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Depuis le début du mandat, en 2020, la Communauté de Communes du Grand Pontarlier s’est engagée dans un P.A.T, un Projet Alimentaire Territorial ?  afin de développer une alimentation durable, de qualité et accessible à tous. Actuellement, une phase de diagnostic agricole et alimentaire est en cours. « On traite toute la chaîne de l’alimentation, avec la volonté d’avoir une meilleure approche au niveau local, environnemental et social » explique Jean-Marc Grosjean, l’élu en charge notamment du développement durable à la Communauté de Communes du Grand Pontarlier. Tous les acteurs sont concertés.

Des rencontres ont été effectuées avec les professionnels. Désormais, ce sont les consommateurs qui sont interrogés, via un questionnaire mis en ligne pour sonder leurs habitudes alimentaires et leurs consommations locales.

Cette enquête vise à connaître les pratiques et les attentes en termes de consommation de produits alimentaires locaux. Les réponses effectuées permettront ensuite à la collectivité d’établir une stratégie alimentaire dans l’objectif d’aider à la mise en place de circuits courts, de préserver la santé de tout un chacun et contribuer, à son échelle, à la préservation de l’environnement.

Pour participer à ce sondage : https://framaforms.org/quy-a-t-il-dans-votre-assiette-1658733339

L'interview de la rédaction / Jean Marc Grosjean

Le jeune lynx, découvert dernièrement sur le territoire de la commune de Chapelle des Bois, n’a pas survécu. Et ce malgré, la mobilisation de l’équipe de soigneurs de l’antenne Athenas, basée à l’Etoile (39). Rappelons que l’animal, une femmelle de 4 mois, a été retrouvée déshydratée, dénutrie et en hypothermie. C’est un randonneur qui avait donné l’alerte. La mère n’a jamais été retrouvée. Sur sa page Facebook, l’équipe, « abattue » par cette fin tragique, réaffirme « sa détermination pour « sauver les lynx et lutter contre le braconnage ».

Cette année encore, la recyclerie citoyenne de Maîche, baptisée Re Bon,  participe au Festival des Solutions écologiques, organisé par la Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté. Dans ce contexte, elle propose différentes animations et invite la population à venir pousser les portes de la structure. Des animations sont organisées à destination des scolaires durant ces deux prochains jours, jusqu’au 29 septembre, et pour le grand public ce vendredi et ce samedi. Rencontre avec Jean Marc Lerat, son président.

Créée par Préval Haut-Doubs en 2018, la recyclerie maîchoise a désormais pris son indépendance. Gérée sous un statut associatif, elle est un acteur de premier plan dans le domaine de l’économie sociale et solidaire. Engagée dans le registre  de l’insertion sociale et professionnelle, son action cible la réduction des déchets par le réemploi des objets destinés à être jetés. Une démarche multiple qui remet sur la voie les personnes les plus éloignées de l’emploi, participe à la protection de l’environnement, en s’insérant dans la démarche « Zéro Déchet »,   et sensibilise à ces enjeux.

15 tonnes de déchets récoltés par mois

Actuellement, quatorze personnes en insertion travaillent au sein de cette structure. Elles sont encadrées par une équipe de quatre permanents et bénévoles. Tout au long de l’année, l’association redonne une seconde vie aux vêtements, livres et produits électroménagers qui lui sont confiés. C’est comme cela qu’elle finance son activité et rémunère ses collaborateurs. Son chiffre d’affaires annuel est estimé à 200.000 euros.

Développement et projets

Depuis quelques temps, « Re Bon » a développé une activité « E.commerce ». Mais ce n’est pas la seule initiative qui a été mise en œuvre. Une déchetterie mobile a également vu le jour. Prochainement, un service de transport à la demande sera déployé sur le territoire maîchois. Deux voitures ont été acquises et desserviront le territoire.

Pour de plus amples informations : www.recyclerie-maiche.org

L'intervbiew de la rédaction / Jean-Marc Lerat, président de la recyclerie de Maîche

Le complexe sportif envisagé entre Pirey et Ecole-Valentin ne passe pas chez les écologistes. Ils jugent ce projet « d’un autre temps ». Il pointe une construction de 4,5 hectares sur des sols agricoles, pour un coût estimé à 11 millions d’euros. Prévoyant également « le déplacement du supermarché Aldi de Pirey, pour occuper un nouvel espace agricole de 4 hectares ».

« Nous questionnons le modèle d’un équipement où la majeure partie de la surface est consacrée à des parkings, impliquant le recours massif et quotidien à la voiture individuelle. Nous questionnons le modèle qui consiste à construire horizontalement, amenant à consommer toujours plus de surfaces. Enfin, nous questionnons le modèle qui consiste à détruire des sols agricoles, réduisant notre capacité à nous nourrir et à stocker du carbone » s’insurge le collectif. Ils se questionnent également sur les besoins réels d’un tel projet.

Et de conclure : L’artificialisation des sols est une question majeure qu'on ne peut plus esquiver aujourd'hui, le temps des "bâtisseurs inconsidérés" est derrière nous.

Mardi soir, vers 22h30, un binôme de lieutenants de louveterie a procédé au tir létal d’une louve sur une parcelle où un troupeau avait été prédaté dans la nuit du 18 au 19 septembre aux Longevilles-Mont-d’Or. Le communiqué préfectoral explique que « ce tir a été réalisé dans le cadre d’un tir de défense simple, prévu par l’arrêté ministériel du 23 octobre 2020 et autorisé par arrêté préfectoral en date du 19 septembre 2022 ». Et de compléter « qu’il a été mis en œuvre alors que 3 loups étaient observés en situation d’attaque sur le troupeau du GAEC concerné ».

L'interview de la rédaction / Jean-François Colombet, préfet du Doubs

 

Dans le Jura, les épisodes pluvieux depuis  la mi-août ont commencé à améliorer la situation hydrique du département. Dans ces conditions, le Préfet a pris la décision d’alléger certaines mesures, mais cette amélioration reste encore « fragile ».

Ainsi, concernant les eaux superficielles, la vigilance s’abaisse au niveau « alerte renforcée », à l’exception du bassin de la Seille et des affluents de la Loue. Pour les eaux souterraines, la vigilance reste au niveau « alerte ».

Toutes les informations sont à retrouver sur le site internet de la préfecture du Jura : https://www.jura.gouv.fr/Actualites/Breves/Secheresse-arrete-de-restriction-des-usages-de-l-eau-de-niveau-Crise?fbclid=IwAR2GpNmzMtIaWi1vSWLCh68nxRfSVhb9d5CAZSgcmuEoUcI2-J7qjCraGEA

Le collectif InPACT 25, initiative pour une agriculture citoyenne et territoriale, composé d’associations agricoles et d’éducation populaire, organise une conférence ce jeudi 22 septembre, à Valdahon, sur le thème « De la fourche à la fourchette… Non ! L’inverse ! Pour une sécurité sociale de l’alimentation ».

Elle sera animée par l’agronome militant Mathieu Dalmais. Le rendez-vous est à 20h à l’Espace Ménétrier. A travers cette initiative, les organisateurs entendent défendre «  une nourriture de qualité et choisie ». Ils veulent interpeller sur la nocivité de l’agriculture industrielle et ses désastres d’un point de vue écologique, économique et social.

Ce matin, alors qu’il tient une conférence de presse à Chaux Neuve, le Préfet du Doubs a eu droit à un comité d’accueil à son arrivée à Mouthe. Une centaine d’agriculteurs et militants des jeunes agriculteurs et de la FDSEA du Doubs lui ont fait savoir leur mécontentement, exaspération et colère face à la présence du loup. Même les villageois montrent de l’inquiétude. L’animal rôderait à proximité des habitations.

Tracteurs, pancartes et banderoles étaient de sortie pour interpeller le représentant de l’état. Selon nos interlocuteurs, le prédateur attaquerait quotidiennement les élevages. « Pas un jour, sans la découverte d’une bête blessée ou attaquée ». Les professionnels attendent beaucoup de la prise de parole de Jean-François Colombet et de sa prise de parole. Certains manifestants sont prêts à prendre les armes pour défendre leurs exploitations.

Le reportage de la rédaction

 

Alors que le Préfet tiendra une conférence de presse ce vendredi à Chaux-Neuve, Christine Bouquin, la Présidente du Conseil Départemental du Doubs, affirme « tout son soutien aux agriculteurs, dont les troupeaux ont été victimes, ces dernières semaines, des attaques du loup dans le Haut-Doubs ».

« Je suis sensible au double préjudice subi par les éleveurs, affectif au regard du soin qu’ils portent à leur bétail et économique au vu du nombre de pertes. L’équilibre que nous appelons de nos vœux sur notre massif entre biodiversité, activités humaines, est rompu. J’espère que des solutions seront trouvées très rapidement dans l’intérêt de tous », précise-t-elle.

Ce samedi 17 septembre, entre 11h et 19h, dans le cadre de la journée européenne sans voiture, les rues du centre-ville de Besançon seront interdites aux voitures et seuls les piétons, cyclistes, rollers et usagers des transports en commun y auront accès. Un espace dédié aux mobilités sera présent sur la place du 8 septembre. A cet endroit, le public pourra découvrir des démonstrations de vélos-cargo, des tricycles, des tandems et vélos électriques par les vendeurs de l’agglomération bisontine, des ateliers de découverte du vélo pour les grands et les petits avec la Vélo-Ecole et la Fédération Départementale de Cyclisme, des démonstrations de BMX et des circuits de découverte de la Boucle à vélo électrique.

On notera également la présence de la Vélo-Scène et de ses musiciens qui inviteront le public à pédaler afin de faire fonctionner la sonorisation. Enfin, un espace découverte du vélo sera également proposé aux enfants et aux adolescents au Parc Micaud entre 14h et 18h.