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La secrétaire syndicale du SNES-FSU Nathalie Faivre a réagit, via un communiqué, sur le plan de reprise, annoncé par le Ministre de l’Éducation Nationale Jean-Michel Blanquer. La syndicaliste fustige, point par point, les propos du Ministre, incompatibles selon le syndicat avec la réalité de la situation.

Concernant l’accueil des élèves, le Ministre souhaite une rentrée échelonnée, par groupes à effectif réduit. Des mesures compliquées à mettre en place, selon le SNES-FSU, à cause de la refonte des emplois du temps, impossible à réaliser dans un délai si court, mais également à cause de l’incompatibilité de cette mesure avec les transports scolaires. Le syndicat se questionne également sur le choix des classes faisant leur rentrée. Nathalie Faivre ne comprend pas la décision notamment, de faire reprendre les Terminales, alors que le ministère a d’ores et déjà annoncé que le baccalauréat se baserait sur les notes de contrôle continu.

Concernant la santé de tous, le syndicat se veut sceptique face à l’annonce du recteur assurant la disponibilité de masques, gels, et tests, au 11 mai : « Nous partons de loin, la plupart des toilettes élèves ne disposent même pas de savon à l’heure actuelle, quant aux stocks de matériel, ils sont actuellement inexistants Â» constate Nathalie Faivre.

De nombreux doutes entoure ces mesures sur l’intérêt pédagogique d’un tel dispositif, pour seulement deux semaines de cours : « Si les élèves fragiles sont la vraie préoccupation du gouvernement, il pourrait également envisager de remettre les moyens qu’il a supprimé pour la rentrée de septembre 2020 Â» dénonce Nathalie Faivre. C’est en effet 36 postes en lycée qui vont être supprimés dans notre académie à la rentrée prochaine.

 

Le CHRU de Minjoz indique via un communiqué participer activement à la recherche sur le COVID-19. C‘est à plus de vingt projets de recherche, initiés par l’inserm ou d’autres CHU, que participe le CHRU de Besançon. Des recherches 7j/7, en temps réel, pour évaluer l’efficacité de certains traitements. Le CHRU participe également à plusieurs cohortes nationales et internationales pour recueillir des données cliniques, radiologiques, et biologiques venant des patients hospitalisés.

Mercredi 22 avril, Le Sénateur du Doubs Jean-François Longeot a relayé, au Premier ministre Édouard Philippe, les propositions de la Chambre de commerce et d’industrie du Doubs.

Des propositions de trois ordres :

  • L’annulation des loyers des locaux commerciaux pour les entreprises actuellement soumises à une fermeture totale
  • L’encadrement des reports éventuels de loyers pour les entreprises exerçant partiellement leur activité
  • La création d’un dispositif national spécifique de prise en charge des loyers pour le dédommagement des bailleurs subissant des pertes de loyers

Les réactions se multiplient, suite aux différentes mesures annoncées ce mardi par le Maire de Besançon Jean-Louis Fousseret. Anne Vignot, candidate à sa succession, et en tête des suffrages à l’issue du 1er tour des municipales, a fait le point sur ces mesures au micro de notre rédaction.

L’écologiste souhaite tout d’abord la tenue exceptionnelle d’un conseil municipal, préalable au 11 mai, afin de mieux cibler et mieux répondre aux questions encore floues. Seraient débattus lors de ce conseil, l’accueil des enfants dans les établissements scolaires, la mise en oeuvre de l’ensemble des dispositifs pour accompagner les familles vulnérables, ou encore, la possibilité d’un accord avec les logeurs et bailleurs sociaux pour aider les personnes n’arrivant plus à payer leurs loyer, à cause de la baisse d’activité et de revenus.

Anne Vignot a également loué la décision de prioriser la santé des bisontins, en commandant et en distribuant de nombreux masques : « Monsieur le Maire s’est engagé à acheter et distribuer des masques. Il est nécessaire de proposer ces protections au préalable à toute action de déconfinement. On ne veut mettre personne en danger. Nous sommes habités par cette idée de protection Â».

Les organisateurs de la manifestation « La Plage des Six Pompes Â», dont la 27è édition devait se tenir du 2 ou 8 août à la Chaux-de-Fonds, en Suisse voisine, ont décidé d’annuler ce rendez-vous, consacré aux arts de la rue.

« Dans les incertitudes actuelles dues à la pandémie du coronavirus, il n’est plus possible d’envisager l’organisation de la Plage en respectant la distanciation sociale du public, des artistes et des équipes d’organisation Â» précise le communiqué. En plus de 25 ans d’existence, c’est la première fois que cet évènement n’aura pas lieu.

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