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La France vit actuellement sa cinquième vague épidémique. Les variants Delta et Omicron sont les conséquences des nombreuses contaminations que nous connaissons actuellement. Cette situation épidémique se constate depuis plusieurs jours dans les centres de dépistage bisontins. Celui situé à Planoise bat des records d’affluence. Présentant des symptômes ou tout simplement à la recherche d’un pass sanitaire pour pouvoir continuer à travailler, les visiteurs sont nombreux. Certains ne sont pas encore vaccinés, mais d’autres, même si leur schéma vaccinal est incomplet, semble avoir de nouveau contracté le virus.  

Longues heures d’attente

Les conditions d’accueil du public sont précaires. Les attentes sont longues et il n’est pas possible de pouvoir s’asseoir convenablement en attendant son tour. La ville de Besançon a bien conscience de cette situation. Gilles Spicher, l’élu en charge de la santé, a pu le constater. Il assure qu’une réflexion est menée sur ce point. D’autant plus que le nouveau protocole mis en place dans les écoles devrait encore aggraver la situation. A la ville de Besançon, on rappelle que la gestion de ces structures est assurée par l’Agence Régionale de Santé et deux laboratoires bisontins.

prelevement covid

D’autres solutions

Précisons également que ces tests PCR ne sont plus gratuits pour les personnes qui ne sont pas encore vaccinées. Pour désengorger un peu ces structures, il est rappelé que les pharmacies et les laboratoires assurent également des tests.

 

Le reportage de la rédaction

 


C’est un véritable coup de théâtre qui s’est produit hier soir à l’Assemblée Nationale. Mise en minorité, la majorité et le gouvernement ne sont pas parvenus à finaliser l’examen du projet de loi « renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire Â», devant instaurer un passe vaccinal à la place du passe sanitaire. Une majorité de parlementaires ont refusé la poursuite des débats hier soir.

 Il s’agit d’un véritable camouflet pour l’exécutif qui ne peut que constater le retard que va prendre l’adoption de la loi. Cette séance était présidée par la parlementaire doubiste Annie Genevard. Les débats devraient reprendre aujourd’hui ou demain. Il ne reste pas moins que 515 amendements sont encore à examiner sur les 700 déposés après plus de sept heures de débats.

Enorme surprise à l’Assemblée Nationale. L’examen du projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal a fait l’objet d’une suspension hier. Une majorité de parlementaires ont refusé la poursuite des débats hier soir. C’est désormais la conférence des présidents de groupes parlementaires du Palais Bourbon d’inscrire la suite de l’examen de ce texte à l’agenda de l’assemblée. L’adoption est donc repoussée.

En pleine cinquième vague épidémique, alors que le nombre des contaminations dues aux variants Delta et Omicron bat des records, les députés examinent ce lundi le projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal. Au cours de son intervention, Olivier Veran, le ministre de la santé, a indiqué qu’il ne s’agissait pas de « restreindre les libertés Â» mais de « protéger Â». 

Le député jurassien LR Jean-Marie Sermier regrette que la politique sanitaire menée par le gouvernement Â« divise Â» le pays.  Le parlementaire, issu de la circonscription du pays de Louis Pasteur, pense que la possession d’un schéma vaccinal complet assure une bonne protection, dans le sens où il protège des formes les plus graves du coronavirus. Le parti Les Républicains a déposé plusieurs amendements sur le texte discuté. Ils portaient notamment sur la vaccination des mineurs, la vérification par les restaurateurs des cartes d’identité de leurs clients et la stratégie vaccinale dans les écoles de la nation.

L'interview de la rédaction

 

La Ville de Besançon a décidé de réduire la jauge des séances publiques à la patinoire de Besançon à 500 personnes maximum. Il est rappelé que cette nouvelle mesure s’ajoute à l’obligation du port du masque dans l’intégralité de la patinoire. Les personnes âgées de 6 ans et plus sont concernées par cette mesure.

En ce début d’année 2022, la ville de Besançon s’active pour accélérer la campagne de vaccination. Marqué par la recrudescence spectaculaire des contaminations de COVID-19, ce début d’année sera encore une fois synonyme de lutte contre l’épidémie. Pour pallier la fermeture du centre de vaccination de Micropolis, la ville de Besançon va ouvrir deux nouveaux sites. La polyclinique de Franche-Comté accueillera les personnes désirant se faire vacciner dès le 10 janvier, tandis que le gymnase Résal accueillera le public à partir du 17 janvier. L’objectif est de vacciner 4 000 à 5 000 personnes par semaine à Besançon.  

 

 

Alors qu’un nouveau protocole sanitaire est entré en vigueur en cette rentrée scolaire, le syndicat SNUIPP-FSU monte au créneau et dénonce une nouvelle fois encore la méthode de communication du gouvernement, et notamment du ministère de l’éducation nationale, et les décisions prises. Ces enseignants dénoncent « des mesures qui vont à l’encontre de la sécurité sanitaire des enfants, des adultes et des familles, pour préserver l’économie nationale Â».

Le syndicat rappelle que le maintien de l’ouverture des écoles nécessite : le recrutement d’enseignants « pour permettre les remplacements et diminuer les effectifs, la fermeture des classes pour une semaine dès le premier cas positif, l’installation de capteurs de CO2 dans les classes, la mise en place de tests de façon régulière et la distribution de masques réellement protecteurs aux personnels Â».  Pour Amélie Lapprand, co-secrétaire du SNUipp-FSU du Doubs, les crises s’enchaînent et « aucune leçon n’est tirée Â».

L'interview de la rédaction : Amélie Lapprand

 


Dans le JDD, Arnaud Fontanet, le membre du Conseil scientifique, a déclaré que le pic du nombre de cas de Covid-19 « devrait culminer mi-janvier Â». Toujours dans cet interview, il s’est dit confiant « qu’à terme Â», ce virus rejoigne « les autres virus saisonniers Â». Pour Olivier Véran, « cette cinquième vague sera peut-être la dernière Â». Précisant qu’Omicron est tellement contagieux qu’il « va entraîner immunité renforcée Â» sur la planète.

 Des propos tenus, alors que la France bat des records de contamination. Depuis mercredi dernier, plus de 200.000 contaminations ont été enregistrées quotidiennement.

 

Ce dimanche matin dans le JDD, Olivier Veran a annoncé la mise en place d’un protocole d’isolement simplifié à compter de ce lundi 3 janvier.

Ainsi, la durée d’isolement pour les personnes disposant d’un schéma vaccinal complet est désormais de sept, jours. Et ce, quel que soit le variant. L’isolement pourra être levé au bout de cinq jours si le test antigénique ou PCR est négatif. Par ailleurs, il n’y aura plus de quarantaine pour les personnes cas contact, dont le schéma vaccinal est complet.  

Rappelons également qu’à partir de ce lundi, le port du masque devient obligatoire dès 6 ans dans certains liens publics. Son port est imposé dans les bus, trains, cafés, restaurants, les enceintes sportives, les lieux de culte,  les marchés et à l’extérieur dans les territoires où les préfets et les maires ont rétabli le port du masque.  Cette règle ne s’impose pas pour la pratique des activités artistiques et sportives. Jusqu'à présent, le port du masque obligatoire dans certains lieux publics ne concernait que les enfants de 11 ans et plus.

Dans son bulletin hebdomadaire, l’Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté indique que la circulation du virus de la Covid-19 est très active dans la région. Le taux d’incidence s’établit à 736 pour 100.000 habitants. Il est de 220 pour 100.000 habitants concernant la tranche d’âge des plus de 65 ans.  La variant Omicron continue de gagner du terrain, dépassant de 50% de présence sur l’ensemble des criblages journaliers depuis le début de la semaine.

Par ailleurs, il est noté que « la situation demeure tendue au sein du système hospitalier Â». 850 personnes sont hospitalisées dans le cadre de l’épidémie, dont 137 en service de soins critiques et de réanimation.