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Selon un dernier communiqué de Dreal, un lynx a été retrouvé mort dans le secteur de Fasne. L’autopsie pratiquée a permis de constater que l’animal avait été tué par arme à feu. Une enquête judiciaire, conduite sous l’autorité du Procureur de la République de Besançon, est en cours. Ce délit est puni par une peine maximale de 3 ans de prison et 150.000 euros d’amende. Rappelons que le lynx boréal bénéficie du statut d’espèce protégée.

En début d’après-midi, les sapeurs-pompiers sont intervenus au port de Deluz à la suite d’un déversement d’hydrocarbure lors d’une maintenance sur un bateau suisse. Ce qui a nécessité la pose d’un barrage par une équipe spécialisée en risque chimique des sapeurs-pompiers. La pollution s’est répandue sur une surface d’environ 60 m2.

Après trois semaines plutôt calmes, le loup fait de nouveau parler de lui. Deux attaques mortelles ont été enregistrées dans la nuit de mardi à mercredi à Chapelle-des-Bois. Trois autres sont survenues le week-end dernier à Chapelle d’Huin, Rochejean et Chaux-Neuve.

L’une des vaches blessées a dû être euthanasiée. Depuis le mois d’août dernier, les autorités ont relevé 20 attaques, dont 15 mortelles. Les tirs de défense simples restent d’actualité. D’autres solutions sont actuellement en réflexion pour chercher la meilleure des cohabitations possibles.  

Dans le Jura,  le comité de pilotage gérant, depuis 2019, le dispositif qui réglemente la cueillette des champignons lactaires sur les communes forestières du département a décidé de reconduire l’opération mise en place.

Cette dernière, qui s’applique sur les territoires des communautés de communes de Champagnole/Nozeroy et Arbois Poligny Salins Cœur du Jura a pour principal objectif de lutter contre le ramassage illégal des lactaires pour alimenter les marchés de l’Europe du sud.

Chaque année, une campagne de ramassage légal est organisée et s’adresse aux habitants du secteur. Pour y participer, les cueilleurs doivent demander une carte d’autorisation auprès des communes partenaires.

Ce samedi, les élus de la Ville de Pontarlier et les responsables de l’ONF ont fait le point sur l’état de la forêt communale. La cité du Haut-Doubs dispose de 1055 hectares dont elle a confié la gestion à l’Office Nationale des Forêts. Chaque année, 7500 m2 sont mis à l’affouage, dont 50% en raison de l’attaque des scolytes.

La gestion de la forêt devient de plus en plus complexe. Elus et professionnels doivent trouver des solutions pour la soigner et éviter les pertes. La sécheresse et la prolifération des scolytes la fragilisent. Une forêt malade engendre des dysfonctionnements tant au niveau économique que climatique.

Prendre les bonnes décisions

La course contre la montre est lancée. Entre la prolifération des scolytes, la nécessité de protéger l’existant et d’assurer l’avenir,  la gestion de la forêt est complexe. Depuis quelques années maintenant, mêmes les arbres situés à 1.150 mètres d’altitude ne sont pas épargnés. Si l’on compte sur la capacité de la forêt à se régénérer par elle-même, on envisage également d’autres chemins pour penser la forêt de demain. A Pontarlier, comme ailleurs, on teste différentes initiatives. Cela passe, par exemple, par la replantation d’espèces d’épicéas capables de mieux affronter les fortes chaleurs, mais le passage à la polyculture est devenu une nécessité. Du pin sylvestre et du tilleul viennent d’être plantés sur une parcelle aux Entreportes. Au Théâtre Forestier, c’est du chêne qui a été choisi. A Arçon, à quelques kilomètres de là, la commune, dans le cadre d’un dispositif financé par le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, s’est intéressée au Cèdre. Pas toujours facile de prendre les bonnes décisions. C’est la raison pour laquelle les communes et l’ONF mènent une véritable réflexion sur le sujet et avancent avec parcimonie. Une chose est certaine, tout monde est conscient que la forêt doit être protégée et que la gestion du réchauffement climatique passe par ces espaces naturels.

« Changeons aussi nos pratiques Â»

Si la composition d’une forêt doit changer, et tout le monde semble s’accorder sur ce point, il est également devenu primordial de s’interroger également sur son rendement et les pratiques qui y sont associées. Les communes forestières doivent évoluer et considérer la forêt autrement. Les revenus qu’elle apporte sont à  relativiser pour mieux la protéger et lui permettre d’apporter tous les bienfaits qu’elle est en capacité de fournir.

Le reportage de la rédaction / Daniel Defrasne ( élu en charge de forêt). Hugo Pierre ( responsable de l'unité territorial de Pontarlier/Morteau)

 

Ce samedi, place Granvelle, à Besançon, le collectif « place aux choix solidaires et durables Â» organise la 11è édition de son rendez-vous consacré à l’économie sociale et solidaire. Cet évènement a pour objectif de montrer qu’une autre consommation est possible. Autrement dit, mettre en lumière toute une filière et ses acteurs, sans doute davantage  tournés vers des valeurs plus soucieuses de l’environnement et humanistes.  

En cette période où la facture énergétique ne cesse d’augmenter et où les besoins en énergie semblent ne plus être en mesure d’être comblés, cette manifestation prend tout son sens. Précisons que, cette année, elle fusionne avec le rallye du Développement Durable, organisé par la mission Développement Durable de la ville de Besançon.

Une trentaine de stands seront présentés. Chaque structure aura ainsi la possibilité de décliner son travail, sa mission et les enjeux, à travers des activités ludiques qui permettront d’aborder différentes notions telles que le gaspillage alimentaire, les achats responsables pour favoriser l’emploi local  ou les bons gestes pour limiter l’impact sur notre environnement.

Le rendez-vous est fixé ce samedi 8 octobre, de 11h à 18h, place Granvelle à Besançon

L'interview de la rédaction : Didier Maillotte, responsable de la communication de la coopérative de salariés la Biocoop La Canopée et membre du collectif « Place aux choix solidaires et durable ! Â».

Depuis lundi, un chantier de forage d’un puits géothermique est mené place Granvelle à Besançon. L’objectif est d’évaluer le potentiel géothermique de la nappe du Doubs à cet emplacement dans l’optique de couvrir une partie de besoins de chaleur du musée du Temps, du Kursaal, du théâtre Ledoux et éventuellement d’autres bâtiments riverains.

En 2021, six piézomètres avaient été implantés par la Ville de Besançon pour connaître la caractéristique de la nappe qui est rattachée au Doubs. Cette opération avait permis de révéler que cette dernière présentait un niveau suffisant pour envisager un pompage. Ainsi, à 12 mètres de profondeur, une nappe de 4 mètres d’épaisseur est apparue. Désormais, il s’agit de définir le volume d’eau qui peut être pompé de manière continue pour un usage thermique.

Si le résultat est concluant, cette eau, dont la température est estimée autour d’une dizaine de degrés toute l’année, passerait dans une pompe à chaleur pour concentrer les calories et distribuer une eau à une trentaine de degrés.

L'interview de la rédaction / Annaick Chauvet, adjointe en charge de la transition énergétique, des bâtiments, des moyens techniques de la ville.

 

Dans un communiqué de presse, l’association France Nature Environnement dénonce l’organisation de la rencontre qui s’est tenue en début de semaine, à Labergement Sainte Marie, sur la présence du loup dans le Massif du Jura. Il est évoqué « une grande messe du préfet du Doubs, à laquelle peu d’associations de protections de la nature ont été invitées Â». France Nature Environnement, la LPO et Ferus rappellent l’importance d’associer « tous les citoyens Â» à l’élaboration des méthodes de défense des troupeaux, tout en assurant la vie d’un prédateur fort utile à la biodiversité Â».

C’est un projet qui suscite de vives réactions sur le 1er plateau du Doubs. Depuis deux ans maintenant, la commune de Nancray, en partenariat avec Opale Energies Naturelles, basée à Fontain, réfléchit  Ã  l’implantation de trois éoliennes de 200 mètres en bout de pale en forêt communal, permettant ainsi d’alimenter 12.600 personnes en électricité.

Concrètement, cette nouvelle énergie prévoit de desservir le poste électrique des Prés de Vaux, qui fournit déjà de l’électricité à une partie du Grand Besançon. Pour Vincent Fietier, l’installation de ces éoliennes répond aux enjeux du moment. A savoir, à l’indépendance énergétique du pays, à la lutte contre le réchauffement climatique et à la perception d’une nouvelle ressource financière, indispensable en cette période compliquée pour les collectivités publiques.

« En toute transparence Â»

Pour l’heure, l’initiative n’en est qu’à l’étape de projet. Le dernier mot,  concernant sa faisabilité,  reviendra au Préfet du Doubs. Son implantation définitive n’a pas encore été statuée précisément. Seule certitude, les mâts seront implantés en forêt communale, sur un espace de 1 hectare, que le promoteur s’engage à compenser à hauteur du double de l’emprise au minimum. A l’idéal, les éoliennes pourraient être mises en service durant l’année 2026, avec un premier coup de pelle à la fin de l’année 2024. Plusieurs étapes sont encore à franchir. D’autres études devront  Ãªtre menées. Le Maire et le conseil municipal veulent avoir en leur possession toutes les données nécessaires pour prendre une décision rationnelle. Un mât a été installé au village pour mesurer la force du vent. Une campagne acoustique sera menée, avec l’installation d’un sonomètre  sur différents points d’écoute. Des expertises environnementales sont en cours. Autant d’informations qui viendront compléter le schéma d’implantation définitif en fin d’année, les études d’impact et l’enquête publique. Le dossier final  devrait être déposé en juin prochain en péfecture. La réponse de l’état pourrait arriver 18 mois plus tard.

VINCENT FIETIER NANCRAY DD

Un projet éolien participatif

La commune de Nancray compte sur 86.000 euros de recettes annuelles. Son objectif est d’inscrire ce projet localement en créant une société de projet et associer les communes limitrophes et les particuliers dans cette aventure. Ils détiendraient ainsi des parts, qui leur rapporteraient de l’argent, grâce à la vente de l’énergie. L’idée étant que 40% du parc éolien appartienne au territoire. Vincent Fietier tient à rappeler qu’aucun risque n’a été pris.  Ce dernier étant limité à 2000 euros pour sa collectivité.

Une nouvelle mobilisation

Le Maire de la commune dénonce la virulence avec laquelle les opposants manifestent leur mécontentement. Pourtant, il estime que tout a été mis en Å“uvre pour rassurer la population. Une nouvelle manifestation se tiendra ce samedi après-midi dans les rues du village.

L'interview de la rédaction / Coralie Vaillant, chef de projets, et Vincent Fitier, maire de Nancray, sont au micro de la rédaction.

 

Alors que le syndicat mixte du Marais de Saône et du bassin versant de la source d’Arcier s’apprête à renouveler son plan de gestion, celui qui fixera les enjeux et les projets liés à la préservation de l’eau et de la biodiversité sur ce territoire pour la période 2022/2030, il organise une réunion publique le mercredi 12 octobre, à 20h, à la salle socio-culturelle de Morre.

A cette occasion, Ludovic Fagaut et son comité, composé d’élus, de partenaires techniques et institutionnels et des techniciens de la structure  feront le point sur les travaux qui ont été précédemment réalisés et ceux qui arriveront pour poursuivre la mission de préservation de cette zone humide de 8 km2, située sur le versant de la source d’Arcier, qui alimente , à hauteur de 45%, la ville de Besançon en eau potable.

Le Syndicat évolue

Depuis le 1er janvier 2020, le syndicat s’étend sur 14 communes. Dernièrement, pour des raisons liées à leur situation géographique, et dans un esprit de pertinence territoriale, les villages de Bouclans et Naisey-les-Granges, localisés sur le secteur de la Communauté de Communes des Portes du Haut-Doubs, ont rejoint le syndicat grand bisontin. Grâce à un  budget annuel de 370.000 euros,  150.000 euros sont investis pour financer des opérations concrètes pour la restauration et la conservation de ces espaces précieux en cette période où la préservation de l’eau est un véritable enjeu.

L'interview de la rédaction / Ludovic Fagaut