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Mercredi soir, vers 17h, les policiers pontissaliens ont interpellé deux jeunes dans une voiture en possession de 50 cartouches de cigarettes. Les occupants  n’ont pas pu prouver l’achat de cette marchandise, qui présentait un étiquetage en provenance d’Angleterre. L’un des deux acolytes, originaires de l’agglomération pontissalienne, a été mis hors de cause. Alors que le second s’est vu remettre une convocation devant la justice pour recel de vol. La marchandise a été saisie, puis détruite.

Si au début de la crise sanitaire, le nombre de commerces autorisés à exercer étaient strictement, différentes entreprises ont pu rouvrir entre temps, proposant de nouveau leurs services, même partiellement. C’est en ce sens que la Chambre des Métiers et de l’Artisanat a mis en place un annuaire en ligne, agrémenté d’une cartographie, afin de répertorier les entreprises en activité. Chaque commerçant ou artisan peut se signaler ici et ce complètement gratuitement. La carte est également disponible au public en ligne.

La CGT salariés étudiants vient d’envoyer un questionnaire anonyme aux 500 étudiants confinés à Besançon. L’objectif est de consulter les étudiants sur leurs conditions de confinement. Il aborde ainsi leur situation financière, pédagogique et psychologique. A l’issue de cette période de confinement et après l’évaluation des résultats, le syndicat entend porter des revendications auprès des instances de l’université et de son futur président Car, selon le collectif, il est important d’anticiper à l’avenir ce genre de situations et surtout d’inviter la présidence de l’université à s’interroger sur sa gouvernance. La CGT salariés étudiants désapprouve d’ailleurs les décisions prises en haut lieu sur la gestion de cette crise. L’absence de concertation avec le monde étudiant pour l’organisation des partielles de fin d’année par exemple et l’accompagnement des étudiants les plus précaires ne passent pas. Clément Delbende de la CGT salariés étudiants pointe des préoccupation financières, pécuniaires et psychologiques. Sans omettre les difficultés liées au parcours universitaire.

« A ce stade, beaucoup inspirent à terminer leurs études pour ensuite entrer au plus vite sur le marché du travail Â» explique le responsable syndical. Ce qui n’est pas encore le cas pour le moment, tant les épreuves s’écrivent encore pour certains en pointillés. « Le comportement de la présidence de l’université nous semble être en total décalage avec les attentes des étudiants aujourd’hui Â» précise-t-il. Pour la CGT, il n’ y a pas de doute, cette situation de crise et les conséquences actuelles imposent une remise en cause du système. « Il va falloir trouver les causes de ces dysfonctionnements Â». Et de poursuivre : « l’austérité, le manque de budget et la destruction du service public de l’enseignement en sont sans doute la cause Â». Et de conclure : « Il faudra porter ce débat là à la fin du confinement dans les instances de l’université Â». Pour l’heure, l’urgence est à la gestion des conséquences de cette crise dans le milieu estudiantin bisontin.

Dans un courrier datant du 21 avril, Le Sénateur du Doubs Jean-François Longeot a alerté Gérald Darmanin, Ministre de l’Action et des Comptes Publics, sur le seuil minimum dispensant les candidats à un marché public de publicité et autres formalités administratives. Actuellement à 40 000 euros hors taxes, le parlementaire souhaite relever ce seuil à 100 000 euros, « afin de pouvoir relancer rapidement les marchés publics qui pourront être engagés par les collectivités Â». Pour le Sénateur, cet assouplissement « devrait faciliter l’utilisation des marchés de montant financier peu élevé au service de notre économie Â».

Le Refuge, qui vient en aide aux jeunes rejetés pour leur orientation sexuelle, continue, malgré le confinement, d’apporter son aide à ceux dans le besoin. 284 sont suivis actuellement par les bénévoles de l’association, de manière très diverse, au niveau national. Certains sont écoutés et conseillés car victimes de violences, d’autres sont hébergés car chassés de leur domicile par leur famille.

Nicolas Louisot, délégué départemental du Refuge, et son équipe de bénévoles  redoublent d’efforts, depuis le début du confinement. Aux actions habituelles s’ajoute un suivi plus poussé pour de nombreux jeunes : « On a contacté certains jeunes spécialement dans ce contexte de confinement. On veux s’assurer qu’ils soient confinés convenablement, qu’ils aient de quoi se nourrir. On amène pour certains de la nourriture car ils sont en difficulté financière Â».

Si vous êtes dans une situation de détresse et que vous souhaitez vous faire aider par Le Refuge :

  • Site internet : le-refuge.org
  • Numéro d’urgence : 06 31 59 69 50 (Disponible 24h/24, 7j/7)

Une campagne de don a également été lancée sur le site internet si vous souhaitez aider l’association.

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