de lieutenants de louveterie a procédé au tir létal d’une louve sur une parcelle où un troupeau avait été prédaté dans la nuit du 18 au 19 septembre aux Longevilles-Mont-d’Or. Le communiqué préfectoral explique que « ce tir a été réalisé dans le cadre d’un tir de défense simple, prévu par l’arrêté ministériel du 23 octobre 2020 et autorisé par arrêté préfectoral en date du 19 septembre 2022 ». Et de compléter « qu’il a été mis en œuvre alors que 3 loups étaient observés en situation d’attaque sur le troupeau du GAEC concerné ».

L'interview de la rédaction / Jean-François Colombet, préfet du Doubs

 

Dans le Jura, les épisodes pluvieux depuis  la mi-août ont commencé à améliorer la situation hydrique du département. Dans ces conditions, le Préfet a pris la décision d’alléger certaines mesures, mais cette amélioration reste encore « fragile ».

Ainsi, concernant les eaux superficielles, la vigilance s’abaisse au niveau « alerte renforcée », à l’exception du bassin de la Seille et des affluents de la Loue. Pour les eaux souterraines, la vigilance reste au niveau « alerte ».

Toutes les informations sont à retrouver sur le site internet de la préfecture du Jura : https://www.jura.gouv.fr/Actualites/Breves/Secheresse-arrete-de-restriction-des-usages-de-l-eau-de-niveau-Crise?fbclid=IwAR2GpNmzMtIaWi1vSWLCh68nxRfSVhb9d5CAZSgcmuEoUcI2-J7qjCraGEA

Le collectif InPACT 25, initiative pour une agriculture citoyenne et territoriale, composé d’associations agricoles et d’éducation populaire, organise une conférence ce jeudi 22 septembre, à Valdahon, sur le thème « De la fourche à la fourchette… Non ! L’inverse ! Pour une sécurité sociale de l’alimentation ».

Elle sera animée par l’agronome militant Mathieu Dalmais. Le rendez-vous est à 20h à l’Espace Ménétrier. A travers cette initiative, les organisateurs entendent défendre «  une nourriture de qualité et choisie ». Ils veulent interpeller sur la nocivité de l’agriculture industrielle et ses désastres d’un point de vue écologique, économique et social.

Ce matin, alors qu’il tient une conférence de presse à Chaux Neuve, le Préfet du Doubs a eu droit à un comité d’accueil à son arrivée à Mouthe. Une centaine d’agriculteurs et militants des jeunes agriculteurs et de la FDSEA du Doubs lui ont fait savoir leur mécontentement, exaspération et colère face à la présence du loup. Même les villageois montrent de l’inquiétude. L’animal rôderait à proximité des habitations.

Tracteurs, pancartes et banderoles étaient de sortie pour interpeller le représentant de l’état. Selon nos interlocuteurs, le prédateur attaquerait quotidiennement les élevages. « Pas un jour, sans la découverte d’une bête blessée ou attaquée ». Les professionnels attendent beaucoup de la prise de parole de Jean-François Colombet et de sa prise de parole. Certains manifestants sont prêts à prendre les armes pour défendre leurs exploitations.

Le reportage de la rédaction

 

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