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Un projet scolaire se muant en authentique média omniprésent et reconnu sur les réseaux sociaux, telle est la prouesse accomplie par des jeunes bisontins issus de l’IUT information-communication de Besançon. Après avoir fondé le média « 1863 Â», ces huit étudiants ont connu la concrétisation de leur première ambition : la sortie le 8 janvier 2021 d’un projet intitulé « Tambora Â». Une mixtape regroupant de jeunes et talentueux artistes émergents de la scène underground.

La genèse du projet

Tout s’amorce lorsqu’un professeur de relations presse de l’IUT requiert l’élaboration d’un magazine papier auprès de ses élèves. Enthousiasmés par l’idée, ces derniers se prennent sérieusement au jeu, et produisent un magazine gravitant autour de l’univers musical, intitulé « 1863 Â». Quelque temps plus tard, dans l’esprit de la co-fondatrice germera alors l’idée « fantasque à l’époque Â», de concrétiser ce projet, en développant réellement un média. En s’inspirant de la date de création du métro londonien, ce qui rejoint les codes « underground Â» de leur environnement, 1863 va très vite rejoindre les rails du succès.

Une communauté ardente

Boosté par des lecteurs fidèles et en constante évolution, le média va très vite prendre de l’ampleur sur les réseaux sociaux. Hyperactifs, les membres de 1863 vont développer une communauté immuable et passionnée, en nouant promptement des liens avec d’innombrables artistes de la scène émergente. Ils seront à la réalisation d’un site internet, de nombreuses interviews, d’analyses méticuleuses, ainsi que d’articles décryptant cette scène encore trop peu connue. Et c’est le 8 janvier 2021 que l’aboutissement de plusieurs années de labeur se cristallise : « Tambora Â».

L’effervescence d’une compilation

Le Tambora est un volcan se trouvant sur la péninsule de Sanggar, sur l’île de Sumbawa en Indonésie. Il est tragiquement connu pour l’éruption de 1815, considérée comme l’éruption la plus violente jamais connue. 92.000 personnes périssent des suites de cette éruption. Elle eut de dramatiques conséquences sur le climat, au niveau mondial, et serait même à l'origine de l'année sans été de 1816, qui entraîna une famine qui fit plus de 200 000 victimes. C’est dans ce mélange de mélodies tièdes et de cadences plus magmatiques que « Tambora Â» a jailli. Accueillant 13 interprètes et plusieurs producteurs, cette compilation tend à mettre en avant de jeunes talents émergents. Siloé, co-fondatrice du média, souligne que « la meilleure façon de découvrir la musique est de laisser parler la musique Â». C’est de cette façon que 1863 nous gratifie d’une mixtape embrasée, venant nous réchauffer au gré des flocons d’hiver. 

Le 22 janvier, vers 23h40, à Pontarlier, une patrouille de police a interpellé un jeune homme de 19 ans qui était en possession de 5 grammes de résine de cannabis. L’individu a reçu une amende. La drogue a été saisie et détruite.

Entre le 1er septembre 2020 et le 11 janvier 2021, la Bourgogne-Franche-Comté a enregistré 13.712 décès, soit 26 % de plus qu'un an auparavant sur la même période. Elle est la deuxième région, après Auvergne-Rhône-Alpes, où cette surmortalité est la plus élevée.

Alors qu'en France le nombre de décès diminue progressivement, il se stabilise sur un plateau élevé dans la région : il oscille autour des 120 décès quotidiens depuis 2 mois. Lors de cette deuxième crise sanitaire, la Haute-Saône est le département qui enregistre la plus forte progression des décès depuis 1er septembre par rapport à 2019 (+ 38 %). +28% dans le Jura et +20,9% dans le Doubs.

Un vol à l’étalage a été commis ce lundi, vers 12h45, à Besançon, au Géant Casino de Chateaufarine. L’individu, déjà connu des services de police, a été interpellé par le service de sécurité de l’établissement, avant d’être remis aux forces de l’ordre.

Il était en possession d’une centrale à vapeur et de deux téléphones portables, dont le montant global est estimé à environ 500 euros. Le malfrat présumé est âgé de 30 ans.

Vendredi matin se tenait la traditionnelle audience solennelle de rentrée du tribunal judiciaire de Besançon.  Le procureur de la République, Étienne Manteaux, a relaté les faits marquants de l'année écoulée. Deux phénomènes ont provoqué plus de la moitié des défèrements cette année à Besançon : l'explosion de la délinquance à Planoise et la forte augmentation des violences conjugales. Du côté des nouveautés pour 2021, la juridiction de Besançon va être désignée au sein de la cour d’appel pour lutter contre les attaques les plus graves à l’environnement.

Planoise, toujours au cœur des débats

Après avoir salué les nouvelles arrivées au sein du tribunal judiciaire de Besançon au cours de l’année 2020, le procureur de la République a entamé ses réquisitions devant toutes les personnalités bisontines présentes vendredi matin dans la salle d’audience A. L’ambiance est devenue un peu plus grave lorsqu’Etienne Manteaux a évoqué « la flambée de la délinquance à Planoise dès le premier trimestre 2020 Â». En évoquant les récentes interpellations à la suite de la nouvelle tentative d'assassinat perpétrée le 27 décembre dernier, le procureur s’est réjoui que "tous les protagonistes présumés de cette affaire ont été arrêtés en moins de vingt jours". Il a salué le travail « admirable Â» des enquêteurs, avec une attention particulière portée sur le commandant Régis Millet, patron de la police judiciaire de Besançon, partant en retraite le soir même. « La nécessité de lutter contre les trafics de stupéfiants ne se démentira pas, il en sera de même pour 2021 Â» affirme Etienne Manteaux. 

Une augmentation accrue des faits de violences conjugales

L'année judiciaire 2020 à Besançon, c'est aussi l'explosion des faits de violences conjugales. 54 personnes avaient été présentées au parquet en 2017, contre 117 en 2020. Soit plus du double. Sur ces 117 personnes, 87 ont été placées sous contrôle judiciaire et 30 ont été déférées en vue de comparution immédiate, a précisé Étienne Manteaux. Selon ce dernier, ces violences n’ont pas augmenté au fil des années mais s’expliquent par le fait que les victimes arrivent désormais à parler plus facilement. Une volonté collective a émergé en France, motivant la prise de parole plus Â« libérée Â» de la part des victimes. Ce qui justifierait que ces affaires soient beaucoup plus nombreuses cette année au tribunal judicaire de Besançon. Le mois de décembre 2020 a aussi vu la première attribution de bracelet électronique anti-rapprochement.

L’urgence climatique

En 2021, et en application de la loi du 24 décembre 2020, la juridiction de Besançon va être désignée au sein de la cour d’appel pour lutter contre les attaques les plus graves à l’environnement. Cette nouvelle loi vise à adapter la procédure pénale aux spécificités d’un droit qui présente de forts enjeux en termes de réparation du préjudice, et à laquelle la société civile prête de plus en plus attention. D’après Etienne Manteaux, il n’est pas nécessaire d’être dans une répression absolue, mais plutôt à la recherche de mesures alternatives aux poursuites, afin d'être beaucoup plus armé face à l'urgence climatique. 

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