Choix du secteur :
Se connecter :

A Pontarlier aussi, le commissariat de police enregistre de nombreuses infractions émanant d’automobilistes ou de conducteurs de deux ou trois roues dangereux. C’est la raison pour laquelle, très prochainement, à l’initiative du commandant Trousseau, le patron de la police de Pontarlier, des motards de la brigade motorisée urbaine seront présents sur ce territoire.

Ces contrôles répondent à deux objectifs principaux : celui d’interpeller et sanctionner les automobilistes qui ne respectent pas les limitations de vitesse et les conducteurs de deux ou trois roues qui ne respectent pas les mesures de confinement et pensent avoir déjoué les contrôles en évoluant sur des chemins forestiers interdits. « Certains endroits sont difficiles d’accès en voiture. Les motos permettent de s’y rendre beaucoup plus facilement Â» explique le Commandant Armand Trousseau.

Depuis le début du confinement, les vitesses sont parfois supérieures de 20, voire 30 km/h, aux limitations autorisées. « Comme il y a moins de monde sur les routes, les gens se sentent plus libres et font n’importe quoi. Ils en oublient les règles élémentaires du code de la route » déplore le policier. Mr Trousseau ne manque pas d’exemples en la matière. Il se souvient de l’histoire de ce couple , contrôlé à 105 km/h, au lieu des 80 km/h autorisés, alors qu’il avait prévu de faire des courses pour un proche. « Je pense que si leur maman les voit 10 minutes plus tard, en vie, c’est quand même mieux que d’apprendre qu’ils sont accidentés Â» conclut le commandant.

L’information est tombée hier. Le CHRU Minjoz de Besançon a définitivement été condamné par la justice pour « mise en danger délibérée de la vie d’autrui Â». La décision a été rendue  par la Cour de cassation. Une cinquantaine de salariés de l’établissement bisontin avait porté l’affaire devant la justice, arguant qu’ils avaient été exposés à l’amiante entre 2009 et 2013 lors du chantier de mise en sécurité de la tour Minjoz.

C’est un combat de onze années de procédures juridiques qui vient de trouver son épilogue. La condamnation à 40.000 euros d’amende avec sursis a donc été confirmée par la justice . Par ailleurs, la cour de cassation a jugé non recevables les constitutions de partie civile du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et de l’association nationale de défense des victimes de l’amiante (ANDEVA)

Dans le Jura, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) a relevé 70% de demandes d’indemnités journalières en plus depuis le début du confinement. Avec les mesures d’hygiènes renforcées, elle « invite ses assurés, pour toute demande ou démarche, à privilégier les canaux dématérialisés de contact Â». Comprenez le site ameli.fr et les applications sur téléphone et tablette. La CPAM rappelle qu’un compte Ameli permet d’effectuer « la plus grande partie des démarches les plus courantes Â», comme prendre un rendez-vous par mail. Le numéro 36 46 est également à disposition pour cette demande.

Si ces options ne suffisent pas, l’envoi postal est toujours possible. La CPAM a également rappelé les différentes adresses mails utiles en ligne. Elles concernent différents services dédiés à l'aide médicale d’État, aux arrêts de travail, accidents du travail ou maladies professionnelles, téléconsultations et Français de retour de l’étranger.

Dans le Jura, 92% des effectifs de la CPAM, sur les 240 personnes travaillant au sein de l’institution, sont en télétravail. Les 8% restant sont encore sur site.

L’épidémie de COVID-19 est responsable de 1319 hospitalisations en Bourgogne-Franche-Comté ( -15 personnes par rapport à lundi), dont environ 230 en réanimation ( -8 par rapport à la veille). 705 décès sont désormais enregistrés en établissements de santé, soit 28 décès supplémentaires par rapport à Lundi.

Un mineur a été interpellé ce mardi après-midi à Pontarlier en possession de 50 grammes de résine de cannabis. À la vue des policiers, l'adolescent a prit la fuite, avant d'être rattrapé par la patrouille. Le jeune homme est actuellement en attente d'une réponse pénale.

Sous-catégories