Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole, a envoyé une lettre ouverte au futur président de la CCI Saône-Doubs, dont l’élection est en cours. L’élue aimerait connaître ses intentions concernant la politique qu’il souhaite mener avec La collectivité , « première agglomération de Franche-Comté ».
Il est précisé que le Grand Besançon « souhaite continuer à agir demain avec ce nouvel interlocuteur ». Mme Vignot ne cache pas ses interrogations « sur le nouveau projet qui sera développé sur l’ensemble du territoire du Doubs et de la Haute-Saône ». Il est précisé qu’elle prendra contact avec le nouvel exécutif de la CCI fusionnée « au lendemain de son élection ».
Anne Vignot, la Maire de Besançon , ira ce matin, à 11h30, à la rencontre des salariés de l’usine bisontine Flowbird. Suite à la prise de parole du PDG du groupe mercredi, les salariés mobilisés avaient décidé la semaine dernière de se rassembler de nouveau. La situation du site bisontin les questionne.
Pour la énième fois, il est revendu à un fonds d’investissement américain. En 18 ans, la valeur de l’entreprise a été multipliée par 10, laissant des dividendes de plus en plus importants aux dirigeants actionnaires, oubliant les salariés qui, pourtant, eux aussi créent de la richesse et donnent de la valeur à leur société.
A l’occasion de la mission opérationnelle transfrontalière, qui s’est fixée comme objectif de défendre les intérêts des territoires transfrontaliers, Joël Giraud, le secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité, est à Morteau ce mardi. Cet évènement se déroule sur deux journées à Morteau et La-Chaux-de-Fonds, en Suisse voisine. Parmi les élus concernés, Annie Genevard, député du Doubs, Cédric Bole, Maire de Morteau, Anne Vignot, Maire de Besançon et Philippe Alpy, vice-président du conseil départemental du Doubs
Cela fait partie des grands axes du mandat d’Anne Vignot, et des ambitions qu’elle veut transmettre à la ville de Besançon. Selon la maire, il est nécessaire de lutter contre les préjugés et de promouvoir les femmes dans tous les secteurs, et celui de la culture en particulier. La Ville de Besançon est d’ailleurs partie d'un constat du ministère de la Culture qui évalue le niveau d'égalité des femmes et des hommes dans les différents domaines culturels en France. Un constat relevé aussi par l’Observatoire des inégalités, pointant des résultats qui peuvent paraître alarmants. Par exemple, dans le monde de la musique, seulement 14% des artistes programmés sont des femmes. Leur part au sein des professionnels de la culture reste minoritaire encore aujourd'hui et leurs revenus, issus de la création ou du travail salarié, demeurent inférieurs à ceux des hommes. Moins programmées dans les lieux de diffusion, moins audibles dans les médias et avec des œuvres qui souffrent souvent d'un défaut de visibilité, les femmes sont aujourd'hui encore reléguées à un rôle secondaire. « Nous n’allons pas provoquer de révolution culturelle du jour au lendemain » souligne Aline Chassagne, adjointe à la maire, déléguée à la culture, au patrimoine historique et musées, et équipements culturels. « Mais c’est une progression qui doit venir petit à petit » poursuit-elle. Une volonté et des ambitions portées par la ville de Besançon et par Anne Vignot, qui a toujours affiché son engagement dans la cause féminine. Parmi ses adjointes, Élise Aebischer est en charge notamment de l'égalité femmes-hommes au sein de l'administration de la Ville, ce qui n'avait pas jamais existé jusqu'à l'année dernière à Besançon.
Parmi les temps forts :
L'exposition Juliette Roche, l'Insolite au musée des beaux-arts et d'archéologie qui s'achèvera le 19 septembre 2021 avec une programmation dense se terminant par les journées du "matrimoine". Le week-end "Les Bisontines à la maison Colette" les 2 et 3 octobre organisé par la Ville de Besançon, le Bastion et La Rodia permettra au public d'assister à des concerts de Komorebi et Leopoldine HH, conférences et à une pièce de théâtre inédite "Colette et ses amies" avec Jeanne Balibar dans le rôle de Colette, Hélène Babu, Julie Brochen et Marie Desgranges du metteur en scène Jacques Neefs.
L'orchestre Victor Hugo Franche-Comté donnera carte blanche le 18 novembre au Théâtre Ledoux à Dina Gilbert, jeune cheffe d'orchestre surdouée du Grand Ballet canadien de Montréal.
La Maison Victor Hugo proposera l'exposition Ni courtisane ni ménagère consacrée à Victor Hugo et au droit des femmes du 22 septembre au 24 janvier.
Des conférences se dérouleront dans plusieurs lieux, dont le musée des beaux-arts, les 18 et 19 septembre, à la Maison Colette le 2 octobre, à la médiathèque Nelson Mandela le 22 octobre ou encore à la bibliothèque d'étude et de conservation le 26 novembre.
Aline Chassagne, adjointe à la maire, déléguée à la culture, au patrimoine historique et musées, et équipements culturels :
La prise de position d’Anne Vignot a beaucoup fait réagir. Parfois durement, très durement même. Dans un tweet, la Maire de Besançon s’est dit prête à accueillir dans la cité comtoise, des Afghanes et des Afghans. Cette démarche s’inscrit dans un élan de solidarité lancé par les maires écologistes de plusieurs villes françaises. Déterminée et campée sur ses positions, Anne Vignot fait savoir à celles et ceux qui réagissent à ses propos qu’elle continuera d’appliquer ses valeurs humaines dans son action politique. Mme Vignot pense à ces femmes et ces hommes qui vivent une véritable détresse et sont confrontés à une véritable violence.
Un pays avec des valeurs humanistes
Anne Vignot rappelle qu’en pleine guerre, en pleine occupation, la France a bénéficié de l’aide et du soutien de nombreux pays. « Nous avons été heureux de bénéficier de cette aide. Certains ont pu aller se réfugier aux Etats-Unis ou dans d’autres pays » explique l’édile bisontine. Une réunion s’est encore tenue ce mardi à Besançon pour organiser cet éventuel accueil, afin qu’il se déroule dans les meilleures conditions.
L'interview de la rédaction
Alors que la situation en Afghanistan empire de jour en jour, après l’abandon du pays par le gouvernement aux mains des talibans, et qu’une polémique enfle autour des propos d’Emmanuel Macron ayant évoqué les flux migratoires, Anne Vignot a réagi aujourd’hui sur les réseaux sociaux. La maire de Besançon a notamment annoncé que la ville était prête à accueillir les afghans et afghanes qui chercheraient refuge. « Nous avons les capacités d’accueillir dignement » a-t-elle déclaré à l’attention du président de la république.
Maire écologiste, je réponds au devoir d'humanité de la France et annonce que ma ville de #Besançon est prête à accueillir les Afghanes et Afghans qui cherchent refuge en France et arriveront sur notre sol. @EmmanuelMacron nous avons les capacités d'accueillir dignement.
— Anne Vignot (@Anne_Vignot) August 17, 2021
Un an après son élection à la tête de la ville de Besançon, Anne Vignot, la maire écologiste, a tenu une conférence de presse ce matin pour faire le point sur sa politique, sa méthode et les projets qu’elle défend avec son équipe. Les grands projets, la crise sanitaire, la sécurité, l’éducation, la sport, la transition écologique, … autant de thèmes que la Maire de Besançon a évoqué avec franchise, sincérité et détermination. A ses côtés, Abdel Ghezali, son 1er adjoint en charge des sports, Elise Aebischer, en charge des relations aux usagers, des ressources humaines, de l’égalité femmes-hommes, Pascale Billerey, en charge du projet éducatif de territoire, Hasni Alem, adjoint référent des quartiers Palente, Orchamps, Clairs Soleils et Vareilles et Anthony Poulin, en charge notamment des finances, de la commande publique et de la mise en œuvre des objectifs de développement durable.
Tout d’abord, Anne Vignot a conscience que sa façon de gérer la ville et d’appliquer la politique pour laquelle elle a été élue a « bousculé » les habitudes. Néanmoins, elle se félicite de cette méthode de travail, faite de transparence et d’ouverture sur l’extérieur. « Avec le faible taux de participation lors des dernières élections municipales, nous devons mener une politique qui soit comprise par nos concitoyens » explique-t-elle. Et de continuer : « J’écoute. Je consulte. Je tranche ». Mme la Maire évoque « une année dense et intense », largement perturbée par la crise sanitaire. L’organisation sanitaire, ses conséquences économiques, sociales et financières ou encore le maintien des services publics et administratifs de la ville ont mobilisé pleinement les élus et les agents depuis plus d’un an.
La patte Anne Vignot
« Je n’ai aucun regret » explique Anne Vignot, lorsqu’on lui demande de faire un point sur cette première année aux responsabilités. Et de conclure : « Je ne suis pas une femme de regret ». L’implication de la société civile et de la population dans la vie municipale, ses choix contestés concernant le doublement de la RN57 et la Grande Bibliothèque sur le site Saint-Jacques, la création d’une convention citoyenne et d’un GEEC pour le projet d’écoquartier des Vaîtes sont assumés. L’augmentation du budget du Centre Communal d’Action Sociale, la création d’une réserve sanitaire pour assurer la continuité des services périscolaire et scolaire, l’aide à la création de centres de dépistage et de vaccination, l’instauration d’une plateforme téléphonique, l’appel à l’état pour la création de postes supplémentaires de policiers nationaux pour la lutte contre l’insécurité, les trafics de drogue et les rodéos, une nouvelle convention entre la police nationale et la police municipale, l’augmentation constante du nombre de repas et de places dans les cantines scolaires, la prise en compte de la précarisation des animateurs périscolaire, la rénovation énergétique des écoles et des gymnases, la lutte contre les îlots de chaleur, le soutien aux acteurs associatifs et économiques,… font partie des grandes actions poursuivies par la nouvelle majorité municipale.
Poursuivre la feuille de route
La réhabilitation du quartier de Planoise, la poursuite de la déconstruction des derniers bâtiments aux 408, la création de nouvelles pistes cyclables, la modernisation des équipements sportifs, la mise en place d’un nouveau projet éducatif, engageant tous les partenaires locaux, l’accompagnement dans les quartiers populaires de la ville, … font partie des projets que la Ville poursuivra et mettra en œuvre. Une politique tournée vers « la transformation de la ville de Besançon » en ciblant les enjeux de demain.
D’autres annonces
Un travail sur la gratuité des transports urbains pour les moins de 26 ans sera engagé dès le mois de septembre. Il portera également sur le transport ferroviaire. Dès la rentrée, la majorité municipale formulera des propositions pour faire cesser les incivilités qui nuisent à la tranquillité des personnes. Enfin, lors du conseil municipal du 30 septembre prochain, Anne Vignot, suite aux différents documents qui lui ont été remis, fera des propositions concrètes pour réorienter le projet d’écoquartier des Vaîtes.
Dans sa longue journée de prise officielle de fonction, Jean-François Colombet, le nouveau préfet du Doubs, successeur de Joël Mathurin, parti dans le Morbihan, a été reçu par Anne Vignot, la Maire écologiste de Besançon.
Mme Vignot a expliqué l’importance pour elle d’entretenir cette relation de proximité, qu’elle juge parfois « complexe » avec l’état. « Il faut pouvoir se coordonner » a expliqué Mme la Maire. Jean-François Colombet tient à instaurer une relation « équitable », basée « sur le dialogue ». Il juge important de laisser s’exprimer « toutes les opinions et les avis ». Lors de cette visite, le Préfet du Doubs a tenu à préciser qu’à travers lui, « ce sont tous les services de l’état qu’il représente ».
En ce début de semaine, M Colombet a également plusieurs autres rendez-vous à honorer. Deux cérémonies sont prévues ce matin : Au Mémorial des Glacis et à l’Esplanade du Souvenir. A 15h30, une rencontre est prévue avec la presse régionale.
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C’est l’heure de faire les comptes à la Ville de Besançon. Jeudi, lors du dernier conseil municipal avant le mois de septembre, l’adjoint aux finances présentera à l’ensemble du conseil municipal l’impact de la crise sanitaire sur le budget de la collectivité. En chiffres, cet impact se mesure à hauteur de 1,14 million d’euros en plus de ce qui était prévu. La Ville avait lors de la présentation de son budget prévisionnel prévu 1 million d’euros pour pallier cela et devra donc trouver des moyens de financer le surplus. Pour entrer dans le détail, l’impact de la crise au sein de la collectivité se justifie notamment par l’absence de revenus issus des taxes sur les jeux du Casino JOA, par la gratuité des musées, l’exonération des terrasses, ainsi que la location du Kursaal.
Pour trouver des financements, la Ville de Besançon souhaite se doter d’un questionnaire qui sera soumis aux différentes banques. La collectivité recherche une éthique parfaite chez l’institut bancaire qui financera la Ville. Les questions porteront sur la transparence de la banque, sur leurs actions en termes d’environnement (financement d’énergie fossile par exemple), ainsi que sur les actions sociales mises en place au sein de l’entreprise (Lutte contre les discriminations, parité salariale, etc…). Besançon est la première collectivité en France à mettre en place ce type de démarche auprès de ses potentiels partenaires bancaires.
Anne Vignot et ses adjoints ont aussi dévoilé leur stratégie de développement touristique. La Ville, désormais doublement labellisée à l’UNESCO, veut retrouver son statut de « Commune Touristique ». Ce label français reconnu par le préfet, permettrait à Besançon de bénéficier de plus de possibilités et de plus de facilité à l’organisation d’évènements. Dernier point à l’ordre du jour, la RN57, qui défoule les passions politiques depuis maintenant plusieurs années. Sur ce sujet, il faudra attendre jeudi et le conseil lui-même pour en apprendre davantage, la maire Anne Vignot n’ayant pas souhaité parler de ce dossier.
Ce mercredi, la maire de Besançon Anne Vignot a symboliquement détruit la première pierre du quartier Saint-Jacques, qui verra le lieu muter en un espace vert avec vue sur le Doubs.
Les travaux ne commenceront que le 15 août par le processus de désamiantage, mais c’est pourtant ce mercredi 16 juin que la maire de Besançon Anne Vignot a procédé à l’enlèvement symbolique de la première pierre du site Saint-Jacques. Au total, 6 hectares comprenant les bâtiments Claude Bernard et Saint-Paul devraient être rasés pour laisser place à un espace urbain / espace vert, qui fera le lien entre la berge du Doubs et le centre-ville bisontin. Un chantier à hauteur de 365 000 € hors taxe qui durera 6 mois, dont 2 de préparation et 4 de travaux purs. Les associations ainsi que les derniers services médicaux restants de l’hôpital Saint-Jacques vont être relocalisées. Avec ce projet urbain la maire de Besançon veut offrir une place et un parc à tous les bisontins en intégrant tous les enjeux de mixité sociale : « Nous avons besoin d’avoir un quartier comme celui-ci qui se rénove, qui soit repensé. On souhaite que les bisontins se réapproprient ce lieu et que cet espace vert prenne sa place le plus rapidement possible ».