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On connaît la liste des dix bleus sélectionnés pour les prochains championnats du monde de biathlon qui se disputeront du 10 au 21 février prochain en Pologne. Sans aucune surprise, on retrouve le Jurassien Quentin Fillon Maillet chez les hommes. Chez les femmes, Anaïs Bescond, l’athlète de Morbier, sera également présente.

Dans le cadre du récent comité départemental sur les grands prédateurs, qui s’est tenu le 21 janvier dernier en visio-conférence, on apprend que Joël Mathurin, le Préfet du Doubs, a décidé de porter plainte contre X au nom de l’état après la découverte d’un lynx tué dans le secteur de Quingey. Il est rappelé que le lynx est une espèce protégée.

Sa population française est estimée entre 100 et 150 individus, dont 80 % sur le massif jurassien. Les mortalités de lynx par collisions ne sont pas rares mais l’espèce fait malheureusement également l’objet d’actes de destruction illégale qui sont autant de menaces pour sa conservation.

Le 23 janvier, lors d’un contrôle routier, les policiers ont remarqué qu’un automobiliste de 23 ans était au volant malgré une suspension de son permis de conduire et un défaut d’assurance.

Il se trouvait également en présence d’un passager, qui a été sanctionné car il n’avait pas respecté le couvre-feu. Son véhicule a été immobilisé. Le conducteur sera convoqué ultérieurement pour s’expliquer sur ces faits. La procédure suit son cours.

Hier soir, dans le cadre d’un match en retard de la 23è journée de Ligue 2, le FC Sochaux Montbéliard s’est incliné sur le score de 1 but à 0, à Bonal, face au Toulouse FC.

L’unique but de la rencontre a été inscrit à la 54è minute de jeu. Très dangereux en première période, les hommes d’Omar Daf ont craqué en début de seconde mi-temps sans réussir à répliquer.

Grand projet du quinquennat macronien finalement mis de côté après la démission de Nicolas Hulot, le projet de loi visant à inclure la défense de l’environnement dans la constitution refait surface. Adopté par le conseil des Ministres, le projet ne fait pas l’unanimité à L’Assemblée Nationale et au sein du conseil d’État. Anne Vignot, maire écologiste de Besançon, est revenue avec nous sur le sujet.

C’est un débat loin d’être nouveau. Voilà plusieurs années maintenant qu’EELV milite pour que la question du climat soit intégré à la Constitution. Cécile Duflot ou encore Pascal Canflin, proposaient déjà des textes semblables lors de leur mandat au sein du Gouvernement Hollande. Des propositions tardives qui ont le mérite de revenir aujourd’hui au centre du débat, après plusieurs décennies d’inactions gouvernementales sur le sujet. Emmanuel Macron souhaite la mise en place d’un référendum dès cette année afin de régler la question. Une bonne mais insuffisante initiative pour Anne Vignot : « Un référendum ? C’est important, fondamental. Mais il faut que les parlementaires s’emparent aussi de la question. Il faut que cela se décline dans toutes les actions qui vont être menées sur le territoire Â».

Les actions parlent plus que les mots

Si le projet a le mérite d’être présent dans le débat public, les actions qui en découleront restent le plus important. Que signifie concrètement l’insertion de la défense de l’environnement dans la Constitution ? Pour Anne Vignot, cela se traduit par la réduction de la consommation énergétique, l’attrait des énergies renouvelables, ou encore l’assurance du maintien des différentes terres agricoles. Des actions essentielles qui ne seront cependant pas forcément respectées. L’édile craint en effet une inadéquation entre l’acte et la déclaration : « vous savez, dans la constitution il y a aussi des engagements forts qui concernent le logement par exemple, et on voit bien que nous sommes loin d’être toujours à la hauteur. La défense de l’environnement est fondamentale et doit être dans la Constitution. Mais il faut des actes derrière Â».

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