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Le Maire de Besançon Jean-Louis Fousseret a fait le point en conférence de presse sur la situation sanitaire à Besançon, et sur la préparation de déconfinement souhaitée par Emmanuel Macron à compter du 11 mai.

Concernant les écoles, la reprise sera progressive. Une fois les locaux désinfectés les élèves de grande section, de CP, et de CM2, seront les premiers à retourner à l’école. Pas de réponse en revanche sur l’organisation des cantines et du périscolaire, le Maire étant toujours dans l’attente des directives de Jean-Michel Blanquer.

Une reprise le 11 mai qui devrait se faire avec le matériel de protection adéquat. Un peu plus d’1,6 million de masques ainsi que 1100 litres de gel hydro-alcoolique ont été commandés par la Ville. Toute aide reste la bienvenue. L’adresse mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., invite les associations et particuliers qui souhaitent confectionner des kits de protection, à se faire connaître.

Dans un premier temps, 200.000 masques, soit un par habitant, seront distribués par quartier, sur présentation de la carte vitale, d’une pièce d’identité, ainsi que d’un justificatif de domicile, et ce, pour chaque membre de la famille.

Des masques qui devraient également être obligatoires à l’entrée des bus, afin de garantir la sécurité sanitaire. D’autres mesures pourraient être mises en place, comme la réduction de la capacité des bus, ainsi que l’étalement des horaires de travail pour éviter les heures de pointe dans les transports en commun. Enfin, La Ville s’est aussi engagée à exonérer les cafés et restaurants du paiement des terrasses pendant la durée du confinement. Ceux ayant payé en avance seront évidemment remboursés.

La ville se prépare donc doucement au début du dé-confinement, qui ne rimera pas avec retour à la normale. Le Maire insiste, il faudra garder toutes les précautions appliquées ces dernières semaines pour espérer une poursuite de la baisse du virus.

Après le communiqué officiel de la Fédération Française de Football concernant l’arrêt des compétitions sportives en pleine crise du coronavirus, le FC Valdahon-Vercel a appris son maintien en National 3. Le coach Gregory Tournoux ne s’en cache pas, ce maintien va permettre « d’offrir une nouvelle saison de national 3 aux supporters valdahonnais, puisque l’on va pouvoir jouer chez nous Â». En effet, les installations autour du stade de la Combe-Bourdon seront prêtes pour le prochain championnat et Greg s’en réjouit : « Au niveau plaisir et ambiance, jouer chez soi, c’est le but, il ne faut pas oublier qu'on se sauve sans avoir joué chez nous Â»

Avec l’annonce de l’arrêt des compétitons de National 3, Gregory Tournoux a, comme beaucoup, du mal à se projeter sur la saison prochaine. « On est dans l’inconnu, ma priorité c’est surtout d’appeler les mecs Â». Il ne cache pas que les objectifs seront semblables à ceux de l’année précédente. « L’objectif est de continuer de progresser et de s’améliorer et pourquoi pas de monter avec l’équipe B, pour réduire l’écart avec l’équipe première ? » analyse-t-il

Un deuxième salarié au FCVV

Afin de renforcer la formation des jeunes et d’accueillir près de 400 licenciés dans les meilleures conditions, le club réfléchirait à embaucher un second salarié aux cotés de Maxime Bonin, responsable formation des jeunes au FCVV. Cette décision pourrait apporter un plus dans le domaine de la formation du club qui souhaite « qu’un maximum de jeunes puissent à un moment donné, arriver en équipe une Â»

Alors que les vacances viennent tout juste de démarrer, la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) de Morteau a choisi de se mettre à contribution pour aider les soignants dans la garde de leurs enfants. Elle sera donc ouverte tout au long des vacances, soit jusqu’au 3 mai, week-ends et 1^er mai inclus. « Les personnes qui gèrent la crise n’ont pas de week-end Â» rappelle Alain Vauchier de la MJC. Voilà pourquoi plusieurs salariés vont prendre le relais pour assurer un accueil sur une plage horaire très large. Alain Vauchier affiche l’ambition de s’adapter aussi bien aux personnes commençant leur journée très tôt le matin que celles la finissant tard le soir.

Aider et divertir en toute sécurité

Évidemment, les gestes barrières et la distanciation sociale seront de mise. « On va découvrir cette difficulté car c’est un peu nouveau pour un centre de loisirs Â» admet Alain Vauchier. Ce dernier est tout de même optimiste quant au respect de ces règles par les enfants. « Ils ont déjà une pratique assimilée avec les enseignants Â». Un protocole strict sera également mis en place pour assurer un accueil en toute sécurité. Les enfants seront accueillis par groupe de sept à huit maximum et les locaux désinfectés.

Outre l’aide apportée aux personnels de la santé, il est aussi question de changer le quotidien des enfants. « Cela fait un moment qu’ils sont dans des classes avec des instituteurs, nous explique Alain Vauchier. L’idée, c’est d’aller à l’extérieur Â». La structure mortuacienne est en effet dotée d’un espace vert qu’elle va mettre à disposition des enfants qui doivent être gardés. Sont ainsi préconisées les activités autour du jardinage ou du bricolage.

« Tout le monde se mobilise Â»

Et ce service rendu, la MJC a réussi à le proposer à des tarifs plus qu’abordables. Si au prix coutant l’accueil peut aller jusqu’à 60€ la journée, les parents concernés n’auront à débourser que 5€ pour le même temps de garde, à savoir le prix du repas. « L’idée n’était pas d’assassiner les gens Â». Un tarif rendu possible grâce aux subventions de la CNAF qui resteront similaires à celles de 2019, ainsi qu’à la Communauté de Communes du Val de Morteau qui a souhaité prendre en charge les adhésions. « Tout le monde se mobilise Â» se réjouit Alain Vauchier.

Solidarité et continuité des missions

Et en parlant de mobilisation, la MJC n’en est pas à son coup d’essai depuis le début du confinement. En collaboration avec la CCVM, l’équipe a mis en place un collectif dédié à la fabrication de blouses. Grâce à la soixantaine de couturières bénévoles, 600 blouses ont pu être distribuées à l’hôpital ainsi qu’aux aidants de l’ADMR. C’est désormais sur la confection de masque que la MJC et la communauté de communes se sont penchées. Ce sont encore soixante personnes qui se mobilisent actuellement. Une initiative qui tend à s’élargir concernant le nombre de bénévoles d’après Alain Vauchier.

En parallèle, la MJC essaye de « garder le lien avec les habitants et [les] adhérents Â». Ainsi, elle souhaite prochainement passer des films récents au cinéma Atalante qu’elle gère. Elle continue également d’aider les personnes n’ayant pas d’ordinateur chez eux dans leurs démarches, actuellement par téléphone, crise sanitaire oblige. Les animateurs d’ateliers sont également dans la même optique, comme Karine, enseignant la danse classique, qui envoie des vidéos à ses élèves. « Ce n'est pas simple car tout est à distance mais on essaye d’être présents et actifs Â» affirme Alain Vauchier.

Cédric Perrin, Sénateur du Territoire de Belfort et Vice-Président de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, a joint l’ambassadrice de Suisse à Paris afin de la sensibiliser « Ã  la problématique des frontaliers Francs-Comtois du fait de la fermeture de la plupart des petits postes frontières Â». Le parlementaire a évoqué « la nécessaire réouverture d’un certain nombre de petits postes de douane en Franche-Comté.

Mr Perrin précise « qu’avec le déconfinement mis en Å“uvre en Suisse et la reprise progressive du travail par les frontaliers depuis lundi 20 avril vont amplifier le phénomène des bouchons Â». À minima, le Sénateur du Territoire de Belfort demande que ces réouvertures se fassent aux horaires de forte affluence. Et de conclure : « La réouverture des postes de douane de Fahy et de Biaufond serait de nature à fluidifier le trafic Â».