Concernant la crise sanitaire liée au covid-19, la préfecture du Jura indique que la situation épidémique dans le département est inquiétante. Le taux d’incidence est passé 392 cas pour 10.000 habitants le 23 juin à 790 cas pour 100 000 habitants le 1er juillet, et à plus de 1050 le 6 juillet. Cette très forte évolution étant à l’image de celle de toute la région. Dans le Jura cela correspond à plus de 2600 nouveaux cas positifs sur une semaine. Avec 23 hospitalisations au 7 juillet, la situation reste stable à l’hôpital
L’épidémie de covid-19 s’est encore accélérée ces sept derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté. Le taux d’incidence en population générale dépasse les 600 cas pour 100 000 habitants, en hausse de l’ordre de 50% par rapport à la semaine dernière. La forte progression de l’épidémie s’observe dans toutes les tranches d’âges et à l’échelle des huit départements. Cette tendance se ressent sur les hospitalisations, dont les indicateurs sont également au rouge.
L’Agence Régionale de Santé indique que la circulation du virus de la Covid-19 est en forte hausse ces 7 derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté. « Cette évolution défavorable engagée la semaine dernière se poursuit et s’amplifie ». L’incidence en population générale s’établit à plus de 300 cas pour 100 000 habitants ces 7 derniers jours, un chiffre multiplié par plus de 2 par rapport à la semaine dernière.
Nous n’en avons pas terminé avec l’épidémie de Covid-19. La tendance à la baisse s’est inversée ces sept derniers jours. L’incidence inférieure à 150 cas pour 100 000 habitants durant la période précédente, a cessé de reculer en population générale ; elle augmente dans tous les départements chez les plus de 65 ans. L’ARS recommande par ailleurs aux personnes de plus de 60 ans de ne pas attendre pour faire leur deuxième dose de rappel de vaccin, auprès du professionnel de santé de leur choix.
L’emblématique dessinateur de presse de célèbre journal Le Monde, Plantu, était au CHU de Besançon ce mercredi après-midi. Une exposition de ses dessins de presse réalisés pendant la période Covid est actuellement affichée sur les murs de l’hôpital jusqu’au 30 juin. A cette occasion, Jean Plantureux de son vrai nom, s’est déplacé jusqu’au CHU Minjoz afin de rencontrer le personnel soignant. Il a pu déambuler dans différents services et a terminé sa visite par une séance de dédicaces de ses dessins aux membres du personnel. Plantu explique en quoi cette période difficile a marqué sa vie, et pourquoi il a tenu à l’immortaliser de cette façon par ses créations.
A travers ses coups de crayons, Plantu raconte cette crise sanitaire « mieux que personne » confie cette infirmière du CHU Minjoz. « Ce virus a bouleversé notre mode de vie, il a ébranlé tout un système de santé, et c’est touchant de se rendre compte à quel point il le retranscrit de cette façon, à travers ces dessins » poursuit-elle.
Plantu a souhaité rendre hommage à ces femmes et hommes qui prennent soin de la santé des autres, dans des conditions très difficiles. « Vous vous sentez souvent seuls, sans appuis. Ce n’est pas vrai. Au fond, vous savez que les patients ont besoin de vous et de votre bienveillance. La population vous soutient. Ces dessins, je les ai faits pour vous dire à quel point on vous aime. Telle une petite souris, je me suis baladé partout. Je vous ai observés, écoutés. Chaque dessin a une histoire, la vôtre » livre le dessinateur.
Face à Plantu, des soignants venus très nombreux et quelques curieux patients ont pu discuter librement avec lui, et se faire dédicacer les reproductions de ses dessins.
Jean Plantureux, alias Plantu, célèbre dessinateur de presse du journal Le Monde :
Concernant l’épidémie de covid-19. L’Agence Régionale de Santé indique « qu’avec un taux d’incidence en population générale désormais inférieur à 150 cas pour 100 000 habitants, le reflux de l’épidémie se poursuit en Bourgogne-Franche-Comté. Cette diminution s’est cependant ralentie ces 7 derniers jours et le taux de positivité des tests ne décroche toujours pas, pour s’établir à l’échelle régionale à près de 15%.
Le CHU de Besançon rappelle à tous les visiteurs que le port du masque et la présentation du pass sanitaire restent en vigueur. A cela s’ajoute la désinfection des mains à l’entrée et à la sortie du service de soins.
La circulation virale a encore nettement diminué sur la dernière période de 7 jours, dans les départements franc-comtois. Le taux d’incidence en population générale est légèrement inférieur à 300 cas pour 100 000 habitants en Bourgogne-Franche-Comté. Le taux de positivité des tests est proche de 20%.
Un délégué à l’accompagnement des reconversions professionnelles est en poste dans le département du Doubs. Il est occupé par Nahim Guemazi. Sous l’autorité du Préfet, sa mission principale est d’accompagner les entreprises concernées par des mutations pour anticiper les évolutions des emplois et compétences. La crise sanitaire et économique a accéléré les mutations du marché du travail et fait émerger de nouveaux enjeux autour de la formation professionnelle. Pour joindre cet interlocuteur, il faut composer le 03.39.59.57.88
Depuis ce lundi 16 mai, le masque n’est plus obligatoire dans les transports en commun. Cet après-midi, à Besançon, aux arrêts de bus et de tram de la ville, la population était plutôt mitigée. Beaucoup ont décidé de continuer à le porter. La peur de contracter le virus, toujours en vigueur en France, est encore bien ancrée dans les têtes.
Jeune et moins jeunes restent méfiants. Certains n’ont pas l’intention d’appliquer les libertés qui leur ont été récemment accordées. La situation sanitaire du pays et la promiscuité dans les transports en commun n’inspirent pas confiance. « C’est un peu précipité » explique Adeline. Et de poursuivre : « Je pense que dans les transports en commun, c’est mieux de le porter ». « Pour le covid, comme pour les autres maladies, je me sens plus en sécurité avec le masque » ajoute Anna.
Antonin, jeune collégien, ne s’en séparera pas non plus. Il a constaté que ce lundi, dans les transports en commun bisontins, les comportements étaient très différents. Même constat pour Angélique, qui reste méfiante. « Certains ont peut-être le covid sans même le savoir. Alors, je préfère me protéger ». « J’ai une santé trop fragile » conclut-elle.
Le micro-trottoir de la rédaction