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Le Centre Athénas organise une conférence sur le lynx à Morre ce vendredi soir. Le thème de cette soirée est « connaissance et conservation de l’espèce ». Le rendez-vous est fixé à la salle des fêtes Jean-Charles Clerc, située 16 rue saint Fort , à 20h. Entrée libre.

Toutes les fromageries du département du Doubs ne se sont pas encore mises en conformité avec la réglementation des rejets dans les milieux naturels. Selon des chiffres communiqués par la préfecture du Doubs, sur les 14 entreprises identifiées en 2022, « huit n’ont pas encore pris les mesures nécessaires » et font encore l’objet d’une procédure.

Par ailleurs, sur les 95 fromageries du département, treize présentent une non-conformité d’ordre administratif, sans aucun impact sur les milieux. Le représentant de l’état  les invite à prendre les mesures qui s’imposent. Précisons que des astreintes ont été prononcées, allant pour certaines d’entre elles jusqu’à 1 500 euros par jour

Ce jeudi 19 janvier, à 20h, à la salle annexe de la salle des fêtes du Russey, le Parc naturel Doubs Horloger, dans le cadre du dispositif « un ciel étoilé pour le Doubs Horloger », organise une réunion d’échange et de concertation sur l’extinction de l’éclairage public. A travers cette démarche, preuves à l'appui, la structure veut rassurer et expliquer l’importance de franchir le pas. Sur ce périmètre, composé de 94 communes, vingt ont accepté d’éteindre leur éclairage public une partie de la nuit. Les élus et la population ont compris les économies qui pouvaient en résulter et les impacts positifs que cela engendre sur l’environnement et la santé.

Au Russey, du 1er au 28 février, la commune va expérimenter l’extinction de l’éclairage public, de minuit à 5 heures, à l’échelle du quartier résidentiel des Rondeys. Pour rassurer les acteurs de la commune du Haut-Doubs,   les élus et les techniciens du Parc naturel ont fait intervenir la gendarmerie et une astrophotographe demain soir lors de la réunion publique. Une balade dans le quartier concerné est également programmée.

L'interview de la rédaction : Inès Maire-Amiot, chargée de mission transition énergétique et mobilités au Parc naturel Doubs Horloger.

En raison d’un hiver particulièrement doux, ATMO Bourgogne Franche-Comté annonce avoir démarré plus tôt que d’habitude la surveillance des pollens. Le 9 janvier dernier, les capteurs ont été remis en service. Certains arbres, comme les noisetiers, ont déjà démarré leur période de pollinisation dans la région. Les premiers résultats sont attendus pour ce vendredi 20 janvier.

La venue de Fabien Bouglé pour animer une conférence débat sur les énergies éoliennes et nucléaires à l’espace du Marais à Saône suscitent des réactions. Ce rendez-vous est organisé par l’association d’opposants au projet éolien de Nancray. S’il est reconnu  que chacun «  a le droit et le devoir d’exprimer ses opinions », des citoyens rappellent le CV de l’intervenant. Chef d’entreprise, lanceur d’alerte écologiste et expert en politique énergétique, il est aussi conseiller municipal à Versailles. Sa proximité avec les idées du Rassemblement National, son soutien apporté à Eric Zemmour et ses combats et ses prises de paroles au sein de la Manif Pour Tous sont apportés à la connaissance de tous, preuves et image à l’appui.

Dans un communiqué de presse, Jean-François Colombet, le Préfet du Doubs indique son inquiétude quant à la situation piscicole dans la rivière du Doubs franco-suisse. Des poissons malades, atteints de la maladie de saprolégniose, causée par un champignon, qui occasionne des taches blanches sur leur corps, ont été constatés.

Le représentant de l’état rappelle à chacun ses responsabilités et leur engagement dans le cadre du plan rivières karstiques, signé en septembre dernier. Il précise que « l’été exceptionnellement chaud et sec a probablement contribué à favoriser le développement précoce de cette maladie. Pour autant, cette situation doit être prise avec sérieux et rappelle à chacun l’importance de préserver notre environnement ».


Dans le Haut-Jura, 15 classes des écoles primaires du secteur de Morez sont sensibilisés à la transition écologique. Au total, ce sont 330 enfants, originaires des communes de Longchaumois, Morbier et Morez qui sont concernés. Les jeunes jurassiens participent à plusieurs ateliers thématiques répartis sur l’année scolaire. Au programme des interventions portant sur le chauffage, le dérèglement climatique et les mobilités. L’objectif étant d’amener la nouvelle génération à porter un regard sur les enjeux climatiques et réfléchir à des comportements qu’elle peut adopter pour limiter les consommations d’énergie.

 La Ville de Besançon se soucie de sa forêt. Les enjeux sont multiples. C’est la raison pour laquelle elle ne cesse d’adapter son plan d’aménagement forestier aux réalités du moment. Comme l’exige la loi, la cité comtoise  a rédigé son propre document. Ce cahier des charges de référence décline la gestion forestière bisontine jusqu’en 2040. Les coupes de feuillus, les coupes sanitaires, la vente de ces bois et la structuration de la filière bois pour permettre à la forêt de Chailluz de produire les bois de construction pour les futurs projets  y apparaissent. Jeudi soir, lors du conseil municipal, les élus se prononceront sur le nouveau programme de coupes et de travaux forestiers pour l’année 2023.

S’adapter au changement climatique

L’été dernier a montré que la Franche-Comté n’était pas épargnée par les feux de forêt. Ce qui oblige à prendre en compte cette situation dans la manière de gérer le domaine forestier municipal. Ainsi, un travail va s’engager entre les services de la ville, l’ONF, les services de secours et la préfecture, afin que les enjeux de défense contre les incendies soient intégrés à la gestion des massifs.  

L'interview de la rédaction : Fabienne Brauchli, en charge de la transition écologique, des espaces verts, de la biodiversité

Une convention avec les chasseurs

Un document cadre a été signé avec l’association communale de chasse agrée de Besançon. Une gestion en zonage a vu le jour et permet une occupation partagée de l’espace forestier de Chailluz. Une juste cohabitation entre chasseurs et promeneurs. Trois secteurs ont été définis. Si la partie centrale, qui correspond à la réserve, n’est quasiment jamais chassée, sauf par décision préfectorale, les zones, situées à l’est et à l’ouest,  sont ouvertes par alternance  à ces différents publics. La chasse aux grands gibiers est  interdite le samedi et le dimanche après-midi. Ces règles sont en place depuis début septembre. Précisons également,  qu’à Besançon, la chasse ne se pratique pas le mercredi après-midi, le vendredi toute la journée et le dimanche après-midi.

L'interview de la rédaction :

 

Dans le cadre de l’appel à projet « initiative biodiversité » de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse, le Parc naturel régional Doubs Horloger participe à la mise en œuvre d’un programme qui étudie l’importance du rôle des haies pour la biodiversité et la préservation de la ressource en eau.

Concrètement, cette action, soutenue par de nombreux partenaires,  prévoit la plantation de 20.000 arbres sur le territoire du Parc et un volet animation, formation et sensibilisation pour renforcer la pérennité des actions réalisées et aider à l’accompagnement des agriculteurs volontaires dans les projets de plantation et de gestions des haies.  Ainsi, ce jeudi 24 novembre, une journée spécifique se tient sur une exploitation à Villers-le-Lac et à la MFR des Fins, qui se poursuivra le 13 décembre avec un temps de plantation d’une haie fourragère, avec les élèves des MFR des Fins et de Vercel, sur l’exploitation témoin.

104.000 hectares. 60.000 habitants

Rappelons que le Parc naturel régional du Doubs Horloger se répartit sur un large territoire, composé de 94 communes. Soit 104.000 hectares de superficie et près de 60.000 habitants. Il s’étend sur les anciens cantons  du Saugeais, Morteau, Le Russey, Maîche et Saint Hippolithe. Le plateau de Belleherbe et les secteurs  d’Orchamps-Vennes, Pierrefontaine-les-Varans, Laviron et Landresse en font partie également.  Pour Charles Schelle, Vice-Président du Parc Naturel régional du Doubs Horloger, en charge de la commission « Agriculture et forêt », cette démarche est importante, surtout en période climatique particulière, où l’agriculture souffre et la préservation de la ressource en eau un véritable enjeu. « Il apparait que lorsque l’on a de grandes étendues, on perd en qualité au niveau de la production agricole et de la retenue des eaux. Les haies sont un élément fixe qui permet  d’obtenir des effets bénéfiques sur toute la biodiversité » explique l’élu de Provenchère.

Une démarche test et scientifique

Persuadés de la pertinence et des bienfaits sur l’environnement de cette démarche, les élus et leurs partenaires entendent montrer toute son efficacité et la voir se décliner sur d’autres territoires. D’ici cinq ans, sur les plus petites plantations, les bénéfices pourront déjà être enregistrés.  Le coût de cette opération s’élève à 355.000 euros. Toutes les personnes de ce territoire de vie, quel que soit leur statut peuvent souscrire. Pour obtenir de plus amples informations : 03.81.68.53.32

L'interview de la rédaction / Charles Schelle, Vice-Président du Parc Naturel régional du Doubs Horloger, en charge de la commission « Agriculture et forêt ».

 

La commune d’Arbois organise ce dimanche 20 novembre un référendum portant sur un projet éolien sur le 1er plateau du territoire du territoire Cœur du Jura. La population est attendue dans la halle sportive du Champs de mars jusqu’à 18h. La municipalité souhaite connaître l’avis de ses habitants avant de s’engager dans l’étude d’une telle initiative.