Dans un communiqué de presse, Laurent Croizier, député Modem du Doubs, représentant l’opposition municipale à Besançon, réagit à l’installation de sept caméras de vidéoprotection dans la cité comtoise. Il regrette qu’Anne Vignot, la maire écologiste, n’ait pas « entendu plus tôt les demandes de l’opposition municipale et celles de la police nationale et de la justice ».
Il invite la municipalité à changer "de braquet en matière de politique de sécurité : poursuivre l’installation de nouvelles caméras, recruter les 18 policiers municipaux manquants depuis 2020, armer la police municipale et créer une brigade de soirée au sein de la police municipale ».
Avant de traiter ce genre d’affaire, il est toujours bon de se rappeler que le journalisme se base sur des faits, et que seuls les faits sont indiscutables. Cette approche déontologique est encore plus vraie en politique. Elle évite les incompréhensions et les influences éventuelles. Chaque décision n’est jamais anodine et mérite d’être recontextualisée, tout en essayant de comprendre le pourquoi du comment. Les réactions politiques et syndicales, qui ont suivi le courrier de la Ville de Besançon, suite à une démarche anonyme, après de prétendus vols dans un immeuble du quartier de Trépillot, demandent cette approche.
Rappelons les faits. En avril dernier, la cité comtoise reçoit un courrier anonyme. Maladroitement, une élue de la majorité s’engage dans une réponse écrite, dans laquelle on demande aux concernés de dénoncer les agents municipaux, qui pourraient être à l’origine de ces vols. Lors du dernier conseil municipal, l’élu LR Ludovic Fagaut brandit le courrier, pointe la décision et quitte théâtralement la salle, en compagnie du député Modem Laurent Croizier, et leurs soutiens. Ce mercredi, l’intersyndicale de la Ville et de Grand Besançon Métropole est montée au créneau à son tour et menace de faire grève pour dénoncer l’initiative municipale.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Une enquête administrative
Anne Vignot reconnaît « une erreur » dans la manière avec laquelle la Ville de Besançon et son adjointe ont traité le problème. « Cela ne se fait pas » explique l'édile, qui exprime clairement son désaccord par rapport à l’écrit et son contenu. Elle rappelle néanmoins qu’une enquête administrative, qui a pris du retard, a été lancée en juillet dernier. Elle a été réactivée cet été et fait suite à plusieurs dénonciations de ce type, survenues déjà durant l’année 2023. Pour la Maire et présidente de Grand Besançon Métropole, « il n’était pas question de rendre publique cette enquête administrative. Elle rappelle que ce choix s’est effectué dans le respect des convenances et pour ne pas jeter l’opprobre sur les agents bisontins. Elle le redira demain aux syndicats, qui ont demandé à la rencontrer.
« Une manipulation politique »
Anne Vignot n’est pas dupe. La réaction théâtrale de l’opposition municipale s’inscrit dans la visée des élections municipales de 2026. « Une chose est certaine. Ils ont bien l’intention de mener une campagne des municipales qui ne sera pas sur le fond, mais qui cherchera à égratigner mon image et celle de mon équipe. Quoiqu’il en soit, je serai toujours sereine, droite et intègre. Je le démontrerai en permanence ».
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Un soutien au pouvoir d’achat des agents
Anne Vignot rappelle que le pouvoir d’achat des agents et la lutte contre la précarisation ont toujours été une préoccupation durant ce mandat. Elle rappelle les décisions importantes qui ont été prises ces dernières années. « 300 agents supplémentaires ont basculé d’un CDD à un CDI, la moitié d’entre eux bénéficient désormais d’une grille indiciaire plus favorable et 2,8 millions d’euros ont été budgétisés pour l’amélioration de leur pouvoir d’achat. Soit une augmentation de 600 à 800 euros pour 2.400 agents ». Selon Mme Vignot, « de telles décisions n’avaient pas été prises depuis plusieurs décennies’.
La Ville de Besançon a souhaité rapidement dissipé la polémique concernant l’absence de Jean-Louis Fousseret, ancien maire de Besançon, à l’anniversaire des dix ans du tram. La maire écologiste Anne Vignot explique que « Jean-Louis Fousseret avait informé la ville de son absence, mais qu’il avait accepté d’être filmé » dans le reportage qui a été réalisé pour l’occasion.
Par ailleurs, si les écologistes reconnaissent, qu’à l’époque, ils avaient « contesté le tracé, pour lequel ils s’étaient abstenus, lors du vote, pour le risque de saturation automobile aux nœuds, que constituent les ponts, ils ne « votèrent pas contre un investissement pour la création du tram ». La campagne des municipales est lancée à Besançon.
Concernant les élections législatives. Anne Vignot, Maire de Besançon, se félicite du score obtenu, à Besançon, par le camp républicain, qui a recueilli 72,4% des suffrages dimanche soir, et qui a permis à Dominique Voynet et Séverine Véziès de terminer en tête à Besançon. L’édile bisontine remercie les électrices et les électeurs et Benoît Vuillemin, qui s’est désisté au lendemain du 1er tour. Face au renforcement du Rassemblement National, Anne Vignot appelle à la mise en place « urgente, de nouvelles réponses, dans le calme et la détermination, pour construire une nouvelle justice sociale et environnementale ».
Les travaux de la rue de Vesoul se poursuivent. Dernièrement le Conseil Départemental du Doubs annonçait une réouverture dans le courant du mois de juin. Rappelons qu’une partie de la route s’est effondrée en février dernier. Les autorités se mobilisent, mais les commerçants de ce territoire bisontin ne cachent pas leur lassitude et leur colère.
Samedi dernier, Anne Vignot, Maire de Besançon, a rencontré ces professionnels. Une déclaration de catastrophe naturelle a été effectuée, mais elle ne peut concerner que les enseignes dont l’activité est totalement arrêtée par ce dégât. Ce qui est le cas pour une seule d’entre elle, à savoir la station-service.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
Grand Besançon Métropole veut faire de la grande manifestation agricole nationale « Terres de Jim », qui se tiendra du 6 au 8 septembre prochain, un exemple en termes de gestion de l’eau et de protection de l’environnement. Rappelons que l’évènement se tiendra sur les communes de Mamirolle et de Gratteris. Près de 100.000 visiteurs et 1.000 bénévoles sont attendus pour cette grande finale nationale des concours de labours.
Ainsi dans ce cadre-là, la collectivité locale, qui tiendra un stand d’information et de sensibilisation, mettra en œuvre les infrastructures nécessaires « pour éviter la distribution de bouteilles d’eau sur le site ». « Nous organiserons l’accès à l’eau potable par des rampes d’eau » explique Anne Vignot, la présidente de Grande Besançon Métropole. Et de terminer : « C’est tout le cycle de l’eau qui sera traité, discuté, exposé et animé tout au long des trois jours de l’évènement ».
Grand Besançon Métropole veut profiter de ce grand rassemblement pour ainsi faire le point sur les actions qu’il mène pour protéger la ressource, la rendre consommable et de qualité et sensibiliser professionnels et usagers.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole
Anne Vignot a décidé de porter plainte pour cyber harcèlement, suite à l’action qu’elle a dénoncée, devant la justice, après l’intervention de deux militantes du collectif Némésis lors du Carnaval de la Ville, dimanche dernier. L’édile a reçu des centaines d’injures, des propos dégradants et des appels à commettre des crimes, dont des menaces de viol.
Anne Vignot fait savoir que ce vendredi, elle a rencontré Michel Callot, le président de la Fédération Française de Cyclisme, pour évoquer en sa compagnie un projet de construction d’un équipement sportif ( vélodrome, gymnase,…) que Grand Besançon Métropole entend développer sur son territoire.
La Présidente de la collectivité indique « qu’il est convenu de poursuivre ensemble la construction de ce projet ambitieux répondant à des enjeux sportifs, de santé et sociétaux. La Fédération Française de Cyclisme et son comité régional pourraient être des partenaires.
Anne Vignot, maire de Besançon, a porté plainte, ce lundi, pour dénoncer l’intervention et les affiches « antidémocratiques » de deux militantes du collectif « Némésis », dont l’une d’elles est étudiante à la faculté de droit de Besançon, durant le Carnaval ce dimanche après-midi. Lors du défilé, en passant devant la tribune, ces deux femmes ont brandi deux affiches sur lesquelles on pouvait lire « violeurs étrangers dehors » et « libérez nous de l’immigration ». Grande rue, une banderole a également été apposée sur une façade.
Au nom de la majorité municipale bisontine, Anne Vignot a dénoncé ‘un acte criminel et des idées immondes ». Pas question pour l’édile bisontine de laisser passer de tels actes, qui rappellent une triste période de notre histoire contemporaine. Mme la Maire rappelle les années 30, qui « ont amené le pire de l’histoire européenne ». Anne Vignot attend une réaction de « toute la classe politique », qui était présente et a assisté à cet acte. Elle rappelle que notre « démocratie, fragile, est composée de règles, droits et valeurs, qu’il convient de conserver et de protéger, pour limiter les débordements et la construction d’un appareil dictatorial ».
De nouvelles insultes
Dès l’annonce sur ses réseaux sociaux de sa démarche en justice, Anne Vignot a, de nouveau, reçu des insultes et des appels au viol. La Maire devrait également dénoncer ces propos devant la justice. Pour l’heure, ce lundi soir, aucune interpellation n’a eu lieu. Les deux femmes sont parvenues à se fondre dans la foule dimanche après-midi. Personne, à ce jour, ne sait vraiment comment elles ont réussi à rejoindre le cortège et combien de temps, elles ont pu manifester leur propagande ?
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
La Ville de Besançon définit une nouvelle organisation à son service « hygiène et santé » et lui donne également une nouvelle identité. Désormais, appelez-le « service de santé publique ». A travers cette perspective, Anne Vignot et son équipe s’engagent dans une démarche « une seule santé ». Pour faire simple, la majorité municipale veut s’inscrire dans une évolution plus large, répondant aux enjeux sanitaires et environnementaux d’aujourd’hui. L’objectif est de faire savoir et d’appliquer des actions reconnaissant que la santé va au-delà de l’hygiène individuelle, mais englobe d’autres composantes que sont la santé humaine, animale et environnementale dans un ensemble interconnecté. « Ce service fait un travail de coordination de toutes les actions qui peuvent être menées dans toutes nos politiques » explique Anne Vignot.
Engagement des différents services de la Ville
Ainsi, cette nouvelle démarche prend forme dans une approche globale, impliquant différents services de la ville de Besançon. Anne Vignot veut une réponse coordonnée face aux défis croissants en matière de santé publique tels que le changement climatique, les enjeux liés à l’alimentation, la nécessité d’une vaccination étendue, la lutte contre la sédentarité et la gestion des maladies vectorielles. Des actions qui s’organisent également avec Grand Besançon Métropole, via le Contrat Local de Santé.
Trois grands champs
Le service santé publique s’articule ainsi autour de trois grands champs que sont : la salubrité publique santé environnement, la prévention et la promotion de la santé et la vaccination. C’est dans ce cadre-là que de nombreuses actions sont mises en œuvre, avec différents autres partenaires et experts, comme : la lutte contre les îlots de chaleur, la présence du moustique tigre et les piqûres de tique, la qualité de l’air, … . Précurseur dans ce domaine, en se dotant d’un service spécifique depuis 1890, la Ville de Besançon continue d’exister dans ce domaine. Elle organisera, en 2024, les états généraux de la santé en région, et, en 2025, le colloque national du réseau français Villes-Santé.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot