Grand Besançon Métropole veut faire de la grande manifestation agricole nationale « Terres de Jim », qui se tiendra du 6 au 8 septembre prochain, un exemple en termes de gestion de l’eau et de protection de l’environnement. Rappelons que l’évènement se tiendra sur les communes de Mamirolle et de Gratteris. Près de 100.000 visiteurs et 1.000 bénévoles sont attendus pour cette grande finale nationale des concours de labours.
Ainsi dans ce cadre-là, la collectivité locale, qui tiendra un stand d’information et de sensibilisation, mettra en œuvre les infrastructures nécessaires « pour éviter la distribution de bouteilles d’eau sur le site ». « Nous organiserons l’accès à l’eau potable par des rampes d’eau » explique Anne Vignot, la présidente de Grande Besançon Métropole. Et de terminer : « C’est tout le cycle de l’eau qui sera traité, discuté, exposé et animé tout au long des trois jours de l’évènement ».
Grand Besançon Métropole veut profiter de ce grand rassemblement pour ainsi faire le point sur les actions qu’il mène pour protéger la ressource, la rendre consommable et de qualité et sensibiliser professionnels et usagers.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole
Anne Vignot a décidé de porter plainte pour cyber harcèlement, suite à l’action qu’elle a dénoncée, devant la justice, après l’intervention de deux militantes du collectif Némésis lors du Carnaval de la Ville, dimanche dernier. L’édile a reçu des centaines d’injures, des propos dégradants et des appels à commettre des crimes, dont des menaces de viol.
Anne Vignot fait savoir que ce vendredi, elle a rencontré Michel Callot, le président de la Fédération Française de Cyclisme, pour évoquer en sa compagnie un projet de construction d’un équipement sportif ( vélodrome, gymnase,…) que Grand Besançon Métropole entend développer sur son territoire.
La Présidente de la collectivité indique « qu’il est convenu de poursuivre ensemble la construction de ce projet ambitieux répondant à des enjeux sportifs, de santé et sociétaux. La Fédération Française de Cyclisme et son comité régional pourraient être des partenaires.
Anne Vignot, maire de Besançon, a porté plainte, ce lundi, pour dénoncer l’intervention et les affiches « antidémocratiques » de deux militantes du collectif « Némésis », dont l’une d’elles est étudiante à la faculté de droit de Besançon, durant le Carnaval ce dimanche après-midi. Lors du défilé, en passant devant la tribune, ces deux femmes ont brandi deux affiches sur lesquelles on pouvait lire « violeurs étrangers dehors » et « libérez nous de l’immigration ». Grande rue, une banderole a également été apposée sur une façade.
Au nom de la majorité municipale bisontine, Anne Vignot a dénoncé ‘un acte criminel et des idées immondes ». Pas question pour l’édile bisontine de laisser passer de tels actes, qui rappellent une triste période de notre histoire contemporaine. Mme la Maire rappelle les années 30, qui « ont amené le pire de l’histoire européenne ». Anne Vignot attend une réaction de « toute la classe politique », qui était présente et a assisté à cet acte. Elle rappelle que notre « démocratie, fragile, est composée de règles, droits et valeurs, qu’il convient de conserver et de protéger, pour limiter les débordements et la construction d’un appareil dictatorial ».
De nouvelles insultes
Dès l’annonce sur ses réseaux sociaux de sa démarche en justice, Anne Vignot a, de nouveau, reçu des insultes et des appels au viol. La Maire devrait également dénoncer ces propos devant la justice. Pour l’heure, ce lundi soir, aucune interpellation n’a eu lieu. Les deux femmes sont parvenues à se fondre dans la foule dimanche après-midi. Personne, à ce jour, ne sait vraiment comment elles ont réussi à rejoindre le cortège et combien de temps, elles ont pu manifester leur propagande ?
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
La Ville de Besançon définit une nouvelle organisation à son service « hygiène et santé » et lui donne également une nouvelle identité. Désormais, appelez-le « service de santé publique ». A travers cette perspective, Anne Vignot et son équipe s’engagent dans une démarche « une seule santé ». Pour faire simple, la majorité municipale veut s’inscrire dans une évolution plus large, répondant aux enjeux sanitaires et environnementaux d’aujourd’hui. L’objectif est de faire savoir et d’appliquer des actions reconnaissant que la santé va au-delà de l’hygiène individuelle, mais englobe d’autres composantes que sont la santé humaine, animale et environnementale dans un ensemble interconnecté. « Ce service fait un travail de coordination de toutes les actions qui peuvent être menées dans toutes nos politiques » explique Anne Vignot.
Engagement des différents services de la Ville
Ainsi, cette nouvelle démarche prend forme dans une approche globale, impliquant différents services de la ville de Besançon. Anne Vignot veut une réponse coordonnée face aux défis croissants en matière de santé publique tels que le changement climatique, les enjeux liés à l’alimentation, la nécessité d’une vaccination étendue, la lutte contre la sédentarité et la gestion des maladies vectorielles. Des actions qui s’organisent également avec Grand Besançon Métropole, via le Contrat Local de Santé.
Trois grands champs
Le service santé publique s’articule ainsi autour de trois grands champs que sont : la salubrité publique santé environnement, la prévention et la promotion de la santé et la vaccination. C’est dans ce cadre-là que de nombreuses actions sont mises en œuvre, avec différents autres partenaires et experts, comme : la lutte contre les îlots de chaleur, la présence du moustique tigre et les piqûres de tique, la qualité de l’air, … . Précurseur dans ce domaine, en se dotant d’un service spécifique depuis 1890, la Ville de Besançon continue d’exister dans ce domaine. Elle organisera, en 2024, les états généraux de la santé en région, et, en 2025, le colloque national du réseau français Villes-Santé.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
A Besançon, le premier arbre de la nouvelle place de la Révolution a été planté ce mardi matin. Pour rappel, un vaste projet de végétalisation de ce lieu, devenu un ilot de chaleur, sera mené au long de ces prochains mois. Après les récents travaux et fouilles archéologiques désormais terminés, le premier arbre, un chêne chevelu d’Europe a été planté ce matin par Anne Vignot, Marie-Guite Dufay, et une classe de primaire de l’école d’Helvétie.
Armés de pelles, élus et enfants ont rempli de terre la fosse qui accueille désormais « Hector », un chêne chevelu d’Europe, le premier des 41 arbres qui seront plantés sur la place de la Révolution. « Cette place n’était pas du tout adaptée aux changements climatiques dramatiques que nous vivons. Nous devons remettre les cycles dans leurs fonctionnements, et nous voulons véritablement une place qui soit cette du vivant » indiquait Anne Vignot, la maire écologiste de Besançon. En effet, ce lieu est devenu presque entièrement minéral au fil des années, ce qui s’est révélé problématique face aux températures estivales de plus en plus élevées. La place de la Révolution est devenue un des principaux îlots de chaleur de la boucle bisontine. En raison de son manque de fraîcheur et d’équipements, la place est désertée par les habitants et les touristes, en dehors des temps de manifestations qu’elle peut accueillir. C’est pourquoi la plantation d’arbres permettra de profiter de l’ombre qui lui manque, et cette végétalisation permettra également l’implantation de nouveaux mobiliers. 41 arbres devraient être plantés ces prochaines semaines, comprenant 31 essences différentes. Il s’agit d’un projet de 610 000 € que se partagent essentiellement la Ville, la Région et le Département.
« Ce sont ces jeunes qui vont hériter de ce que nous faisons aujourd’hui, il est urgent qu’on adapte notre territoire au changement climatique, chacun doit prendre sa part. Ces arbres sont un cadeau pour vous. Cet arbre vous est dédié, c’est pour vous qu’on fait ça. Nous souhaitons vous transmettre la planète des jours heureux » indiquait Anne Vignot aux écoliers présents à ses côtés. Les élèves de CM1 et CM2 de l'école Helvétie, comme trois autres classes du centre-ville, suivent pendant plusieurs mois, un parcours écocitoyen pour apprendre l'histoire de cette place, mais aussi de quelle façon fonctionne un arbre, comment se déroule le cycle de l'eau, etc. Ce « Quercus Cerris », chêne chevelu de son nom vernaculaire, a été préparé pendant toute sa croissance par les pépiniéristes à être transplanté, et ses racines et radicelles pourront se développer désormais dans une fosse d'environ 40 m3 par arbre. Comme Hector, tous les arbres disposeront d’un prénom choisi par les enfants des écoles.
Anne Vignot, maire de Besançon :
Anne Vignot, Maire de Besançon, vient d’envoyer un courrier à Elisabeth Borne et Clément Beaune, le ministre des Transports, dans lequel elle leur demande de développer l’offre de train de nuit, en ouvrant des lignes reliant les régions entre elles et ces dernières aux villes européennes. Cette démarche fait suite à la mobilisation, organisée hier par le collectif « Oui aux trains de nuit » et Alternatiba à la gare Viotte de Besançon.
L’accord trouvé cet après-midi entre les députés et sénateurs en commission mixte paritaire sur le projet de loi immigration suscite de vives réactions dans le monde politique. Après le parti socialiste du Doubs qui appelle les députés de la majorité présidentielle Eric Alauzet et Laurent Croizier à respecter leurs électeurs, Anne Vignot, la maire de Besançon, a interpellé à son tour les députés et sénateurs de Franche-Comté, hors Rassemblement National, en leur demandant de ne pas voter ce texte qui va à l’encontre du respect des Droits de l’Homme. De son côté, la bisontine Séverine Véziès, membre de la coordination de la France Insoumise, demande également à Eric Alauzet et Laurent Croizier « de se ressaisir et de voter contre ce texte, en restant fidèles à leurs engagements ».
Ce lundi, le député européen Benoît Biteau est de passage dans le département du Doubs. Il vient parler d’agriculture et notamment décliner les 10 mesures phares du groupe écologiste pour une agriculture alternative, « protectrice de la santé des agriculteurs et des consommateurs, de la biodiversité, de l’environnement et du climat et soucieuse de la bonne santé financière de ces professionnels ».
Benoît Biteau veut que les politiques publiques mises en œuvre par l’Europe cessent « de soutenir les intérêts des grands laboratoires », mais soient en capacité de relever les défis contemporains, pour une agriculture répondant aux enjeux de son époque. L’élu demande « une autre utilisation de l’argent public afin qu’il cesse de perfuser une agriculture, qui devrait se réinventer ». Aujourd’hui, la Politique Agricole Commune représente 38% du budget de l’Union Européenne. Une somme conséquente qui mérite d’être utilisée pour les professionnels et en direction de ceux qu’ils nourrissent.
Dix mesures phares pour lutter contre le lobbying
Installer massivement des agriculteurs, faciliter la transmission des fermes, former ces professionnels, accompagner la transition vers une alimentation durable, le soutien à la transition agroécologique, … font partie des mesures que souhaitent mettre en œuvre les écologistes. Des élus qui dénoncent l’interventionnisme des grands groupes, qui viennent s’octroyer une partie des moyens financiers existants pour mieux asseoir leurs intérêts. Sans se soucier des conséquences sur la santé, l’environnement et l’avenir de l’agriculture. Benoît Biteau fait référence aux dernières décisions liées à l’utilisation du glyphosate, qui a été prolongée de 10 ans, « sur les bases d’un document écrit par Bayer, lui-même ».
L'interview de la rédaction / Benoît Biteau, eurodéputé écologiste
La Ville de Besançon rend hommage à Léonard Gianadda, qui s’est éteint. « Cet amoureux de Rodin, grand ami de la France, avait dernièrement offert une statue d’Auguste Rodin, représentant Victor Hugo, à la cité comtoise. « Par ce geste, il voulait corriger ce qu’il considérait comme une injustice » écrit la municipalité bisontine. Il voulait que la ville natale de Victor Hugo puisse ériger un Rodin au cœur de la cité. Une création qui trônera prochainement dans le futur quartier de Saint Jacques, à proximité de la bibliothèque.