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Un feu de végétation sur 1,5 hectare s’est produit ce samedi après-midi, vers 13h,  à Foncine-le-Haut au lieu-dit «  les Nevreaux » Quatre lances ont été établies par les secours. Douze véhicules et 24 sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.

Ce lundi après-midi, vers 13h, les sapeurs-pompiers sont intervenus à Morteau, pour une pollution aquatique, par métaux lourd, sur la rivière la Tanche. La pollution, qui s’étendait sur une centaine de mètres, a été stoppée grâce à la pose de deux barrages et de produits absorbants. Selon les secouristes, leur intervention rapide a évité que la pollution ne se déverse dans le Doubs.

Ce mercredi, le préfet du Doubs a décidé de renforcer les mesures de restriction d’usages de l’eau sur la haute chaîne du Doubs, notamment entre Arçon et Maisons-du-Bois-Lièvremont. À ce jour, l’alimentation en eau potable est assurée ; une seule commune est actuellement alimentée en eau par des camions citernes. Le territoire du Haut-Doubs a été placé en situation alerte renforcée. Le reste du département reste en situation d’alerte. Pour connaître les nouvelles règles qui s’appliquent, rendez-vous sur le site Internet de la préfecture du Doubs : Sécheresse / Eau / Environnement / Politiques publiques / Accueil - Les services de l'État dans le Doubs

 

De gauche à droite, Abdel Ghezali, adjoint au sport, Anne Vignot, maire de Besançon, Anthony Poulin, adjoint aux finances et Sylvie Wanlin, adjointe à la solidarité

 

Le compte administratif de la ville de Besançon a été présenté ce mercredi 29 juin. C’est le premier bilan budgétaire d’une année pleine de mandat pour la maire Anne Vignot et l’occasion d’observer si les promesses de campagne ont été inscrites budgétairement. Anthony Poulin, premier adjoint aux finances et à la commande publique, se dit satisfait de ce bilan avec un investissement supérieur de la ville par rapport à d’autres villes de même ampleur. Cet investissement se décline sous plusieurs politiques et plusieurs projets qui seront en partie votés lors du conseil municipal de demain jeudi 30 juin. 

Une politique sociale et environnementale 

C'est le premier plan présenté par l'équipe municipale. En dehors des dépenses de fonctionnement, de nombreux efforts ont été réalisé en matière environnementale avec une augmentation de 10 millions d’euros par an de la dotation de la ville en faveur du plan Climat-Solidarité. En outre, dans une période compliquée économiquement avec la crise inflationniste et les relents de la crise sanitaire qui se font sentir, celle-ci ayant déjà entraîné un manque à gagner estimé à 12 millions d’euros au total pour la ville. Anthony Poulin parle donc de politiques comme la “rénovation des écoles et des crèches”, “le plan jeune”, “la lutte contre les îlots de chaleurs”, "l'amélioration des aménagements cyclables” ou encore “ l'augmentation des subventions au CCAS”. Ce CCAS, il s'agit de l’établissement public en charge de l’aide sociale à Besançon depuis 50 ans. Sylvie Wanlin, adjointe à la solidarité, a présenté le nouveau projet du CCAS pour la période 2022-2026 qui s’avère inédit étant donné qu’il est en accord avec 150 associations et ne constitue pas uniquement un accord de périmètre : l’adjointe parle réellement de “projet politique”. 

Des investissements pour le sport de haut niveau 

C’est la deuxième augmentation de dotation que permettra ce bon bilan budgétaire : demain sera présenté au conseil une proposition qui consiste à accompagner tous les clubs de sport collectif de la ville lors de leurs montées dans des divisions supérieures en augmentant les subventions. Abdel Ghezali, adjoint au sport, estime que les excellents résultats sportifs bisontins de l’année doivent être accompagnés et tout d’abord les 5 clubs qui sont montés en cette fin de saison : “les deux clubs de volley, féminins et masculins, le club de rugby : l’Olympique Bisontin, le club de handball de Palente et enfin de le club de football : le Racing Besançon qui passera en National 2 l’année prochaine”. Pour ce dernier, les subventions venant de la ville passeront de 85 000 euros à 200 000 euros. En revanche, ces importants efforts ne doivent pas pour autant entamer les dotations faites aux autres clubs maintenus. Abdel Ghezali l’affirme : “il s’agit au moins de maintenir toutes les subventions à leur niveau” concernant notamment le club de basket-ball Besançon Avenir Comtois et les deux clubs de handball : le GBDH et l’ESBF puisque, selon l’adjoint au sport, “le handball est la vitrine du sport de haut niveau à Besançon”. Pour ces trois clubs de divisions d’élites, les subventions sont particulièrement hautes : 230 000 euros pour le BesAC, 380 000 euros pour le GBDH et 390 000 euros pour l’ESBF. Enfin, le sport collectif n’étant pas la seule catégorie à succès sur Besançon, en témoigne les excellentes performances du jeune Romain Grégoire en cyclisme à la FDJ depuis le début de l'année, de nouvelles subventions concernant cette-fois ci le sport individuel seront votées en septembre. 

La crainte de requêtes venues de l’Etat

Cependant, malgré ce bon bilan, avec “une épargne plus importante et une dette plus faible que d’autres collectivités" selon Anthony Poulin, la crainte pour l’adjoint aux finances provient d’éventuelles décisions venues du gouvernement qui pourraient avoir des conséquences sur les collectivités. L'adjoint aux finances redoute notamment la future loi sur le pouvoir d’achat qui, avec le dégel du point d'indice, entraînera un manque à gagner de plus de 2,2 millions d’euros pour la ville sur l’année prochaine. Un trou dans le budget qu’il conviendra donc de combler et une problématique qu’il faudra porter notamment lors des prochaines rencontres des finances publiques le 7 juillet à Paris. 

Le climat est donc à la satisfaction du côté de la ville de Besançon mais la maire Anne Vignot rappelle tout de même que la période de crise continuelle nécessite de rester en alerte sur des prochains phénomènes comme celui-ci qui pourraient amener la ville à réduire certains de ses investissements : “il convient de se préparer à de tels événements avec lucidité et longueur de vue”. 

 

L'interview de la rédaction / Anthony Poulin    

L'interview de la rédaction / Abdel Ghezali        

Ce samedi 2 juillet, dans la forêt de Chailluz, à Besançon, aura lieu la représentation dansée du projet artistique "Crions-nous", basé sur des témoignages d’habitants. Huit scènes forment un parcours, chacune dispose d’un texte et de performeurs. Ils mettent en scène les travaux produits lors de temps d’écriture. 

Les spectateurs pourront sillonner le parcours. Chacun peut prendre part au projet comme il le souhaite.  C’est la structure culturelle et artistique l’arÊTE » qui est à l’initiative de ce projet artistique, qui se décline autour de la notion d’habiter.

Suite à l’arrêté préfectoral du 3 juin dernier, portant sur le passage en alerte sécheresse, la Ville de Besançon interdit les feux de plein air et les barbecues sur l’ensemble du territoire bisontin, de jour comme de nuit, jusqu’au mercredi 7 septembre. Par ailleurs, les Bisontins sont invités à rester vigilants lors de leurs sorties et à signaler tout départ de feu en appelant le 18.

En cette période de fortes chaleurs, les Bisontins recherchent les coins de fraîcheur. Les jardins publics, les espaces verts, … sont ciblés par les habitants. Dans le quartier Battant, le jardin partagé fait partie de ces endroits qui sont très plébiscités. Ce lieu apporte de multiples bonheurs. Le partage de la terre, la fraîcheur qu’apporte ce lieu, les rencontres qu’il permet sont autant de valeurs et de plaisir qu’il suscite.

« A force de tout minéraliser, nous avons des problèmes avec la chaleur » explique Charly, qui a décidé d’organiser l’anniversaire de sa fille à cet endroit. Et de poursuivre : « On a l’accumulation de la chaleur dans les murs, le goudron et les bâtiments ». Au-delà de cet aspect, le jeune papa apprécie de pouvoir accéder à cet endroit. « Accéder à la terre, à l’arbre, c’est essentiel pour la vie d’un homme. Pour nous, être en ville, et ne pas accéder à la végétation, cela peut être difficile. Sinon, on est déconnecté ».

Les jardins familiaux

A Besançon, la ville souhaiterait développer davantage les jardins familiaux, notamment à destination des enfants accueillis dans les écoles et les centres périscolaires de la ville. A ce jour, avec l’association des Jardins et Vergers Familiaux de Besançon et Environs, la cité gère environ 10 hectares et près de 450 Parcelles répartie sur 20 sites. On dénombre également 20 vergers présents sur quatre sites.

L'interview de la rédaction / Charly, un jardinier amateur du quartier Battant à Besançon

 

Ce mardi débute à Pontarlier les travaux d’extension du réseau de chaleur. Alimenté à partir de la combustion de déchets, le réseau de chaleur de la ville  fournit des bâtiments en chauffage, eau chaude sanitaire et énergie process. En tant que propriétaire du réseau, Préval engage un programme important de travaux. Dans un premier temps, et jusqu’au 15 juillet, sera concerné le secteur allant de la rue du Moulin Parnet à la rue Xavier Marmier. Puis du 16 août au 30 septembre, de la rue de la Halle au bout de la rue Marpaud. Des perturbations sont à prévoir sur le réseau routier, avec des fermetures temporaires de rues et la mise en place de déviations.

A compter de ce jeudi, et jusqu’au 28 juin, l’Institut Suisse de Spéléologie et de Karstologie ouvre ses portes au grand public. Dans le cadre de cette année internationale du karst, il propose des expositions, des ateliers, des animations, des conférences et des parcours techniques dans les  Anciens Abattoirs de La Chaux-de-Fonds. Un premier rendez-vous est prévu ce dimanche 12 juin, de 8h à 10h, sur la place de la Gare à La Chaux-de-Fonds.

Ce samedi et ce dimanche, pendant 24h, le mouvement écologiste Extinction Rébellion (XR) a occupé la place de la Révolution, au centre-ville Besançon. Le collectif avait installé 4 cercles de bottes de paille pour instaurer un temps d’échange, d’expression libre et de débat, portant sur les enjeux climatiques et la protection de l’environnement.

Un atelier de création et une exposition d’affiches étaient également proposés. Des lettres ont été rédigées. La mobilisation a duré toute la nuit. En parallèle, deux groupes ont mené des actions de collage écoféministes, d’anti-pub et d’extinction des enseignes lumineuses des magasins.