A Besançon, le premier arbre de la nouvelle place de la Révolution a été planté ce mardi matin. Pour rappel, un vaste projet de végétalisation de ce lieu, devenu un ilot de chaleur, sera mené au long de ces prochains mois. Après les récents travaux et fouilles archéologiques désormais terminés, le premier arbre, un chêne chevelu d’Europe a été planté ce matin par Anne Vignot, Marie-Guite Dufay, et une classe de primaire de l’école d’Helvétie.
Armés de pelles, élus et enfants ont rempli de terre la fosse qui accueille désormais « Hector », un chêne chevelu d’Europe, le premier des 41 arbres qui seront plantés sur la place de la Révolution. « Cette place n’était pas du tout adaptée aux changements climatiques dramatiques que nous vivons. Nous devons remettre les cycles dans leurs fonctionnements, et nous voulons véritablement une place qui soit cette du vivant » indiquait Anne Vignot, la maire écologiste de Besançon. En effet, ce lieu est devenu presque entièrement minéral au fil des années, ce qui s’est révélé problématique face aux températures estivales de plus en plus élevées. La place de la Révolution est devenue un des principaux îlots de chaleur de la boucle bisontine. En raison de son manque de fraîcheur et d’équipements, la place est désertée par les habitants et les touristes, en dehors des temps de manifestations qu’elle peut accueillir. C’est pourquoi la plantation d’arbres permettra de profiter de l’ombre qui lui manque, et cette végétalisation permettra également l’implantation de nouveaux mobiliers. 41 arbres devraient être plantés ces prochaines semaines, comprenant 31 essences différentes. Il s’agit d’un projet de 610 000 € que se partagent essentiellement la Ville, la Région et le Département.
« Ce sont ces jeunes qui vont hériter de ce que nous faisons aujourd’hui, il est urgent qu’on adapte notre territoire au changement climatique, chacun doit prendre sa part. Ces arbres sont un cadeau pour vous. Cet arbre vous est dédié, c’est pour vous qu’on fait ça. Nous souhaitons vous transmettre la planète des jours heureux » indiquait Anne Vignot aux écoliers présents à ses côtés. Les élèves de CM1 et CM2 de l'école Helvétie, comme trois autres classes du centre-ville, suivent pendant plusieurs mois, un parcours écocitoyen pour apprendre l'histoire de cette place, mais aussi de quelle façon fonctionne un arbre, comment se déroule le cycle de l'eau, etc. Ce « Quercus Cerris », chêne chevelu de son nom vernaculaire, a été préparé pendant toute sa croissance par les pépiniéristes à être transplanté, et ses racines et radicelles pourront se développer désormais dans une fosse d'environ 40 m3 par arbre. Comme Hector, tous les arbres disposeront d’un prénom choisi par les enfants des écoles.
Anne Vignot, maire de Besançon :
Anne Vignot, Maire de Besançon, vient d’envoyer un courrier à Elisabeth Borne et Clément Beaune, le ministre des Transports, dans lequel elle leur demande de développer l’offre de train de nuit, en ouvrant des lignes reliant les régions entre elles et ces dernières aux villes européennes. Cette démarche fait suite à la mobilisation, organisée hier par le collectif « Oui aux trains de nuit » et Alternatiba à la gare Viotte de Besançon.
L’accord trouvé cet après-midi entre les députés et sénateurs en commission mixte paritaire sur le projet de loi immigration suscite de vives réactions dans le monde politique. Après le parti socialiste du Doubs qui appelle les députés de la majorité présidentielle Eric Alauzet et Laurent Croizier à respecter leurs électeurs, Anne Vignot, la maire de Besançon, a interpellé à son tour les députés et sénateurs de Franche-Comté, hors Rassemblement National, en leur demandant de ne pas voter ce texte qui va à l’encontre du respect des Droits de l’Homme. De son côté, la bisontine Séverine Véziès, membre de la coordination de la France Insoumise, demande également à Eric Alauzet et Laurent Croizier « de se ressaisir et de voter contre ce texte, en restant fidèles à leurs engagements ».
Ce lundi, le député européen Benoît Biteau est de passage dans le département du Doubs. Il vient parler d’agriculture et notamment décliner les 10 mesures phares du groupe écologiste pour une agriculture alternative, « protectrice de la santé des agriculteurs et des consommateurs, de la biodiversité, de l’environnement et du climat et soucieuse de la bonne santé financière de ces professionnels ».
Benoît Biteau veut que les politiques publiques mises en œuvre par l’Europe cessent « de soutenir les intérêts des grands laboratoires », mais soient en capacité de relever les défis contemporains, pour une agriculture répondant aux enjeux de son époque. L’élu demande « une autre utilisation de l’argent public afin qu’il cesse de perfuser une agriculture, qui devrait se réinventer ». Aujourd’hui, la Politique Agricole Commune représente 38% du budget de l’Union Européenne. Une somme conséquente qui mérite d’être utilisée pour les professionnels et en direction de ceux qu’ils nourrissent.
Dix mesures phares pour lutter contre le lobbying
Installer massivement des agriculteurs, faciliter la transmission des fermes, former ces professionnels, accompagner la transition vers une alimentation durable, le soutien à la transition agroécologique, … font partie des mesures que souhaitent mettre en œuvre les écologistes. Des élus qui dénoncent l’interventionnisme des grands groupes, qui viennent s’octroyer une partie des moyens financiers existants pour mieux asseoir leurs intérêts. Sans se soucier des conséquences sur la santé, l’environnement et l’avenir de l’agriculture. Benoît Biteau fait référence aux dernières décisions liées à l’utilisation du glyphosate, qui a été prolongée de 10 ans, « sur les bases d’un document écrit par Bayer, lui-même ».
L'interview de la rédaction / Benoît Biteau, eurodéputé écologiste
La Ville de Besançon rend hommage à Léonard Gianadda, qui s’est éteint. « Cet amoureux de Rodin, grand ami de la France, avait dernièrement offert une statue d’Auguste Rodin, représentant Victor Hugo, à la cité comtoise. « Par ce geste, il voulait corriger ce qu’il considérait comme une injustice » écrit la municipalité bisontine. Il voulait que la ville natale de Victor Hugo puisse ériger un Rodin au cœur de la cité. Une création qui trônera prochainement dans le futur quartier de Saint Jacques, à proximité de la bibliothèque.
Les élus de Besançon Maintenant et Ensemble Bisontins ont quitté le conseil municipal hier soir. Ils attendent des excuses d’Anne Vignot. Ils lui reprochent de les avoir empêché d’exprimer leur condamnation concernant les actes antisémites qui gangrènent Besançon. Selon l’opposition, « Madame Vignot a délibérément coupé la parole du député Laurent Croizier au cours de son propos solennel et ensuite nié le rejet du nazisme du premier vice-président du département Ludovic Fagaut et des élus du groupe Besançon Maintenant ». « Dans des moments aussi graves, l’unité, au-delà des sensibilités politiques, devaient s’imposer » conclut le communiqué de presse.
De nouveaux tags antisémites ont été recensés ce vendredi par la police municipale de Besançon. Ils ont été constatés à Tarragnoz et aux Chaprais. Ils font suite à ceux qui ont été découverts jeudi. La Ville de Besançon ne laissera pas passer ces actes, que la maire juge de « grave ». La cité dit mettre « les outils qu’il faut pour arrêter ces individus ». Anne Vignot dénonce des faits « d’une extrême gravité ». La Maire de Besançon veut « que cesse ce mouvement antisémite ».
Elle invite chacun à se rappeler les heures noires de notre histoire contemporaine. « Nous avons déjà vécu une période extrêmement grave, douloureuse et inadmissible, sur laquelle tout le monde était pourtant tombé d’accord pour que cela ne devait ne plus se reproduire » explique Anne Vignot. Et de poursuivre : « Cette histoire nous a amenés à la guerre, à la déportation. Aujourd’hui, il ne faut pas considérer qu’elle ne nous servirait pas de leçon. Elle est là pour nous apprendre et nous rappeler qu’il faut mettre tous les garde-fous nécessaires ».
La Ville a porté plainte. Elle espère que les auteurs de ces agissements soient identifiés et condamnés.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
Anne Vignot portera plainte ce lundi après la découverte de centaines d’autocollants VDL BSK dans le centre-ville de Besançon. Le collage de ces messages est l’œuvre d’un groupuscule d’extrême droite, qui s’était déjà manifesté dans la capitale comtoise. La Maire de Besançon indique qu’elle et son équipe « lutteront très fermement contre ces organisations pour tout acte délictueux ou pénal commis sur les bâtiments publics ou dans l’espace public ».
Anne Vignot, maire de Besançon, était à la Sorbonne, ce jeudi après-midi, à la réunion des Maires des villes touchées par les émeutes urbaines de juin dernier. Au cours de ce moment, Elisabeth Borne a annoncé que le quartier Planoise était retenu pour expérimenter le dispositif « forces d’action républicaine ». Par ailleurs, la maire de Besançon demande des besoins supplémentaires de l’état pour répondre aux questions de parentalité et de prévention. Par ailleurs, la Ville maintient sa demande pour l’implantation d’un commissariat à Planoise et un renfort de policiers nationaux.
Anne Vignot, Maire de Besançon, s’est rendue à Paris ce jeudi. Elle faisait partie de la liste des 500 maires des villes qui ont connu des violences urbaines, cet été, en France. Ce jeudi, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, Elisabeth Borne, a décliné les mesures « régaliennes » du gouvernement en réponse aux émeutes de juin dernier. L’objectif étant pour la cheffe de file du gouvernement de « garantir la sécurité de (ses) concitoyens, mieux soutenir les familles et renforcer la cohésion sociale ».